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jeudi 15 juin 2017

L’équipe Macron a des problèmes avec la démocratie

Et surtout, avec la démocratie sociale !

 Nous avions déjà ces considérations de Macron selon lesquelles les syndicats n’ont pas vocation à représenter l’intérêt général et, en surplus ceci   : « Je suis pour un changement profond de la répartition des rôles entre l’Etat et les partenaires sociaux, a martelé M. Macron, qui font beaucoup plus de politique que de dialogue  social. » ( Le Monde , 09/3/2017)

Nous avons maintenant les poursuites, par le Ministère du travail, contre Libération de recel pour avoir publié un document de travail du ministère qui préconisait- entre autres :
-       
-      - la possibilité pour les employeurs de négocier avec les syndicats, dans chaque entreprise, les causes préalables du licenciement. Un vieux rêve du Medef, qui pourrait conduire à ce que les salariés, par exemple, s’engagent, à l’avance, à produire une quantité précise et définie de travail. Au risque, sinon, d’être virés, sans possibilité de recours devant le juge, le fait de ne pas atteindre les objectifs constituant une «cause réelle et sérieuse» de licenciement.

-         -   permettre aux entreprises de négocier dans des domaines jusqu’ici dévolus aux branches : les minima salariaux, les classifications des métiers, la protection sociale complémentaire, la formation, la pénibilité et l’égalité professionnelle. (cf Libération, Code du travail : la folle entreprise du gouvernement, 13 juin 2017)

Donc Libération poursuivi pour recel, mais comme ç’est un peu risqué de s’en prendre aux journalistes surtout en période électorale, la plainte pour recel a été retirée ; par contre la plainte pour vol, qui vise l’informateur des journalistes est maintenue ; si l’on ne peut s’en prendre aux journalistes directement, il faut terroriser et « assécher » leurs sources.

Et encore tout chaud cet avertissement à la CGT :   le directeur de cabinet de la ministre du travail aurait indiqué, en préalable aux discussions, que le syndicat n'obtiendrait plus d'informations dans le cas où il les communiquerait à la presse. "Avant d'entrer dans le vif du sujet, le directeur de cabinet s'est fait insistant en nous précisant qu'il attendait de nous une totale confidentialité sur le contenu de ces discussions, expliquant que si la CGT communiquait avec la presse, les informations délivrées par le gouvernement se réduiraient au minimum", explique le document de la CGT. "Ce à quoi nous avons rétorqué que nous étions libres de communiquer et attachés à rendre compte à nos organisations et aux salariés", affirme le compte rendu.

Ça ne vous inquiète pas ? Et quand ils auront la majorité écrasante qu’on leur prédit à l’Assemblée Nationale


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