un certain nombre de faits récents et d’argumentssemblent pertinents et efficaces
1) Biodiversité A Saint-Brieuc , dérogation de perturbation
intentionnelle et de destruction de 59
espèces protégées (54 oiseaux marins, 4 dauphins et un phoque) acceptée, y
compris pour des espèces en danger critique d’extinction ( Puffin des Baléares).
C’est déjà « passé comme crème », avec la Raison Impérative d’Intérêt
Public majeur et un seul débat par façade maritime et non par parc, ce sera
encore pire. Par sa situation spéciale et la présence de grands corridors de
migration des faunes marines et
aériennes particulièrement le long des
côtes atlantiques, la France a une
responsabilité particulière de présevation de la biodiversité marine
Au prétexte de lutter contre le changement climatique, les promoteurs de
l’industrie éolienne en mer se voient accorder des passe-droits qui seraient
refusés à n’importe quelle autre industrie
Lorsque des écologistes
habituellement pas très aimés des pêcheurs et des pêcheurs se retrouvent pour
lutter ensemble, c’est peut-être qu’il y a des raisons sérieuses. Or c’est le
cas de Sea Shepherd qui rejoint, à
Saint-Brieuc et sur Bretagne SUD les pêcheurs en lutte contre les parcs éoliens :
« L’éolien off shore : « une menace imminente d’une ampleur telle
qu’elle hypothèque l’avenir de la vie marine côtière …Nous ne sommes pas à
la hauteur des responsabilités qui nous incombent »
2) Beau numéro de confusion et d’enfumage du ministère (‘ Agnès Panier Runacher) appelant à rejeter l’amendement du Sénat sur la distance minimale de 40 km
aux côtes
a) « La France est en retard sur le développement de l’éolien
marin », Ben non, les
côtes françaises ( fonds rocheux, fortes déclivités contrairement à la Mer du Nord)
ne se prêtent pas du tout à
l’éolien posé. Et quant à l’éolien flottant, il existe en Europe un parc
expérimental de 3 éoliennes au Portugal, un autre parc en Ecosse en fonctionnement de 3 éoliennes (Hywind
Scotland) et est en cours de
raccordement un parc de 7 éoliennes en Norvége ( Hywind Tampen). Et c‘est tout.
Alors, le retard est quand même relatif
b) « La technologie flottante, bien que prometteuse, n’est pas
encore mature » Ben oui , et d’ailleurs il y a au mpins cinq
technologies différentes possibles pour les flotteurs mais alors pourquoi se lance-t-on directement dans des parcs de
60 éoliennes au lieu de commencer par des projets pilotes comme prévu
c) « L a ministre prétend que l’éolien flottant ne permet pas de
s’éloigner de plus de 40 km des côtes « . Ben non, Technip et d(autres sociétés sde services
pour les gaziers et pétroliers off shore ont afformé le contraire lors du Débat
EOS ( Eoliennes flottantes en Méditerrannée. Et manque de bol, un des 3 pacs en
Europe, Hywind Tampen est à 140 km des côtes et par 200 mètres de fond. En
réalité, ça ouvre de beaux espaces plus loin des côtes sur le plateu
continental atlentique
3) A quoi sert l’éolien off shore !
Des projets en définitive
nuisibles pour le climat (en raison d’un back-up fossile indispensable),
économiquement aberrants, dangereux pour la sécurité d’approvisionnement et
ravageurs pour nos paysages, la biodiversité et l’économie locale, en
particulier la pêche.
a) le nucléaire fournit en base
et il ya du vent . Priorité d’injection, l’éolien se substitue au nucléaire qui
de toute façon tourne : idiot climatiquement, aberration économique,
mauvais écologiquement ( occupation de l(‘espace, influnece sut la biodiv)
b) le nucléaire ne suffit pas à
passer une pointe de consommation et pas de vent ( typique des situation
les plus tendues, anticyclone hivernal et pas de vent) : ca sert à rien
c) le nucléaire ne suffit pas à
passer une pointe de consommation et il ya du vent sur toute l’Europe du Nord.
Les productions allemandes, danoises, Pays-Bas, UK sont plus que suffisantes
d) le nucléaire ne suffit pas à
passer une pointe de consommation et il y n’ a du vent que sur les côtes françaises… Ca arrive
quand ? On a besoin de 50 parcs off shore pour ça ?
4) Problèmes de sécurité nationale et de sécurité pour la navigation
a) Qui sera le premier ministre
à « déplorer » ( tout en chérissant les causes) une marée noire
parce que l’espace maritime devient trop
et mal encombré ?
b) Par ailleurs, comme pour
l’éolien terrestre, on assiste à une
valse des investisseurs et des capitaux
incontrôlable ( en tous cas incontrôlée)
et de revente des projets avant même leur réalisation. Par exemple, la
société Eolien Maritime France (EMF) a été désignée attributaire en 2012 par le
Ministère de l'écologie des trois premiers parcs éoliens en mer français de
Fécamp , Courseulles-sur-Mer et Saint-Nazaire. Simple société de projet
dépourvue d'effectif, de moyen et d'expertise propre, la société Eolien
Maritime France était alors elle-même composée de la société française EDF
Energies Nouvelles France (renommée depuis EDF Renouvelables France) à hauteur
de 60 % d'une part, et de la société danoise Dong Energy à hauteur de 40 %
d'autre part. Aujourd'hui, Eolien Maritime France réunit EDF Renouvelables
France (50%) et EIH SARL (50%), holding
financière luxembourgeoise, elle-même détenue par l'industriel canadien
Enbridge (51%) et le fonds de pension canadien CPPIB (49%).
Nous aurons une ceinture de 50
parcs éoliens le long de nos côtes, ce
qui représente une privatisation sans équivalent de l’espace maritime proche,
avec ses implications stratégiques, marchandes, économiques, militaires …sans
aucun contrôle sur les possesseurs de ces parcs ?
c) Sous-traitance en cascade, recours massif aux travailleurs détachés et
aux pavillons de complaisance,
Saint-Brieuc Vendredi 16
septembre 2022, vers 8 h 30, le naufrage du « St John », un navire battant pavillon de complaisance du Vanuatu, a été évité
in extremis. L’équipage du bateau, victime d’une voie d’eau au niveau du
compartiment machines, avait lancé un appel de détresse, préparé ses radeaux de
survie et s’apprêtait à évacuer car le bâtiment dérivait dangereusement vers la
pointe de la Varde (Saint-Malo, Ille-et-Vilaine).
À son bord, cinq hommes, de
trois nationalités. L’équipage du « St John », affrété par la multinationale
du câble Nexans auprès de son armateur néerlandais Van Laar Maritime,
travaillait sur le chantier des éoliennes offshore de la baie de Saint-Brieuc.
Le navire ne se trouvait plus qu’à 50 mètres des rochers lorsque l’équipage
français du remorqueur « TSM Kermor » lui a porté secours.
Selon Pierre Maupoint de Vandeul,
le président du syndicat des officiers de la marine marchande CFE-CGC marine,
ce sauvetage « met en lumière le dumping social existant sur les parcs éoliens
». Avec, d’un côté, un navire battant pavillon de complaisance et sur lequel
travaillent des marins « avec des conditions de travail et des salaires bien
inférieurs à ceux pratiqués sur la flotte française ».
Exiger l‘application du droit de la mer français.
5) Les
éoliennes écologiques Balsa et SF6
Balsa : face à
l’explosion de la demande de balsa pour les éoliennes, l’exploitation sauvage
et la déforesstation s’étendent en Amazonie. Par exemple, les trois pales de 81
mètres de long des éoliennes offshore de Siemens Gamesa contiennent au total
près de 6 tonnes de balsa (approx. 40 m³). soit pour l’éolienne entière environ
40 arbres . ( Bon, c’est pas des grands arbres !)
SF6 (hexafluorure de sodium)
est un excellent isolant électrique…mais aussi un des plus puissants gaz à
effet de serre : Potentiel de Réchauffement
Global (PRG) à 100 ans 23 500 fois le CO2, durée de vie : 3000 ans
Limitation de l’usage prévue
par le protocole de Kyoto (1997)…mais les producteurs éoliens résistent !
6) Un secteur en forme où il faut investir ?
Près de Saint-Nazaire. Menaces sur l’usine d’éoliennes General electric, Ouest
France, 16/6 2022
À Montoir-de-Bretagne et
Nantes, les deux sites qui ont livré les éoliennes du premier parc éolien marin
français, à Saint-Nazaire, semblent en sursis. Des acheteurs seraient venus
visiter. la nomination, fin 2021, d’un financier, Scott Strazik, dans le
management du groupe, ajoute à l’inquiétude. « Il est venu en Loire-Atlantique
sans prévenir les salariés. On sent qu’ils préparent la mariée avant une vente.
Aux USA, ça les titille que les nacelles viennent de France. »
" Eolien
: Siemens Gamesa va licencier près de 11 % de ses effectifs :
Sur les neuf premiers mois de l'année, Siemens Gamesa a accumulé 1,2 milliard
d'euros de pertes, pour un chiffre d'affaires de 6,4 milliards, qui viennent
s'ajouter à 1,5 milliard d'euros de perte nette ces deux dernières années.
Naval Group : début février 2021, Naval Group
met fin à sa diversification (Naval Energies) dans le secteur des énergies
marines renouvelables qu’il estime immature
: «Malgré les efforts de toutes et de tous, ces projets, engagés depuis
près de 12 ans... ne
présentent pas aujourd'hui suffisamment d'assurance de succès économique à
court, moyen ou long terme. L'éolien flottant représente des investissements
considérables pour une rentabilité incertaine, voire inatteignable »
7) Actuellement, les ENR et particulièrement l’éolien rapportent de
l’argent à l’Etat ( argument martelé par la filière éolienne)
Tout ce que ça prouve, c’est
que l’éolien ne devient rentable
que lorsque le cout de l’électricité
atteint un niveau insoutenable économiquement et socialement . Avec le même
raisonnement, l’EPR de Flamanville, malgré les vicissitudes de son chantier est
rentabilisé en trois ans !
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