Viv(r)e la recherche se propose de rassembler des témoignages, réflexions et propositions sur la recherche, le développement, l'innovation et la culture



Rechercher dans ce blog

jeudi 7 mai 2020

Didier Raoult : Pourquoi il doit finir devant un tribunal et pourquoi il faut arrêter les essais HCQ


Un gros problème de méthode

Bon, je vais pas ici reprendre l’ensemble de la littérature suscitée par l’ahurissant et criminel, et interminable  pêtage de plomb du Pr Didier Raoult, envoyant balader toute saine méthode et éthique scientifique, passant en mode gourou sur une communication inqualifiable etc. Seulement le principal !

En ce qui concerne les critiques purement médicales, vous pouvez-vous reporter au fil remarquable twitter de @medicus et de ses contributeurs, commentateurs et ami,  très pédagogiques, très clair (comme quoi, on peut faire de la pédagogie avec twitter, même s’il y faut un thread complet) ; par exemple,

On peut- il faut aussi – lire l’article remarquable, courageux et synthétique de Damien Barraud , Médecin réanimateur en unité Covid-19 au CHR de Metz-Thionville, venu, malgré les menaces de procès du grand gourou, lui river son clou dans La Marseillaise :


Extraits : « il ne mâche pas ses mots concernant le professeur Didier Raoult, dont il estime que sa communication gêne le travail des médecins face à l’épidémie de coronavirus. "Très tôt, dès le début de l'arrivée des patients et de la communication de l'IHU, certains médecins conventionnels demandent de prescrire cela. On a dû (mettre en place une politique), faire des réunions et perdre du temps sur quelque chose qui n'aurait pas dû arriver car à cette heure il n'y a pour l'heure aucune preuve tangible d'une quelconque efficacité pour avoir un effet bénéfique chez les malades en général…

Il y a eu également des conséquences pour nos rapports aux malades et aux familles, qui nous ont demandé parfois de manière très véhémente de prescrire de l'hydroxychloroquine, en nous menaçant de procès si nous ne le faisons pas. Entre le stress et la pression, cette polémique a généré une ambiance pesante, dont nous nous serions bien passés tant le climat était déjà difficile. Enfin, cela entrave la bonne marche de la recherche, certains patients refusant de recevoir d’autres traitements. Mais la pression a été telle que le gouvernement a du lâcher la bride lorsqu'un bâteleur annonce sur la place publique qu'il dispose d'un traitement miracle, et que ce serait "l'infection respiratoire la plus facile à traiter".

Le décret gouvernemental concernant la prescription de l'hydroxychloroquine est le témoin de cette prise d‘otage. Dans un fonctionnement normal, la communauté scientifique auraît dû s’élever et mettre fin à tout cela. En 2017, un rapport du haut Conseil de l’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (HCERES), a pointé de graves dysonctionnements au sein de l'IHU Méditerranée infection, suffisants pour entraîner en 2018 la perte de labellisation INSERM et CNRS. Dès 2006, des faits d’inconduite scientifique ont été mis au jour, et entrainé une interdiction transitoire de publication scientifique par l’American Society of Microbiology, et de nombreux commentaires sur le site PubPeer par des scientifiques du monde entier. Concernant la publication de sa première étude sur son traitement contre la Covid19, il n'y a probablement pas eu de reviewing, l'éditeur en chef de ce journal étant le bras droit de Raoult. Lorsque l'étude a été publiée dans Pubpeer, beaucoup de scientifiques ont pointé les anomalies de ce travail. Et l'équipe de Didier Raoult ne répond pas à ces questions. L’International Society of Antimicrobial Chemotherapy, société savante à laquelle appartient le journal scientifique ayant publié ce travail, a même pris ses distances cette semaine, en émettant une note exprimant la mauvaise qualité de cette publication qui n’aurait pas dû être publiée

Dans son dernier papier, il inclut 2 enfants de dix ans, ce qui est une entorse éthique grave, parmi d‘autres. En plus d'être une faillite scientifique, ces travaux sont une faillite éthique. Si la recherche clinique est réglementée, s'il existe des règles méthodologiques qui ont été élaborées avec le temps, ça n’est pas pour rien, mais pour produire de la meilleure science. Sa manière de communiquer va à l’encontre du code de déontologie médicale, qui prévoit que le médecin doit faire preuve de prudence, de ne faire état que de données confirmées, et pas de publicité..

Que pensez-vous de la prise à témoin de l'opinion publique sur les réseaux par le professeur Raoult ?

C'est une sorte de braquage scientifique. Quand on communique très vite comme étant un sauveur, on prend tout le monde en otage : le gouvernement et les citoyens. Son argument d'autorité et d'expertise cherche à asseoir un appui populaire, au détriment de celui de ses pairs. C'est du populisme médical. On dit et on donne aux gens apeurés ce qu’ils ont envie d’entendre et de recevoir : un test et une pilule. La médecine n'est pas un barnum à la télé..

Que regrettez-vous dans cette polémique ?

Tout. Tout le déroulement de ce cirque dont nous n’avions pas besoin dans cette periode si difficile. Et je regrette que les médias entretiennent cela plutôt que d’être apaisants. Il faudrait que les médias soient dans un mouvement éducatif, afin d‘élever les gens, leur apprendre a critiquer, prendre du recul, pour ne pas tomber dans la premère croyance. Des journalistes ne jouent pas ce rôle en la matière. Lancer des sondages, demander son avis à tout le monde sur un plateau, est irresponsable. Du coup les gens, en grand stress dans cette période, se raccrochent au premier qui leur donne de l'espoir. Ce n'est pas déontologique. Plus la période est grave, plus nous nous devons, nous tous, médecins, chercheurs, soignants, comme journalistes, de garder la tête froide et de travailler de manière rigoureuse. »

Bon, rien à ajouter, Merci Monsieur !

Une communication (propagande) de type sectaire, anti-scientifique, populiste

Ou comment d’excellents esprits (Michel Onfray) ou de moins bons (beaucoup dont Laurent Mucchielli) ont pu se laisser piéger par la rhétorique de Raoult…en raison de leur manque de formation scientifique de base tout simplement.
Et aussi de leur ignorance de l‘histoire même récente des sciences, car toute l‘histoire Raoult et Chloroquine est en fait un remake presque exact de Philippe Even et cyclosporine, à propos du Sida. Même grand mandarin disjonctant, même hystérie impliquant les pouvoirs publics, même rhétorique populiste, anti-élite, anti-méthode, anti-industrie pharmaceutique

 Sur Raoult et media, excellent et très fouillé texte d’ Odile Fillod

Extraits : « Le directeur de recherche en sociologie Laurent Mucchielli a publié sur son blog un texte dénonçant la médiocrité médiatique et les intérêts pharmaceutiques se cachant selon lui « derrière la polémique Raoult ». Ce texte ayant participé à la désinformation et au complotisme délétères provoqués par les déclarations de Didier Raoult, pâtissant d’un fort biais de confirmation et d’une absence de vérification des informations, m’a d’autant moins laissée indifférente que j’y suis citée. Ma réponse à cette mise en cause me donne l’occasion d’exposer les faits qui sont au cœur de ce qu’il convient plutôt d’appeler l’affaire Raoult….
« [Q]uel dramatique temps perdu pour les malades ! », s’exclame Laurent Mucchielli dans un billet intitulé « Derrière la polémique Raoult, médiocrité médiatique et intérêts pharmaceutiques », publié le 29 mars 2020 sur son blog hébergé par Médiapart. Car il sait, quant à lui, que « les médicaments contenant cette molécule (l’hydroxychloroquine) […] peuvent être efficaces à certains stades de l’infection (au début) et chez au moins une partie des malades ». Selon lui, « nous n’avons rien d’autre à proposer aux malades » – car comme on le sait, les médecins regardent les bras ballants les malades dépérir, au point qu’on se demande bien pourquoi on les envoie à l’hôpital –, et il n’y a « donc pas à hésiter une seconde, il faut autoriser tous les médecins à s’en servir ». Puisque Laurent Mucchielli ne milite pas pour qu’on supprime tout encadrement par l’Etat de l’administration de n’importe quoi à n’importe qui, c’est qu’il sait en outre que les bénéfices d’une telle libéralisation de cet usage de l’hydroxychloroquine excèderaient ses effets néfastes.

Et d’où lui viennent ces savoirs ? C’est simple : « c’est ce qu’une équipe de spécialistes de réputation mondiale crie à qui veut l’entendre depuis plusieurs semaines ». Selon Laurent Mucchielli, Didier Raoult et son équipe s’époumoneraient donc en vain depuis des semaines alors qu’ils ont à l’évidence raison – c’est si évident que même lui le voit, et pourtant il n’est « pas infectiologue ni microbiologiste », précise-t-il. Didier Raoult défendrait donc ce qui relève à la fois de l’évidence et de la plus élémentaire humanité – faire ce qui peut facilement être mis en œuvre pour sauver des vies –, et pourtant d’innombrables observateur-ices expert-es et à leur suite les autorités de santé concernées[, l’académie nationale de médecine et celle de pharmacie[, diverses sociétés savantes, les expert-es consulté-es par le gouvernement, et même Sanofi, qui commercialise cette molécule en France, ont jugé douteux le caractère favorable du rapport bénéfices/risques de l’administration d’hydroxychloroquine aux personnes infectées par le Covid-19 et recommandé d’attendre les résultats d’essais cliniques bien menés. Comment est-ce possible ?

Le problème lorsqu’on ne connaît rien à un sujet et que les opinions de diverses « autorités » divergent, c’est qu’il n’est pas aisé de savoir quoi penser. Notez bien qu’on n’est pas obligé d’avoir un avis, et encore moins de l’exprimer publiquement. On peut être lucide sur son incompétence et se taire. On peut aussi faire l’effort de vérifier les allégations des un-es et des autres qui sont à sa portée (en l’occurrence, pas mal de vérifications étaient rapides à faire et à la portée de n’importe qui), voire essayer d’acquérir les connaissances permettant de se faire par soi-même une opinion directement fondée sur les données scientifiques disponibles – c’est ce type de démarche que j’essaie d’accompagner sur le présent blog. Mais le directeur de recherche en sociologie est au-dessus de cela : il a la science infuse, et une explication à délivrer.

Je ne suis pas complotiste, mais…

Ce n’est pas un complot qui fait que Didier Raoult n’est pas écouté, non : « je n’ai rien d’un complotiste », affirme Laurent Mucchielli. Néanmoins, il estime que les « querelles d’experts » à ce sujet « cachent non seulement quelques probables rivalités égotiques […], mais probablement aussi des enjeux financiers pour l’industrie pharmaceutique et des conflits d’intérêts chez nombre de ces savants. Et ceci n’est pas une surprise ». Certes, j’imagine que ce n’est pas une surprise pour lui de trouver la confirmation de ses préjugés dans le texte « longuement étayé » qu’il publie parce que lesdits préjugés y sont exposés.

J’imagine qu’il doit être reposant de vivre installé dans une bulle informationnelle dont on ne questionne ni la pertinence ni la qualité des sources, de croire y voir clair lorsqu’on remplace la recherche, la vérification et l’analyse rigoureuses des faits par la superposition à une image de ceux-ci de la grille d’analyse qu’on s’est forgée, et d’être rempli de certitudes toutes faites ou construites par des raisonnements circulaires. Ces façons de « s’informer », de « penser » et ultimement de se positionner dans le débat public sont répandues, et on peut hélas les rencontrer y compris dans le milieu académique. Ce n’est pas la première fois que je le constate, et assurément pas la dernière. »

Et la très remarquable Odile Fillod de rappeler la chronologie de l’affaire et les points saillants de la crasse incompétence et de la malhonnêteté de Raoult :
Le consensus scientifique censé étayer les affirmations tonitruantes de Didier Raoult - Quid des « publications scientifiques chinoises qui appuient l’utilisation de l’hydroxychloroquine » ? - Les quinze essais chinois recensés dans l’article à l’origine du scoop de Raoult du 25 février.- Inconduite scientifique et autres mauvaises pratiques de recherche - Citations biaisées ou trompeuses ; - Exclusion sélective, interprétation frauduleuse et autres pratiques douteuses - L’invention de l’effet certain de la combinaison hydroxychloroquine/azithromycine- Violation de protocole lié à l’expérimentation humaine- Communication trompeuse scandaleuse- Irrespect de la déontologie médicale

Bravo Madame, rien à ajouter, c’est factuel, clair précis, pédagogique, sans concession mais faut-il le dire avec une certaine stupeur et un certain accablement  parfaitement exact et bien qualifié  et sur tout. Et au-delà des faits, une réflexion intéressante, à poursuivre certainement. Merci Madame, par ces temps de délire, ce fut réconfortant de vous lire !

Un rappel succinct et violent  des faits et une conclusion

1) - La Chloroquine et l’hydroxychloroquine avaient dejà été étudiés par les Chinois, qui avaient conclu, contrairement à ce que proclame Raoult à un manque de preuve d’efficacité. Et abandonnés.

2) - Raoult a effectué trois études, dont la dernière sur 1000 patients qui ne sont absolument pas exploitables, ne montrent rien et ne peuvent rien monter parce qu’il travaille tout simplement comme un porc et un porc assassin qui met en danger ses patients pour rien.
Des patients disparaissent sans explication, passent d’une étude à l‘autre, pas de groupe comparateur,  c‘est du grand n’importe quoi, purement et simplement scandaleux, de la merde intégrale.

3) - C’est tellement n’importe quoi que même le journal qui a publié la première étude, alors que les premiers reviewers étaient des proches de Raoult s’est désavoué, et d’une manière assez brutale. "

the article does not meet the Society’s expected standard, especially relating to the lack of better explanations of the inclusion criteria and the triage of patients to ensure patient safety


4) - C’est tellement n’importe quoi qu’il n’y a pas de groupe contrôle. Or, pourtant un précédent avec la choloroquine aurait dû alerter : à La Réunion lors de l’épidémie de Chikungunya en 2005-2006, la chloroquine a été utilisée pour traiter le virus, car elle avait eu de bons résultats en laboratoire (essai in vitro).
Lorsqu’elle a été administrée à des vrais malades (essai in vivo), non seulement la chloroquine n’a montré aucune amélioration, mais en plus elle a entraîné des complications chroniques plus fréquentes que chez ceux qui n’avaient pas reçu le traitement...!
Eh oui, parfois, il vaut mieux être dans le groupe placébo (ou témoin, s’il n’y a pas de vrai placébo)

5) C’est encore plus tellement n‘importe quoi que la première des premières choses, lorsqu’on veut tester une hypothèse comme celle de la chloroquine c’est quand même de vérifier les propriétés pharmacocinétiques (la concentration de la molécules dans le sang ou organes spécifiques après administration) et de vérifier que les doses administrés peuvent avoir l’effet attendu. Et alors là, ça m’a scotché, et réellement montré à quel point ce type était un clown, Raoult ne l’a même pas vérifié.
Et quand quelqu’un s’y est collé…

 « Des mauvais résultats qui dès le début étaient prévisibles au regard de la pharmacocinétique, cette discipline qui étudie l’évolution des concentrations du médicament dans l’organisme. « La raison est simple. Les doses qu’il faudrait utiliser pour atteindre l’efficacité supposée de l’hydroxychloroquine sont tellement énormes, qu’elle tuerait les patients à coup sûr », indique le professeur Mathieu Molimard spécialisé en pneumologie et en pharmacologie, chef de service de Pharmacologie Médicale du CHU de Bordeaux….
Les différentes études in vitro montrent que l’EC50 de l’hydroxychloroquine varie d’environ 1 micro Molaire (µM) à 13 µM, soit converti en microgramme/litre (µg/l), 335 µg/l à 4355 µg/l*. En tenant compte d’un « volume de distribution » de 40.000 litres (volume pharmacocinétique dans lequel semble se diluer l’hydroxychloroquine si on mesure l’effet d’une dose sur l’évolution de la concentration dans le plasma), il faudrait théoriquement au minimum 67 comprimés de Plaquenil dosé à 200 mg soit 13.400 mg, pour avoir une concentration dans le plasma et la salive (les virus se trouvant dans les postillons) comparable à celle minimale nécessaire in vitro (1µM). « Or, la posologie habituelle, est de 1 à 2 comprimés par jour voire 2 à 3 maximum dans le traitement du lupus, soit 600 mg.
On ne peut pas arriver à donner une telle dose même sur une semaine. Dans le traitement du Covid-19, un essai mené en Chine est monté à 1000 mg par jour. A 2000 mg c’est la mort assurée », s’empresse de rappeler Mathieu Molimard.
En plus, une telle dose de 67 comprimés serait non seulement mortelle, mais certainement insuffisante pour avoir un effet in vivo contre le virus…. Dans le cadre d’un traitement efficace, l’objectif est plutôt d’atteindre l’EC90 donc des concentrations d’au moins 10 µM. Il faudrait donc encore augmenter la dose. A combien de comprimés ? Ce n’est plus la peine de calculer, tant le chiffre est déjà invraisemblable. Donc en résumé, il faudrait entre 60 et 800 comprimés de Plaquenil pour atteindre seulement la moitié de l’efficacité de ce médicament. Or, une dose de 10 comprimés est déjà mortelle !
Merci M. Molinard, vous êtes courageux d’avoir fait face à la meute déchainées des adeptes fascinés par le gourou !!!

6) Séparément la chlroquine et l’Azythromycine ont déjà des effets très dangereux et parfois mortels sur le rythme cardiaque. Ensemble, l’association est interdite !
Le 26 mars, le gouvernement a autorisé le traitement par hydroxychloroquine des patients atteints par le Covid-19. Depuis, 54 cas de troubles cardiaques, dont 4 mortels, ont été recensés en France chez des malades prenant ce traitement. Ils ne seraient que « la partie emergée de l’iceberg ».
Une étude soumise au plus grand journal médical au monde New England Journal of Medicine retrouve une aggravation des malades sous Hydroxychloroquine par rapport aux non traités. Le centre de pharmacovigilance de Nice alerte sur les effets indésirables graves de l'hydroxychloroquine


Mais ça, c’est à Nice ! Parce que, à Marseille, rien , nib de nib, aucun effet indésirable signalé ! Ca, c’est du localisme ! Commentaire@medicus: « Pas un seul effet indésirable. Alors que la collecte des effets indésirables est une obligation et que même avec des placebos on trouve des effets indésirables. Combien d’article du code de santé publique l’équipe de Raoult va dégommer ? »

7) un comportement de délinquant.
Inclure des enfants de 10 ans couvert pas le critère d’exclusion = 3 ans de prison, 45keurs d’amende Et même s’ils font partie du groupe témoin, c’est interdit !!!!)
- Maquiller une étude interventionnelle en observationnelle pour ne pas demander l’autorisation de l'ASM :1 an de prison et 15keurs d’amende
- Le consentement des patients et de leurs proches, c’est pas facultatif ! Ah mais pardon, c’était pas interventionnel, juste observationnel etc….
Il existe au moins deux cas, au Brésil et aux USA où Raoult a trouvé des disciples qui ont agi de la même façon. Sanction immédiate : privés de leur poset, en attendant en=unjugement.

« Medicus sam., mai 02, 2020 : Aux Etats-Unis, les essais sauvages sont poursuivies immédiatement par le Ministère de la Justice. Alors qu'en France, on envoie Emmanuel Macron pour féliciter les responsables de l'essai d'avoir commis des faits qualifiables de délit pénal ! »

La place de Raoult est maintenant devant un tribunal, et il doit être débarqué immédiatement de ses fonctions.

On résume : 1) une molécule faiblement active in vitro, comme elle l'est sur des dizaines de cibles... et comme qes milliers d'autres le sont in vitro ; Une pharmacocinétique, pas faite par Raoult hein, qui montre qu'il s' en faut de plus de 40 pour que la concentration active puisse être atteinte in vivo ; 3)Une toxicité avérée et potentialisée avec l'AZ et donc déjà de multiples études (Chine, US, Suède…) dont aucune, absolument  ne montre un effet clair ... à chaque fois, bruit de fonds

Et le problème c’est que avec l’hystérie qu’il a créé, Raoult exige maintenat que l’on démontre, non pas que le chloroquine est active dans telle ou telle condition raisonnable, mais  que l’on démontre son  inactivité. C’est d’une perversité et d’une stupidité rare.

Alors, on en sait suffisamment, En fait l'urgence est d'arrêter les essais Chloroquine qui constituent une perte de chance scandaleuse pour les patients, de débarquer Raoult de ses responsabilités et de l'envoyer devant un tribunal. Pendant ce temps, à Marseille...déjà de multiples études dt aucune ne montre un effet... a chaque fois, bruit de fonds 4)Une toxicité avérée et potentialisee avec l'AZ 1)une molécule faiblement active in vitro, comme elle l'est sur des dizaines de cibles... et comme des milliers d'autres 2)Une pharmacocinétique, pas faite par Raoult hein, qui montre qu'il s' en faut d'environ 40 pour que la concentration active puisse être atteinte in vivo1)une molécule faiblement active in vitro, comme elle l'est sur des dizaines de cibles... et comme des milliers d'autres 2)Une pharmacocinétique, pas faite par Raoult hein, qui montre qu'il s' en faut d'environ 40 pour que la concentration active puisse être atteinte in vivo1)une molécule faiblement active in vitro, comme elle l'est sur des dizaines de cibles... et comme des milliers d'autres 2)Une pharmacocinétique, pas faite par Raoult hein, qui montre qu'il s' en faut d'environ 40 pour que la concentration active puisse être atteinte in vivoet l'urgence est maintenant d'arrêter les essais Hydroxychloroquine qui n’ont aucun rationnel, et qui constituent une perte de chance scandaleuse pour les patients, et non seulement une perte de chance, mais un risque certain . Et, encore une fois, de débarquer Raoult de ses responsabilités et de l'envoyer devant un tribunal.

Pendant ce temps, à Marseille même, mais pas seulement, d'autres mènent de vraies études, avec un rationnel solide...
Par exemple Eric Vivier ou l'anti Raoult, pour un essai avec un vrai rationnel sur un anticorps anti inflammatoire très spécifique (avdoralimab). Une vraie étude, bien interventionnelle, ansm compatible, randomisée…

"Les auteurs de l’étude vont donc mener des tests randomisés sur 108 sujets âgés de 18 à 80 ans"


Et là où Raoult devient vraiment haïssable, c’est que le buzz, la désinformations, les mensonges, sa propagande de gourou passé complètement à l’ouest gênent le recrutement de telles études

Bon, tines, pour terminer sur le prophète Raoult :




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Commentaires

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.