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vendredi 12 mai 2023

Les leçons de l’ Eolien off shore au Royaume-Uni : Réalités, illusions, mensonges

 https://www.thegwpf.org/content/uploads/2017/09/OffshoreStrikePrice.pdf (2017)

Prix d’exercice de l’éolien offshore : que se cache-t-il derrière les annonces mirobolantes ?

Gordon Hughes est un ancien conseiller de la Banque mondiale et professeur d’économie à l’Université d’Édimbourg

Dans cet article remarquable de 2017 (tout était annoncé) Gordon Hughes ironise sur les titres triomphalistes de la presse et des ONG pro-ENR sur la baisse des prix de l’offre retenue (57,50 £/MWh contre 74,75 £/MWh en  2012) . Les tarifs des contrats for difference (FiTs CfD) sont très nettement inférieurs à ceux attribués en 2015 (114 £ contre  150 £ / MWh aux prix de 2012).

Donc triomphe des pro-ENR et de la presse trop facilement abusée :  “les coûts sous-jacents de l’éolien offshore sont en baisse, et les prix CfD indiquent un changement de paradigme soudain pour la technologie”.

Faux prix et vrais coûts : des CFD planchers et non plafonds,  une spéculation commerciale et pas une nouvelle ère

Eh bien, c’est faux : l’analyse statistique des données disponibles, couvrant 86 parcs éoliens offshore, suggère que le coût en capital de l’éolien l’offshore (£/MW installé) n’est en fait pas en baisse, puisque les coûts supplémentaires de déplacement nécessaires dans des eaux plus profondes compensent un réel mais modeste progrès technologique. 

“En fait, les projets sélectionnés au deuxième tour de l’appel d’offre ne sont presque certainement pas viables avec les faibles CFD offerts. “. Il doit donc y avoir une autre explication “Nous en déduisons que les développeurs considèrent le CfD comme une option peu coûteuse et sans pénalité pour le développement futur, et que, parce que le contrat est facilement rompu une fois le parc éolien construit, ils considèrent le prix comme un minimum et non comme un plafond. Si le prix du marché devait dépasser le prix contractuel, en raison de la hausse des coûts des combustibles fossiles ou d’une taxe sur le carbone, ils annuleraient le contrat CfD et prendre le prix plus élevé qui deviendrait disponible.

D’autre part, s’il n’y a pas de probabilité significative de prix de marché élevé, il est très peu probable que de nouveaux sites soient construits. Contrairement aux exagérations des médias, les prix bas des CfD  sont de la spéculation commerciale, et ne représentent sûrement pas l’aube d’une nouvelle ère pour l’éolien offshore et les énergies renouvelables.

Une presse crédule ou achetée ?

La couverture médiatique naïve des résultats des résultats des offres et des bas CFD pour l’éolien offshore a montré la crédulité étrange des journalistes et des régulateurs dans leurs annonces mirobolantes des nouvelles apparemment bonnes sur les énergies renouvelables.

“Dans la vie réelle – en dehors du secteur des énergies renouvelables – les journalistes financiers nous conseillent généralement de nous méfier de ce qui parait trop beau pour être vrai. Lorsqu’on offre à des investisseurs un rendement annuel garanti de 10%, le nom de Maddoff apparait très vite en subliminal et nous incite à nous tenir à l’écart. Les sacs à main ou les foulards  bon marché qui prétendent être fabriqués par Gucci ou Hermès sont généralement des faux. Mais dans les énergies renouvelable, situation est différente, et on nous encourage à croire que tout ce qui brille est vraiment de l’or “

Pour les esprits prudents ou curieux, il y a quelques problèmes, des faits qu’il convient de garder à l’esprit. Malgré ce que clame la publicité, les soumissionnaires ne s’engagent en fait pas à livrer l’énergie éolienne aux prix promis: il n’y a pas de pénalités dissuasives en cas d’incapacité de construire la capacité de production promise lors de la vente aux enchères.  Par ailleurs, un examen minutieux  de la section pertinentes de ces contrats, enfouies dans 540 pages de jargon juridique, révèlent qu’un  développeur qui a construit la capacité promise peut facilement abroger le contrat si le prix du marché de l’électricité semble susceptible de dépasser systématiquement le prix fixé dans le CfD. En fait, les titulaires de contrat seront fortement motivés à les  annuler et à payer une pénalité relativement modiques. En d’autres termes, du point de vue du développeur, le prix du CfD n’est pas un prix fixe, mais un prix minimum . Si les circonstances du marché changent et si les prix de gros augmentent, par exemple en raison de la hausse des coûts des combustibles fossiles ou de l’imposition d’une taxe carbone élevée, alors ils peuvent casser le CfD et profiter du prix du marché

Les coûts d’investissement éoliens offshore sont-ils vraiment en baisse?

Les média expliquent que les coûts d’investissement ont diminué, mais étonnamment, cette assertion n’est jamais étayée, et aucun détail des technologies qui auraient rendu ces progrès possibles n’est présenté.

Cependant, il y a maintenant assez de données disponibles pour faire une évaluation fiable des facteurs qui déterminent ces coûts au Royaume-Uni, et permettre d’identifier les tendances réelles des coûts en capital. Nous pouvons tirer nos propres conclusions sur ce qui a motivé les entreprises derrière ces parcs éoliens offshore pour faire des offres de prix aussi remarquables avec l’encouragement soigneusement formulé du gouvernement et de l’industrie des énergies renouvelables

De nombreux journalistes ont naïvement supposé qu’un prix d’offre inférieur devait indiquer un coût en capital inférieur pour la construction des parcs éoliens. Mais cela ne doit pas nécessairement être le cas. Là encore, il est frappant de constater qu’on ne trouve dans tous les discours positifs publiés jusqu’à présent, aucune données claires à l’appui de l’affirmation implicite selon laquelle le coût en capital est en train de baisser. C’est en soi tout à fait surprenant. Si cela  était réel , les entreprises  s’en serviraient dans leur communication afin d’en tirer un avantage commercial. Mais en fait la seule preuve fournie de la baisse du coût en capital est le prix du CfD lui-même, qui est, ainsi qu’on l’a vu plus haut, une preuve des plus équivoques.

Malheureusement, il y a une grave pénurie d’informations fiables sur les coûts d’investissement. De nombreuses estimations initiales sont ensuite révisées à la hausse avec nettement moins de fanfare médiatique. Par exemple, une annonce anticipée pour le parc éolien Borkum Riffgrund 2 (Allemagne mer du Nord) d’une capacité prévue de 450 MW, a vu son coût en capital estimé à 1,35 milliard d’euros. Une annonce boursière ultérieure relative à la vente d’une participation de 50% dans le développement impliquait un coût total de développement de près du double…

Conclusion

Les CfD annoncés pour Triton Knoll, Hornsea 2 et Moray East ne nous disent rien sur le coût réel de l’éolien offshore, et la couverture médiatique mettant en avant un « nouveau paradigme dans les énergies renouvelables » fait preuve d’une crédulité confondante. Que tant de journalistes aient  accepté ce récit sans aucun doute suscite de graves inquiétudes sur leur jugement .

Notre analyse des données sur les coûts en capital dans le domaine public montre que les réductions de coûts depuis 2013 ont été largement compensées par les effets de l’exploitation de sites de plus en plus profonds.


La hausse des coûts de l’éolien offshore pose un défi pour les énergies renouvelables  (2022)

https://www.cityam.com/a-green-price-to-pay-why-offshore-winds-rising-costs-pose-a-challenge-for-renewables/

L’inflation galopante, la stagnation de la croissance économique et la pression intense sur les chaînes d’approvisionnement en minéraux entrainent une forte augmentation des coûts de l’énergie éolienne.  La solution de décarbonation  « à long terme » du Royaume-Uni, la production éolienne offshore, est maintenant confrontée à de réels défis de rentabilité pour la construction de nouvelles turbines


C’est depuis 2015 le cinquième cycle d’allocation selon le principe du CfD : lorsque les prix de gros de l’électricité sont supérieurs au prix convenu dans le système CfD, les producteurs remboursent la différence.

Jusqu’à présent, le gouvernement a attribué 27 GW d’énergie à faible émission de carbone par le biais de CfD, soit assez pour alimenter 12 millions de foyers à travers le pays. Il a également vu le prix d’exercice de la production d’énergie renouvelable passer de 155 £ par mégawatt en 2015 à 37 £ par MWh l’année dernière. Le gouvernement vise à faire passer l’éolien offshore de 14 GW à 50 GW.

Cette baisse des prix en conjonction avec les pressions inflationnistes menace les marges des producteurs et devrait provoquer une augmentation des prix d’exercice pour la première fois

Le lobby ENR plaide pour plus de subventions 

Ana Musat, directrice exécutive de la politique et de l’engagement chez Renewable UK, a critiqué la promesse de financement de 205 millions de livres sterling du gouvernement pour le dernier cycle de CfD, la jugeant trop faible pour alléger la pression sur les entreprises énergétiques. Elle a fait valoir que les objectifs renouvelables du gouvernement risquent d’être compromis.  Les derniers tours d’enchères en Europe ont été décevants–aucune d’allocation en Espagne en novembre dernier.

Le gouvernement a ouvert une consultation sur les enchères d’éoliennes offshore, proposant que les avantages sociétaux des projets éoliens (??)soient pris en compte en même temps que les prix d’exercice pour les offres gagnantes, une idée d’actualité dans le contexte des vastes promesses de subventions dans la loi américaine sur la réduction de l’inflation (IRA). Une proposition largement soutenue par Renewable UK 

Cependant, d’autre préfèrent une concurrence libre permettant de choisir la technologie décarbonée la plus efficace 

Andy Mayer, analyste de l’énergie à l’Institute of Economic Affairs, un groupe de réflexion sur le marché libre, a fait valoir que « la meilleure voie pour une décarbonisation abordable est une concurrence impitoyable sur les prix ». Cela signifierait une augmentation des coûts des énergies renouvelables à court terme, mais permettrait également une concurrence loyale avec d’autres industries telles que le nucléaire, l’hydrogène, les batteries et les technologies d’atténuation des émissions de carbone. 

« Le gouvernement doit maintenir une indifférence inébranlable à l’égard des plaidoyers spéciaux des intérêts particuliers avec des plans de croissance fantasmés. Le climat ne se soucie pas de savoir où ou comment le carbone est économisé, ou à qui appartient l’entreprise, et le gouvernement ne devrait pas le faire non plus. La seule croissance verte durable vient de vraies entreprises qui inventent des choses que d’autres veulent acheter, pas de subventions »,. 

Pertes et licenciements chez les fabricants éoliens. Modifier les CfD ? 

Kathryn Porter, consultante en énergie chez Watt Logic, a noté que les fabricants de turbines subissent des pertes importantes… les directeurs généraux d’Orsted et de Siemens Gamesa ont averti que le statu quo n’était pas viable, reconnaissant qu’ils ne pouvaient pas continuer à soutenir des projets déficitaires. 

Mme Porter a fait valoir que cela « fera inévitablement monter les prix dans le CfD ». Elle a également averti que l’énergie éolienne souffrait d’un défi à long terme avec des besoins en capital élevés avec un risque de ne pas récupérer leurs coûts d’investissement en raison de l’intermittence de leur production. 

Mme Porter a appelé à développer un nouveau type de CfD où le soutien aux parcs éoliens serait basé sur les besoins plutôt que sur le potentiel de production.

« Ce nouveau type de CfD permettrait de récompenser la flexibilité - c’est-à-dire que les aérogénérateurs feraient varier leur production en fonction des besoins (si possible compte tenu des conditions météorologiques) au lieu de recevoir des frais de réduction de production.  Avec les augmentations massives des coûts d’équilibrage résultant de l’augmentation de la production intermittente d’énergie renouvelable, cela pourrait être un moyen de gérer cette variabilité plus efficacement. »

NB : En septembre 20222, Siemens Gamesa a annoncé le licenciement de 11% de ses effectifs.

Les chaines d’approvisionnement, une grande fragilité pour l’éolien off shore (avril 03)

https://www.cityam.com/government-risks-higher-wind-power-as-industry-slams-lack-of-funds-for-auction-round/ 

La dernière fenêtre d’enchères en cours pour les projets éoliens offshore pourrait entraîner une hausse des prix de production et une pénurie de soumissionnaires, a averti le principal organisme de l’industrie éolienne du Royaume-Uni.

Renewable UK a déclaré  que le gouvernement n’avait pas engagé suffisamment de subventions pour tenir compte des pressions de l’inflation sur les minéraux critiques, les chaînes d’approvisionnement et le financement des développements éoliens, Un porte-parole a déclaré: « Comme toutes les parties de l’économie, le secteur de l’énergie est touché par les impacts de l’inflation, le coût des principaux intrants et produits de base, comme l’acier et le cuivre, atteignant des niveaux record au cours des 18 derniers mois. Il est difficile de dire où iront ces prix à l’avenir, mais l’impact à court terme est que les nouveaux parcs éoliens sont confrontés à des coûts plus élevés.”

Le référent de l’éolien offshore Tim Pick,  nommé par le gouvernement pour évaluer le secteur a fait valoir que des prix bas et durables dans le secteur des énergies renouvelables seraient difficiles à maintenir dans l’environnement économique actuel....« Nous devons reconnaître qu’en raison des contraintes de la chaîne d’approvisionnement ainsi que de l’augmentation des coûts du capital, il est peu probable que les prix d’exercice des CFD pour l’éolien offshore à fond fixe poursuivent leur trajectoire descendante ». 

Adam Bell (Stonehaven) a déclaré qu’il s’attendait à ce que les prix de la production augmentent, principalement parce que la demande dépassera durablement et pour longtemps les capacités des chaînes d’approvisionnement britanniques, le gouvernement visant une augmentation de 14 GW à 50 GW d’ici la fin de la décennie. « Je pense que certains des coûts plus élevés induits par l’inflation n’auront un impact qu’à court terme, mais la demande très élevée vers la fin de la décennie continuera d’avoir un impact sur les prix. Ce qui sera intéressant, c’est la mesure dans laquelle la chaîne d’approvisionnement se développera pour répondre à cette demande et, ce qui est important politiquement, où cette mise à l’échelle se produira »

Stuart Dossett, conseiller politique principal au groupe de réflexion Green Alliance, a suggéré une taxation plus favorable pour les énergies renouvelables. “Accorder aux énergies renouvelables une déduction pour investissement dans le prélèvement sur les bénéfices, comme celle accordée aux producteurs de pétrole et de gaz dans leur taxe sur les bénéfices exceptionnels, est une première étape pour minimiser le risque d’échec des enchères.”



Les promesses fallacieuses d’emploi dans l’éolien off shore en Ecosse (Avril 2023) 

https://www.heraldscotland.com/news/homenews/23489568.offshore-wind-delivers-one-tenth-jobs-promised-ministers/ 

Il y a dix ans, le gouvernement écossais proclamait  qu’il visait à devenir” l’Arabie Saoudite des Energies renouvelables” et le leader de l’Europe avec environ 28 000 emplois rien que dans l’éolien offshore. 

En réalité, l’éolien off shore n’a fournit qu’un dixième des emplois alors  promis par le dirigeants et ministres écossais soit selon les dernières estimations officielles (2021),  3100 emplois à temps plein dans l’éolien offshore.

Le syndicat GMB Scotland a écrit au secrétaire à l’énergie, Neil Gray, pour demander un sommet urgent afin de s’assurer que le pays ne continue pas à se tromper dans la révolution des emplois verts. Une lettre qui  a coïncidé avec le voyage de M. Gray au Japon pour une visite commerciale visant à encourager de nouveaux investissements japonais dans les énergies renouvelables écossaises. Le GMB que M. Gray « n’a pas besoin de faire le tour du monde » pour créer des emplois dans les énergies renouvelables en Écosse et a rappelé que le nombre d’emplois créés dans l’éolien offshore n’a pas suivi le montant des revenus générés - pointant un écart de 16 000 emplois entre les prévisions et ce qui a été effectivement réalisé. Le GMB réclame que davantage de turbines et autres infrastructures pour les parcs éoliens au large des côtes écossaises soient effectivement construites en Ecsse pour ycréer plus d’emplois. Le”s éoliennes sont en Ecosse, les profits sont ailleurs (

Selon les dernières estimations de l’Office of National Statistics, en 2014, chaque million de livres sterling de  CA réalisés par les entreprises éoliennes offshore s’est traduit par sept emplois, en 2021, ce chiffre a chuté à un seul emploi pour 1 million de livres sterling de chiffre d’affaires . Alors que le chiffre d’affaires de l’éolien offshore a été multiplié par plus de 27 au cours des sept années précédant 2021 - de 95 millions de livres sterling à 2,594 milliards de livres sterling, le nombre d’emplois n’a augmenté que de près de quatre fois et demie, passant de 700 à 3100.

Lors du sommet de la COP26 en 2021, Scottish Enterprise a signé un accord avec Marubeni Corporation, basée à Tokyo, pour explorer les opportunités de parcs éoliens flottants et d’hydrogène vert. Une autre société japonaise, Mitsubishi, est déjà un investisseur dans le plus grand parc éolien offshore en exploitation d’Écosse, Moray East, qui a été mis en service l’année dernière. La  Chine et des Émirats arabes unis, qui ont présidé aux préoccupations en matière de droits humains, figurent parmi les grands  bénéficiaires de la révolution verte écossaise.  Le Herald a révélé que les gouvernements étrangers, y compris la Chine, bénéficient déjà de plus de 200 millions de livres sterling de bénéfices annuels.  Les éoliennes sont en Ecosse, les profits ailleurs (la liste des bénéficiaires  comprend également la France, la Norvège, la Suède et la République d’Irlande)

Gary Cook, l’organisateur principal du syndicat GMB pour l’ingénierie et la fabrication, a déclaré que l’incapacité à créer et à protéger des emplois d’ingénieurs pendant la transition vers les énergies renouvelables est « abjecte et est devenue un embarras national ».

Les synndicats se sont également battus contre la très controversée concession des travailleurs de l’éolien offshore (OWWC), qui permet l’emploi de ressortissants étrangers à des conditions salariales et sociales minimales  sur des projets éoliens. Celle-ci va être abrogée.

NB :  Voire également https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/04/les-laisses-pour-compte-de-la-transition-verte-ecossaise_6100878_3244.html

Extraits

“Projet NnG (opéré par EDF), à 15 kilomètres au large de Methil...  “85 % des fondations des éoliennes de NnG sont fabriquées en Indonésie, à l’autre bout de la terre. Elles devront être amenées sur des barges géantes, tournant au diesel, c’est absurde... Seagreen (à une trentaine de miles plus au sud) fait travailler des sociétés chinoises, et Moray Est a passé commande aux Emirats », d

Richard Hardy, secrétaire pour l’Ecosse du syndicat Prospect, cite le cas du projet éolien Beatrice, au nord d’Inverness, piloté par le norvégien SSE, « qui a salarié des Philippins, des Indiens et des travailleurs d’Europe de l’Est en les payant de 2 à 3 livres de l’heure, bien au-dessous du salaire minimum au Royaume-Uni, qui ne s’applique pas au-delà des 3 miles nautiques. Comment lutter contre ces pratiques d’esclavage moderne ? »

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