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dimanche 21 octobre 2018

Jours de colères (2) : Je ne veux pas manger Halal !


L’abattage Halal, même si vous l’ignorez, même si vous n’en voulez pas !

Un jour de colère, provoqué par la conjonction  de deux informations :

1) Hakim El Karoui, travaillant pour l’Institut Montaigne, à propos de l'organisation de l'islam de France, propose d’instaurer une taxe sur le Halal, pilotée par une institution nouvelle chargée d’organiser et de financer le culte musulman. Ce rapport remis au président Macron correspond à sa volonté, affirmée devant les parlementaires réunis en Congrès, : « à l’automne, l’islam de France sera organisé ».
Le rapport préconise la taxation des produits halal, qui pèse cinq à six milliards d'euros de chiffre d'affaires chaque année en France. La présidence de la République et la république en marche (vers quoi, au fait), ont confirmé qu’il s’agit d’une piste sérieuse.

 2) Hebdomadaire Marianne, 11 october 2018 : interview d’une bouchère de l’est parisien : « On ne travaille qu’avec des abattoirs de province, notamment Alençon, parce que nous ne voulons pas que les bêtes que nous vendons passe par le circuit halal, systématique en ile de France. Mon mari était carrossier. Quand il a fait sa reconversion, il a visité un de ces abattoirs, il est revenu traumatisé par la souffrance des bêtes qu’on n’étourdissait pas . Il a failli tout lâcher. »

Ainsi, on propose de financer l’islam en pérennisant une pratique barbare, génératrice d’immense souffrance, dangereuse d’un point de vue sanitaire et  qu’il faudrait  interdire (quelques pays européens l’ont déjà fait). Et au passage, on apprend que, certains abattoirs jugeant que gérer une chaine d’abattage Halal et une chaine avec étourdissement préalable coutait trop cher…sont passés à une pratique exclusivement halal. Donc, sans le savoir, sur toute une partie de territoire (l’Île de France, notamment !!), il n’y a que de l’abattage Halal. Et bien sûr, les consommateurs ne sont pas prévenus, et soutiennent ainsi des pratiques qui leur répugnent, mangent une viande non conforme à leurs souhaits et à leurs habitudes, et, cerise, sur le gâteau, financent le culte musulman.

L’abattage Halal, réalité et dangers !

Le principe de l’abattage halal est le suivant : l’animal n’est pas du tout étourdi préalablement à la saignée, alors que la pratique de l’étourdissement existe chez nous depuis toujours. On pratique directement un égorgement large jusqu’aux vertèbres sectionnant toutes les structures anatomiques, et notamment l’œsophage et la trachée. L’animal est tourné vers la Mecque et le sacrificateur musulman doit être en « état de pureté rituelle ».
Le vétérinaire Alain de Peretti précise : « En abattage traditionnel, l’animal étourdi est décontracté, et la saignée peut se faire de façon très précise et se limite aux vaisseaux. L’œsophage est ligaturé. Après l’étourdissement, il est immédiatement suspendu pour être saigné. L’opération est extrêmement propre : le sang s’écoule sur le caillebotis et est parfaitement récupéré.
– En abattage halal, on égorge jusqu’à la vertèbre : l’artère carotide, la veine jugulaire, la trachée et l’œsophage sont totalement sectionnés. A partir de l’œsophage, des souillures de régurgitation de l’estomac vont venir salir toute la zone, aller dans la trachée jusqu’au poumon puisque l’animal respire toujours, et possiblement aller contaminer le reste de la carcasse. L’animal est immobilisé dans un piège rotatif, qui génère un stress énorme puisqu’il se retrouve en position inversée. La saignée se fait dans un bain de sang terrible, et ce sang est répandu sur tout le piège. Or, le piège ne peut être nettoyé à chaque animal, donc les animaux se succèdent et baignent dans un « bouillon de culture de sang, de déjections liées à la peur, de régurgitation, et tout ça reste joyeusement mélangé à température durant toute une journée… ». L’animal met au minimum un quart d’heure avant de mourir.

En décembre 2006, l’Académie vétérinaire de France a alerté sur les dangers de l’abattage sans étourdissement. Les risques bactériens sont multiples : souches mutées d’Escherichia Coli, salmonelles, staphylocoques dorés, et même les prions. L’abattage halal est aujourd’hui montré du doigt comme une cause possible des augmentations d’épidémies de gastro-entérites. L’absence des règles les plus élémentaires d’hygiène augmente aussi  considérablement le risque de résistance des bactéries aux antibiotiques.

Les dangers sanitaires réels de l’abattage Halal sont minorés dans la cuisine traditionnelle arabe car les viandes y sont très cuites. Mais attention : amateurs de steak tartares ou de bavettes saignantes, vous mettez votre santé en danger, puisque vous avez une grande chance de consommer de la viande halal sans le savoir !

Les pouvoirs publics sont parfaitement au courant, ainsi la circulaire ministérielle du 23 avril 2007 impose que la viande des cantines soit fortement cuite. Enfants de nos cantines,, si vous ne trouvez que  de la semelle infâme dans vos assiettes, vous savez pourquoi !

L’abattage halal, symbole et conséquence de la barbarie intégriste.

L'abattage sans étourdissement préalable est interdit en Suisse depuis 1893, en Norvège depuis 1929, en Suède depuis 1937, au Danemark depuis 2014, ainsi que l'Islande et le Liechtenstein. Aux Pays-Bas les abattoirs halal et casher seront obligés d’étourdir l’animal si celui-ci n’a pas perdu connaissance dans les quarante secondes qui suivent l’égorgement. En dehors de l'Europe, la Nouvelle-Zélande impose l'étourdissement depuis 2010. Et Australie, la quasi-totalité des abattoirs pratiquent l'étourdissement avant l'abattage.
Jamais en retard d’une lâcheté, la Commission Européenne, contrairement à ce demandaient certains députés, a refusé de légiférer et a seulement publié quelques propositions, dont celle de « développer les recherches sur l’étourdissement réversible chez les ovins et les bovins », de « procéder à une évaluation du dispositif de traçabilité et en améliorer le fonctionnement », de « poursuivre le débat avec les communautés religieuses et les scientifiques au sein du comité national d’éthique des abattoirs », et enfin de « prévoir, sous le contrôle de l’État, une formation pratique des sacrificateurs et subordonner l’agrément religieux à la détention établie de cette compétence technique »…ce qui revient en fait à officialiser et maintenir l’abattage Halal ( un halal modéré !!!).

La situation de barbarie et de tromperie actuelle n‘a rien d’inévitable. Elle constitue tout d’abord une formidable régression, un désaveu et l’annihilation d’un combat de plus de cinquante ans, celui de l’ OABA (l'Œuvre d'assistance aux bêtes d'abattoirs). Se donnant pour mission que «les bêtes qui nous nourrissent aient une vie et une mort sans souffrance», l'Oaba fut à l'origine du décret de 1964 rendant obligatoire l'étourdissement des bêtes avant leur égorgement, un progrès décisif repris par Bruxelles en 1974, et aujourd’hui remis en cause, par la conjonction de l'industrialisation du marché de la viande et de la montée de l'intégrisme religieux. Et dans ces conditions il ne faut pas s’étonner que des associations plus activistes que l’Oaba s’imposent.

Mais surtout, les musulmans peuvent parfaitement se passer de l’abattage halal. Il existait depuis longtemps en France une possibilité de dérogation à la loi commune permettant à l'abattage rituel (kasher et halal) d'échapper à l’obligation d’étourdissement. Et depuis très longtemps, les musulmans de France ne s'en prévalaient pas, suivant les consignes de la Grande Mosquée de Paris qui acceptait l'étourdissement, comme beaucoup de musulmans progressistes en Europe (Danemark, Suède, Allemagne, Suisse, Autriche) ou même dans certains pays musulmans (Jordanie, Indonésie, Malaisie).

Mais la montée des Frères musulmans et leur emprise sur le Conseil français du culte musulman ont entrainé le décuplement de l'abattage halal, aujourd'hui pratiqué dans plus de la moitié des abattoirs pour ruminants. La massification de la dérogation a eu un effet démobilisateur, tant sur le personnel (pourquoi respecter la bête sur une chaîne quand on s'en passe sur une autre ?) que sur des patrons d'abattoir pressés par la guerre des bas prix et qui ont sauté sur l'occasion de faire de la dérogation la règle : généraliser l'abattage halal coûte moins cher que de faire deux chaînes distinctes en réduisant les frais de personnel et de nettoyage. Autre remarque : lorsque le Danemark a récemment défendu l’abattage halal, les autorités religieuses musulmanes du pays ont simplement fait savoir qu’ils se plieraient à la loi…

Cette barbarie en regain récent de l’abattage halal est un marqueur de la barbarie intégriste, non de l’islam. Cette formidable régression s’impose en raison de la propagande islamiste, de l’avidité de certains prêts à tout tolérer pour préserver leurs gains, mais aussi et surtout de  la lâcheté de la société française et de la plupart de ses intellectuels, se conchiant à l’idée d’être accusés d’islamophobie.

Rappelons la position de l’impeccable Charb (martyr de l’intégrisme islamiste)  : «Les élus de la République devraient militer pour l'interdiction totale de l'abattage rituel, non seulement au non de la souffrance animale, mais aussi parce que la loi doit être la même pour tous.»

L’abattage Halal doit être interdit, et surement pas servir de financement à l’islam en France.

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