1) La capacité d'énergie nucléaire mondiale augmente régulièrement, avec environ 60 réacteurs en construction dans le monde
Aujourd'hui, il y a environ 440 réacteurs nucléaires en service dans 32 pays plus Taiwan, avec une capacité combinée d'environ 390 GWe. En 2021, ceux-ci ont fourni 2653 TWh, soit environ 10% de l'électricité mondiale.
Environ 60 réacteurs de puissance sont actuellement en construction dans 15 pays, notamment en Chine, en Inde et en Russie
Le « scénario STEPS» (réaliste) de l'AIE prévoit une croissance de la capacité nucléaire installée de plus de 43 % entre 2020 et 2050 (atteignant environ 590 GWe). Le scénario prévoit une capacité de production totale de 19 792 GWe d'ici 2050, l'augmentation étant fortement concentrée en Asie, et en particulier en Inde et en Chine. Dans ce scénario, la contribution du nucléaire à la production mondiale d'électricité est d'environ 8,5% en 2050..
En construction ou début exploitation 2023: Bangladesh 2, (VVER1200) ; Chine 21 ( Hualongs, VVER, CAP1000), Corée 2 (APR1400), Turquie 4 (VVER), Emirats Unis 1, AP1400), USA 1 (AP1000), France 1 (EPR), Inde 6 (VVER, PHWR-700), Iran 1 (VVER), Slovaquie 1 ( VVER) , Russie 3 (VVER, BREST-300) , Argentine 1(Carem25), Brésil 1 ( PreKonvoi), UK 2 (EPR), Egypte 3 (VVER)
Environ 100 réacteurs de puissance d'une capacité brute totale d'environ 100 000 MWe sont en commande ou prévus, et plus de 300 autres sont projetés. La plupart des réacteurs actuellement prévus se trouvent en Asie, dans des économies à croissance rapide et une demande d'électricité en hausse rapide.
Environ 30 pays envisagent, planifient ou lancent des programmes d'énergie nucléaire :
Europe : Albanie,
Serbie, Croatie, Portugal, Norvège, Pologne, Estonie, Lettonie, Lituanie,
Irlande, Turquie.
Moyen-Orient et
Afrique du Nord : États du Golfe, Arabie saoudite, Qatar, Koweït, Irak ; Yémen,
Israël, Syrie, Jordanie, Égypte, Tunisie, Libye, Algérie, Maroc, Soudan.
Afrique de l'Ouest,
centrale et australe : Nigéria, Ghana, Ouganda, Sénégal, Kenya, Tanzanie,
Zambie, Namibie, Rwanda, Éthiopie.
Amérique centrale et
du Sud : Cuba, Chili, Équateur, Venezuela, Bolivie, Pérou, Paraguay.
Asie centrale et du
Sud : Azerbaïdjan, Géorgie, Kazakhstan, Mongolie, Bangladesh, Sri Lanka,
Ouzbékistan.
Asie du Sud-Est et Océanie
: Indonésie, Philippines, Vietnam, Thaïlande, Laos, Cambodge, Malaisie,
Singapour, Myanmar, Australie.
Asie de l'Est : Corée du Nord.
2) Augmentations de capacité ; des capacités supplémentaires importantes sont obtenues par l’upgrade des centrales
De nombreux réacteurs
de puissance aux États-Unis, en Suisse, en Espagne, en Finlande et en Suède,
par exemple, ont vu leur capacité de production augmentée.
Aux États-Unis, la Nuclear Regulatory Commission a approuvé environ 165 upgrade totalisant plus de 7500 MWe depuis 1977, quelques-unes d'entre elles étant des « majorations étendues » allant jusqu'à 20%.
En Suisse, tous les réacteurs en exploitation ont connu des upgrade , augmentant leur capacité de 13,4%.
L'Espagne a mis en place un programme visant à ajouter 810 MWe (11%) à sa capacité nucléaire en modernisant ses neuf réacteurs La majeure partie de l’upgrade est déjà réalisée Par exemple, la capacité de la centrale nucléaire d'Almarez a été augmentée de 7,4% pour un coût de 50 millions de dollars.
La Finlande a augmenté la capacité de la centrale originale d'Olkiluoto de 29% à 1700 MWe. Cette centrale a démarré avec deux REB suédois de 660 MWe mis en service en 1978 et 1980. La capacité de la centrale de Loviasi, avec deux réacteurs VVER-440, a été augmentée de 90 MWe (18%).
Les Suédois ont modernisé trois usines. La centrale de Ringhals a été augmentée d'environ 305 MWe entre 2006 et 2014. Oskarshamn 3 a été augmenté de 21% à 1450 MWe pour un coût de 313 millions d'euros. Forsmark 2 a connu un upgrade de 120 MWe (12 %) jusqu'en 2013.
3) Les programmes de prolongation de la durée de vie des centrales maintiennent la capacité, en particulier aux États-Unis. Nucléaire
À la fin de 2016, le NRC avait accordé des extensions de permis d’exploiter à plus de 85 réacteurs, prolongeant leur durée de vie de 40 à 60 ans.
En France, il y a des examens décennaux périodiques des réacteurs. En 2009, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a approuvé le dossier de sûreté d'EDF pour passer à 40 ans l’exploitation de ses unités de 900 MWe, sur la base d'une évaluation générique des 34 réacteurs. Il est prévu de porter la durée de vie des réacteurs à 60 ans, ce qui entraînera des investissements substantiels.
Le gouvernement russe
prolonge la durée de vie de la plupart des réacteurs du pays de 30 ans à
l'origine, pour 15 ans, ou pour 30 ans dans le cas des nouvelles unités
VVER-1000, avec des améliorations significatives
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