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mercredi 11 novembre 2020

La dernière (mauvaise) blague belge : la sortie du nucléaire en 2025

 Comme en Allemagne, une décision politicienne absurde !

Mon attention a été attirée par cette expression d’un tweetos belge :

« - Bravo, la Belgique a enfin un gouvernement !

-  Horreur, ce gouvernement décide de remplacer ses centrales nucléaires par des centrales au gaz d’ici 2025!

-  L’UE décide de réduire ses émissions de CO2 de 55% d’ici 2030. Comment on va faire? « 

Excellent résumé !

Donc, durant la sombre nuit du 28 au 29 septembre 2020,  les partenaires de la future coalition fédérale (Gouvernement Vivaldi !) se sont accordés pour une sortie du nucléaire.  Membre de la future probable coalition Vivaldi, Ecolo souhaite que la sortie du nucléaire soit actée et que toutes les centrales soient fermées d’ici à 2025.

La Belgique avait déjà prévu une sortie complète du nucléaire dans une loi datant de 2003, mais qui était restée sans véritables suites. Là, les échéances ont été précisées et rapprochées et l’engagement est ferme, merci pour l’action anticlimatique des écologistes et la démagogie de leurs alliés.

« Le gouvernement reconfirme résolument la sortie du nucléaire… Le calendrier légal de sortie du nucléaire sera respecté comme prévu »

Mais il risque d’y avoir de petits problèmes d’approvisionnement, alors

« Si  à la fin de l’an prochain, il apparaît que la sécurité d’approvisionnement est menacée, le gouvernement se réserve le droit de modifier le calendrier légal afin que deux centrales nucléaires – correspondant à 2 gigawatts – continuent à fonctionner. »

Sortir du nucléaire n’est pas si simple ! La sécurité d’approvisionnement menacée !

Oui, mais il y a un petit problème : « Electrabel a prévenu: fin 2021 pour trancher, c’est irréaliste et trop tardif pour pouvoir prolonger les réacteurs concernés au-delà de 2025 . Une décision sur la prolongation de Doel 4 et Tihange 3 doit être prise au plus tard fin 2020. »

De fait, selon le gestionnaire de réseau belge, Elia, sans  les mécanismes de capacités (CRM,  gaz ou charbon ??voir ci après), la capacité de production d’électricité serait trop faible. Une capacité de 3 GW issus du nucléaire devrait être conservée, ce qui correspondrait au maintien de 3 centrales, sans interruption durant l’hiver et moyennant la constitution d’une réserve stratégique.

De fait, la poursuite du nucléaire au-delà de 2025 est revendiquée depuis longtemps par la N-VA. Les nationalistes ont déposé une proposition de résolution qui demande au gouvernement de prendre les initiatives nécessaires « pour ne pas fermer la porte à l’éventuelle prolongation d’un nombre limité de réacteurs après 2025 ».

Mais ça va pas être simple : Le maintien de réacteurs au-delà de 2025 impliquerait de modifier une loi de 2003. Il faudrait en outre mener une consultation publique, comme l’a imposé récemment la Cour constitutionnelle, et réaliser d’importants investissements. « Il s’agit d’un plan ambitieux », a fait remarquer le patron de l’unité nucléaire d’Engie-Electrabel, Thierry Saegeman. Si une telle décision devait être prise, elle devrait l’être avant la fin de cette année.

Alors, les experts ont beau plaider  pour prolonger le nucléaire, il est à craindre que le monde politique belge ne procrastine par lâcheté et rende finalement la décision de poursuivre le nucléaire impossible !

Encore un bel exemple de l’action des  "étrangleurs ottomans" du nucléaire :  ( l’exécuteur du Sultan qui vous étrangle si prestement que vous ne vous en rendez pas compte !.

Donc, en fait, la sécurité d’approvisionnement des Belges est bel et bien menacée à court terme et les conséquences de cette politique irresponsable risquent de se faire sentir prochainement

D’autant que…

Par quoi remplacer le nucléaire manquant et quelles conséquences ?- La sécurité d‘approvisionnement

Eh ben, c’est clair, comme les Allemands, la Belgique veut remplacer son nucléaire par du gaz ! Et  ils ne font même pas semblant de passer par la case à vrai dire inutile et coûteuse ENR, non direct gaz! Ainsi :


« Il y a quelques jours, la société Baliwind obtenait le feu vert de la Région wallonne pour la construction d’une puissante centrale électrique TGV (turbine-gaz-vapeur) dans le zoning de Seneffe-Manage, sur un terrain situé entre la N27 et la N59. La production électrique nette de la future centrale est estimée à 5 133 GWh/an, soit l'équivalent de 26% de la production de la centrale nucléaire de Tihange…. . La centrale évacuera en effet plus d’1,2 million de tonnes de CO2 par an. »

Ah oui, mais la Commission Européenne ne semble pas d’accord avec les solutions envisagées par la Belgique, notamment pour financer son nouveau gaz et assurer sa sécurité énergétique :

« Un rapport sur les projets sélectionnés pour le mécanisme de rémunération de capacité (CRM) est attendu sur la table du gouvernement pour novembre 2021…. la Commission européenne a annoncé le 21 septembre l’ouverture d’une enquête approfondie concernant le mécanisme de capacité belge, ce qui pourrait retarder la publication du rapport. L’exécutif européen entend déterminer si ce mécanisme est conforme aux règles de l’Union européenne en matière d’aides d’État. À titre préliminaire, la Commission a déjà indiqué que la Belgique « n’a pas encore suffisamment démontré ni correctement quantifié les éventuels futurs problèmes d’adéquation des ressources sur le marché belge de l’électricité ».

Coincés entre la démagogie de ses politiciens et  la Commission Européenne, les Belges risquent de connaitre des jours sombres (au sens littéral) et froids !

A moins que, la politique Belge étant pleine de ressources surprenantes pour un observateur extérieur, la région Flandre, apparemment plus rationnelle ne se fasse entendre.

En effet, la sortie du nucléaire  n’est pas au goût de la N-VA. « Ils doivent nous prendre en compte. Si le gouvernement fédéral veut construire des centrales au gaz, il doit demander des autorisations à la Flandre ». La NVA  a bien fait comprendre qu’elle n’avait pas l’intention de coopérer avec un éventuel gouvernement Vivaldi, préférant s’en tenir à l’accord de coalition flamand. « Nous avons dit que la facture énergétique n’augmenterait  pas et je m’y tiendrai. Je défendrai la facture énergétique des familles, des PME et de l’industrie flamandes » (Porte Parole NVA)

Par quoi remplacer le nucléaire manquant et quelles conséquences ?- les engagements climatiques.

« Remplacer des capacités nucléaires qui émettent 12 grammes g CO2éq/kWh (NB 6 g CO2éq/kWh en France en raison des conditions de production)  par des centrales à gaz qui émettent 490 g CO2éq/kWh aura un impact sur les émissions de CO2 !

Le rapport d’Energyville, un projet collaboratif de recherche flamand, montre une hausse des émissions de CO2 : « Une prolongation de 10 ans de l’exploitation de deux réacteurs réduirait les émissions de CO2 du secteur électrique de 25 millions de tonnes sur la période et une prolongation de 20 ans, de 45 millions de tonnes ».

Elia, le gestionnaire du réseau, prévoit une augmentation de la demande en électricité jusqu’à près de 6 TWh supplémentaires d’ici à 2030 ainsi qu’une augmentation des importations de 15 à 40 TWh. Le bilan carbone des énergies importées variera fortement selon la provenance, par exemple, lundi 05 à octobre à 18h, les émissions de l’électricité produite en France, qui s’appuie sur le nucléaire et les renouvelables, étaient de 52 gCOeq/kWh contre 389 gCOeq/kWh pour les Pays-Bas et 301 gCOeq/kWh pour l’Allemagne, qui s’appuient sur les énergies fossiles[et les renouvelables. »

Commentaire : ben si les Belges comptent sur le nucléaire français pour se décarbonner, eh ben, il va falloir fournir et pas diminuer mais augmenter notre production nucléaire.

Approfondissement 1 : Bref historique de la sortie du nucléaire belge

« Le 1er octobre, le nouveau gouvernement fédéral a prêté serment 493 jours après son élection. Composé d’une coalition de sept partis politiques, il s’est notamment engagé à respecter le calendrier de sortie du nucléaire voté il y a presque 20 ans. Cette décision, portée par les écologistes belges, en plus d’être un non-sens climatique, menace aujourd’hui la sécurité d’approvisionnement du pays.

La sortie du nucléaire a été portée par les élus du parti « Ecolo » en 2003, lorsqu’ils faisaient partie du Gouvernement Verhofstadt I, notamment Olivier Deleuze, ex-directeur de Greenpeace Belgique (1989), alors Secrétaire d'État à l'Énergie et au Développement durable. La loi prévoyait alors l’arrêt des premiers réacteurs en 2015 après 40 ans d’exploitation : Doel 1&2 et Tihange 1. En 2009, le gouvernement d’Herman van Rompuy décide de prolonger l’exploitation de ces trois réacteurs nucléaires à 50 ans (accepté par le Parlement en 2015). Au sein de la coalition de 2020, on trouve les deux partis écologistes et antinucléaires belges « Ecolo » et « Groen » avec Tine Van Der Straeten (Groen) comme ministre de l’Énergie et Zakia Khattabi (Ecolo) au ministère de l’Environnement et du Climat. La sortie du nucléaire pour 2025 est maintenue mais les incertitudes sont encore nombreuses.

Le nucléaire en Belgique représente la moitié de la production électrique avec sept réacteurs à eau pressurisée répartis sur deux centrales nucléaires : Tihange et Doel. Pour pallier l’arrêt du nucléaire, le gouvernement souhaite soutenir la construction de nouvelles centrales à gaz et pour cela, le 4 avril 2019, la Chambre des représentants a adopté une loi destinée à subventionner les centrales électrogènes à gaz. La question de la prolongation de certains réacteurs nucléaires (Doel 3 et Tihange 4) reste pour le moment ouverte mais urgente.

Approfondissement 2 : Remarquable dossier de Foratom sur la sortie du nucléaire Belge

(https://www.forumnucleaire.be/et-apres-2025?gclid=Cj0KCQiAy579BRCPARIsAB6QoIbddZdFTeRilFNK49PVWN5tXeggmWHbpivccmZoH6z_hpKdapFrrH4aAoDEEALw_wcB&gclsrc=aw.ds

Sécurité d’approvisionnement : « Aujourd’hui, notre sécurité d’approvisionnement en électricité est toujours garantie. En moyenne, en 2019, notre mix électrique s’est composé à 48% de nucléaire, à 18% d’énergies renouvelables et à 34% de sources fossiles et autres. En cas de sortie du nucléaire, que ressort-il des études* et des chiffres à propos de notre approvisionnement ?

L’énergie nucléaire produit la moitié de notre électricité, à un coût stable. En fermant nos sept réacteurs nucléaires d’ici 2025, nous renonçons donc à la moitié de notre production d’électricité et à une source d’électricité constante, qui émet peu de CO2, est complémentaire aux énergies renouvelables et assure la stabilité des prix.


Prix de l’électricité : Le Pacte énergétique prévoit un développement massif d’énergies renouvelables. Mais dans le scénario d’une sortie du nucléaire, il y aurait également un recours important au gaz naturel. De nombreux facteurs comme la construction de nouvelles centrales au gaz et des importations plus importantes se répercuteraient sur notre facture d’électricité.

Raisons : 1) -Le coût de production de l'électricité doublera. 2) Le prix du CO2 pourrait décupler. 3) La construction des nouvelles interconnexions entre nos pays voisins doit encore être budgétée. 4) Le coût marginal de production s'envolera. 5) La construction des capacités de remplacement pour compenser la suppression des centrales nucléaires entraînera de lourds investissements. 6) Le coût du gaz grimpera.

Objectifs climatiques : Actuellement, l'énergie nucléaire produit jusqu'à 90 % de l’électricité belge bas-carbone. Elle constitue donc notre principale source d'énergie bas-carbone et la source principale pour relever les défis climatiques. En cas de sortie du nucléaire en 2025, l’énergie nucléaire serait principalement remplacée par des centrales au gaz qui produisent 40 fois plus d’émissions.

La sortie du nucléaire ferait augmenter nos émissions CO2 de 76 % en 2025. Pour sa part, le Bureau fédéral du Plan a calculé qu’en 2030 les émissions de gaz à effet de serre seraient supérieures de 47% par rapport à 2010.

Commentaire : Et vlan pour les objectifs climatiques de l’Europe !

Evolution de la situation : 27 Novembre 20 :

1) Fermeture définitive de  tout le nucléaire : Electrabel avait prévenu  : fin 2021 pour trancher, c’est irréaliste et trop tardif pour pouvoir prolonger les réacteurs concernés au-delà de 2025 . Une décision sur la prolongation de Doel 4 et Tihange 3 doit être prise au plus tard fin 2020. « Prenant acte de la volonté du gouvernement de respecter le calendrier de sortie qui prévoit l’arrêt définitif des 7 réacteurs du pays d’ici 2025, Engie, leur exploitant, a fait savoir à son personnel que l’entreprise arrêtait tous les projets visant à prolonger leur durée de vie »

Les étrangleurs ottomans du nucléaire ont bien travaillé !

2) un lobby des ENR irresponsable et avide, et qui ment effrontément : Fawaz AL Bitar, directeur général d’Edora, l’association des producteurs d’énergie renouvelable « En fait la Belgique est depuis longtemps en situation de surcapacité électrique…Prolonger encore de 10 ans les vieilles centrales n’est pas une solution car cela ne ferait que perpétuer cette situation de surcapacité qui empêche le développement des alternatives »

Commentaire : Il y a tellement de surcapacités que la Belgique va s’équiper d’urgence en centrales à gaz, et également mettre en place des solutions de « gestion de la demande ».Ainsi, des  ménages pourraient également participer à « l’effacement diffus ». Il existerait une « réserve citoyenne, où 500.000 ménages seraient rémunérés pour réduire ponctuellement leur consommation électrique lorsque les productions d’électricité sont trop faibles ».

Bienvenue dans un nouveau monde social où les pauvres seront indemnisés pour renoncer au droit de se chauffer et de s’éclairer.

3) mais une forte réaction de la société : Quand on pose clairement et de façon réaliste la question du choix énergétique et de ses  conséquences , les résultats sont sans appel :  seuls 12% des Belges trouve que remplacer les centrales nucléaires par des alternatives fossiles est une bonne idée. -70% veut conserver le #nucléaire après 2025 si ça permet de diminuer les émissions de CO2.



Les Belges correctement informés et confrontés cette fois à une sortie imminente complète du nucléaire et à ses conséquences remettent donc en cause la décsions politicienne prise par leur nouveau gouvernement.

4) Une mobilisation syndicale

Une manifestation en front commun des cadres et des employés d'Engie Electrabel est prévue le jeudi 3 décembre à Doel afin de dénoncer la volonté du gouvernement fédéral de sortir du nucléaire, une décision qui coûtera quelque 7.000 emplois, selon les syndicats.

5) un rebondissement politique possible : la NVA, depuis longtemps opposée à la sortie du nucléaire a saisi l’occasion pour demander un changement de gouvernement, avec un certain enthousiasme :

« Le président de la N-VA, Bart De Wever, veut se débarrasser de la sortie nucléaire, Selon lui, la Belgique deviendra bientôt "le producteur d’énergie le plus polluant d’Europe, après la Pologne" et la fermeture des centrales nucléaires sera accompagnée par "d’énormes hausses de prix" pour les consommateurs et les entreprises et l’incertitude sur l’approvisionnement énergétique.

Bart De Wever propose donc une majorité alternative à la Chambre pour renverser la loi sur la sortie du nucléaire. Selon lui, les partis de la "bulle des cinq" avec laquelle il a négocié une nouvelle coalition fédérale – N-VA, PS, sp.a, CD&V et cdH – sont tous contre la sortie du nucléaire, et il y a donc une majorité à trouver au Parlement. Mais les socialistes et le CD&V sont maintenant dans la coalition Vivaldi avec les libéraux et les Verts.

"J’ai dit 'Gardons les centrales nucléaires ouvertes' et trois secondes plus tard, j’ai eu un accord, ce sont les négociations les plus faciles que j’aie jamais faites", selon Bart De Wever. "On sait que c’est totalement irresponsable, mais on est maintenant entraînés dans l’abîme par les Verts

6) un débat très vif – le nucléaire n’est plus honteux. Du coup, un débat très vif se déroule dans les media et, oh surprise, ce sont les pro-nucléaires qui sont à l’offensive et les écolos bigots antinucléaires qui sont à la peine, comme en témoigne cette tribune libre remarquable de Pierre Goldschmidt, ancien directeur général adjoint de l’Agence internationale de l’énergie atomique dans la Libre Belgique

https://www.lalibre.be/debats/opinions/voici-pourquoi-il-ne-faut-pas-sortir-du-nucleaire-5fbf6cb27b50a65ab1a0d3bb

Extraits : « Voici pourquoi il ne faut pas sortir du nucléaire.

« Les citoyens belges paieront les conséquences de l’arrêt du nucléaire. Nos politiques auront-ils le courage de prolonger l’exploitation de Doel 4 et Tihange 3, et ainsi de privilégier la décision la plus favorable aux citoyens et à la Belgique de demain ?...

En partant de l’hypothèse que tous les projets actuels d’installation d’éoliennes offshore et onshore seront réalisés d’ici 2030, il est facile de démontrer qu’en ne prolongeant pas l’exploitation des centrales de Doel 4 et Tihange 3 :

 1. Elles seront remplacées par des centrales à gaz subsidiées par l’État (via le mécanisme de rémunération de capacité) entraînant un relâchement supplémentaire de 5 millions de tonnes de CO 2 par an dans l’atmosphère, soit 100 millions de tonnes de CO 2 en vingt ans….

2. Nous serons avec la Pologne le pays ayant la proportion d’électricité produite à partir de combustible fossile la plus élevée d’Europe, et le seul pays dont la production d’électricité augmentera ses émissions de CO 2 par rapport à aujourd’hui….

3. Notre sécurité d’approvisionnement sera diminuée notamment du fait d’une dépendance accrue des importations de gaz naturel et d’électricité.

4. Le coût de la production d’électricité sera encore plus élevé qu’aujourd’hui, alors que, comme l’indique la Creg, le prix de l’électricité résidentielle a augmenté entre 2007 et 2019 de 100 % en Flandre, 40 % à Bruxelles et 64 % en Wallonie, faisant de la Belgique un des trois pays dont les tarifs sont les plus hauts d’Europe.

La bataille de Belgique est engagée, entre la rationalité scientifique, technique, climatique, économique, environnementale et l’idéologie anti progressiste et antinucléaire des écolos bigots qui ont imposé leur programme à un gouvernement mal né. La science et le bon sens auront-ils raison de la démagogie, de la l’ignorance et des combines politiciennes ?

Quelle qu’en soit la conclusion, ce qui se passera outre-Quiévrain est important. Il est bien tard pour renverser une situation bien compromise, mais c’est encore possible. Cette bataille de Belgique doit cependant nous servir d’avertissement : A force d’avoir le nucléaire honteux, de ne pas défendre sur des bases scientifiques et rationnelles le choix du nucléaire pour lutter contre le dérèglement climatique tout en conservant une énergie abondante, pilotable et économique sans laquelle nous allons droit ers l’effondrement de nos sociétés, les adversaires de la science et du progrès  des décisions aberrantes et dangereuses finissent par imposer des décisions absurdes et dangereuses pour nos sociétés, pour la planète et pour l’humanité.


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