Action commune FED/Cérémé/GSCE : Appel pour une Politique Énergétique Rationnelle en France : Stopper l'Expansion des Énergies Renouvelables Intermittentes
Dans un Communiqué de presse du
23 Février 2024, la FED ( Fédération Environnement Durable), le Cérémé ( Centre d’étude des
réalités écologiques et du mix électrique ) et le GSCE (Groupe des
Scientifiques et Citoyens pour l'Électricité ) ont lancé un appel pressant au gouvernement
français et aux élus pour revoir la politique énergétique du pays.
Le GSCE met en garde contre la
hausse rapide des prix de l'électricité, principalement attribuée au
développement des énergies renouvelables intermittentes telles que l'éolien et
le solaire.
Selon les données présentées par
le GSCE, les prix de l'électricité ont augmenté de plus de 100% au cours des 16
dernières années, dépassant largement l'inflation. Pour inverser cette
tendance, le groupe propose plusieurs mesures, dont l'arrêt du développement de
ces énergies et une augmentation de la part de production nucléaire et
hydraulique.
Une corrélation directe entre la
proportion d'énergies renouvelables intermittentes et l'augmentation des prix
de l'électricité a été établie par le GSCE, soulignant l'exemple allemand comme
illustration de cette tendance. Selon leurs projections, la poursuite de
l'expansion de ces énergies en France
pourrait entraîner une augmentation des prix de plus de 60% d'ici 2035.
Les investissements requis,
notamment les parcs éoliens offshore, sont très élevés. Disséminés sur le
territoire les éoliennes et les panneaux solaires entrainent aussi des coûts de
raccordement exorbitants. En comparaison, la construction de centrales
nucléaires sur les quelques sites existants serait économiquement beaucoup plus
avantageuse, selon les études approfondies menées par le GSCE.
Le maintien et l'expansion du nucléaire et de l'hydraulique
qui fournissent une électricité pilotable et renouvelable sont présentés comme
la meilleure option pour garantir un approvisionnement électrique totalement
décarboné et compétitif.
Une stratégie courageuse mettant
fin au développement des énergies intermittentes au profit d'une approche
pragmatique et respectueuse de l'environnement permettrait de stabiliser les
prix de l'électricité et de protéger le pouvoir d'achat des citoyens, en
particulier les ménages à faible revenu.
Contact Fed environnementdurable.org
Dans un document , le GSCE précise des
éléments qui permettraient de se passer en très grande partie, voire totalement
de l’éolien offshore tout en maintenant
un prix de l’électricité bien moins élevé
- Evolution des investissements
à réaliser pour atteindre sans risque de black-out les 840 Wh nécessaires à la consommation française en 2050
- - Prolongation des centrales nucléaires
existantes à 70 ans
- - Construction de 24 centrales EPR2 en 30 ans
- - Construction de 10 GW de gaz pilotables pour
faire face aux besoins de pointe, alimentées par du gaz naturel et bientôt par
du biogaz
- - Arrêt des subventions et des garanties de
prix en faveur des ENR intermittentes qui devront se développer par leur propre
compétitivité
Cela incitera
les producteurs d’ENR intermittentes à ne pas produire quand les prix de
l’électricité sont négatifs et à développer des moyens de stockage. Il s’agît
pour les ENR de passer d’une production fatale, non contrôlable, à une
production utile par le couplage avec les moyens de stockage.
Cela
correspond au scenario N4 chiffré par le Cérémé, qui, par comparaison au
scénario RTE « officiel » (NO3 actualisé) présente en outre les
atouts suivants : deux fois moins d’émissions de CO2/ Un système
pilotable et un passage de la pointe électrique, quoi qu’il arrive.
NB d’autres
scenarios présentent des caractéristiques similaires ace quelques variations ,
tels ceux de Patrimoine Nucléaire et Climat ou de Sauvons le climat !
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