NB :Suite des billets :
https://vivrelarecherche.blogspot.com/2020/08/non-limplantation-des-60-eoliennes_22.html
https://vivrelarecherche.blogspot.com/2020/08/non-limplantation-des-60-eoliennes.html
https://vivrelarecherche.blogspot.com/2020/08/les-plans-delirants-dune-lunion.html
L’installation
éolienne occupera une large ( !!!) zone s’étendant sur 1 330 m2, au sud de
l’île de Groix et à l’ouest de Belle-Ile-en-Mer !
Eh bien
intervention refusée !
Compte rendu du Télégramme :« Lorient : Déprogrammée, « Sauvons le climat » dénonce la « mascarade » du débat éolien
Fin
juin, Sauvons le climat était invitée, par la Commission particulière du débat
public sur les « éoliennes flottantes au Sud Bretagne », à intervenir lors de
réunions du débat public. Une demande dont se réjouissait l’association. Deux
interventions de ses membres étaient programmées. Mais l’organisateur du débat
a fait volte-face, annulant tour à tour leur prise de parole. Une tribune d’un
des intervenants portant un point de vue contraire à celui du gouvernement sur
les conditions d’arrêt de la centrale de Fessenheim est notamment mal passée.
Son
association se montre, en effet, très critique sur le déploiement de l’éolien
offshore. « Nous ne sommes pas des anti-éolien primaires. Nous avons des
positions critiques sur le sujet de la sécurité et du rôle des énergies
intermittentes ainsi que sur le modèle économique de l’éolien offshore. Tout
cela est parfaitement argumenté. Ce ne sont pas des slogans militants mais des
convictions démontrées avec des études extrêmement fouillées et ouvertes à
contradiction », développe Éric Maucort.
Leurs
écrits montrent notamment « les limites » du système électrique avec des modes
de production intermittent. « Aujourd’hui, l’électricité ne se stocke pas dans
des volumes et dimensions importantes. Or, quand le vent s’arrête, il faut
compenser cette source d’énergie intermittente. C’est faisable dans certaines
proportions mais quand on nous parle de volume de 20 à 40 % de l’énergie
produite, cela ne fonctionne pas. On a un problème technique ». Pour
l’association, le coût de production présenté de cette électricité est « biaisé
» et reste « très onéreux »
C’est dire
qu’il aurait pu apporter des éléments très intéressants et importants sur
l’économie de l’éolien off shore !
Eh bien, privé
de débat !
Surtout que
des éléments nouveaux dont le moins qu"on puisse dire est que le gouvernement français et et
la Commission européenne lui font une publicité réduite ont été publiés en plein été 2019 par la remarquable
association Gardez
les caps !
https://www.actu-environnement.com/ae/news/montant-tarif-achat-eolien-francais-33988.php4
http://gardezlescaps.org/baie-de-st-brieuc-lelectricite-la-plus-chere-deurope/
Le 23 août 2019 , la Commission européenne a publié une décision prise le 26 juillet par laquelle elle valide les tarifs d'achat de l'électricité produite par les futurs parcs éoliens français en mer. Le document, signalé par l'association opposée à l'éolien offshore Gardez les caps, fait apparaître des tarifs d'achat compris entre 131 et 155 euros par mégawattheure (MWh). Pour comparaison, le dernier parc attribué à Dunkerque vendra son électricité au tarif de 44 euros par MWh.
Plus précisément, le parc de
Dieppe-Le Tréport bénéficiera d'un tarif de 131 euros par MWh, celui de Fécamp
d'un tarif de 135,2 euros, celui des Iles d'Yeu et de Noirmoutier d'un tarif de
137 euros, celui de Courseulles-sur-Mer d'un tarif de 138,7 euros, celui de
Saint-Nazaire d'un tarif de 143,6 et celui de Saint-Brieuc d'un tarif de 155
euros. A titre de comparaison, les pouvoirs publics estiment à 51 euros par MWh
le prix de marché de l'électricité sur la durée du contrat d'achat (20 ans). Au
total, les opérateurs de parcs, dont la mise en service n'est pas attendue avant 2022 (selon
le document de la Commission), toucheront une aide pouvant atteindre entre 3,03 milliards d'euros (pour le parc de
Courseulles-sur-Mer) et 4,69 milliards
d'euros (pour Saint-Brieuc) »
C’est proprement ahurissant !
Gardez les caps critique tout particulièrement le soutien
accordé au futur parc de la baie de Saint-Brieuc. "ce montant extravagant interroge sur les coulisses d'une
stratégie illisible", de fait la Baie de St-Brieuc délivrera l’électricité la plus chère d’Europe ! pour 4,7
milliards d’euros en 20 ans ! 4 fois plus coûteux que le prix du marché (40€
/MWh). A ce montant extravagant, qui interroge sur les coulisses d’une stratégie
illisible, il faut ajouter : 300 millions d’euros pour le raccordement
électrique à terre désormais pris en charge par RTE, ainsi que les surcoûts
imposés au réseau, 50 millions d’euros pour l’exonération de la taxe
d’occupation de 103 km2 du domaine public maritime pendant 40 ans,
Des
clauses d’indemnisation outrageusement favorables au promoteur…
Une addition particulièrement salée pour une efficacité du projet qui reste à démontrer tant sur le plan énergétique que sur sa contribution à réduire les gaz à effet de serre (GES). Aucune réduction des émissions de GES n’est même à attendre avec la nécessité de disposer de centrales au gaz émettrices de GES pour se substituer aux 25% de diminution du parc nucléaire qui se substitue actuellement à l’irrégularité de la production éolienne intermittente !
On comprend mieux désormais pourquoi les Ministères de l’Écologie successifs ont caché ce tarif à la société civile pendant 7 ans, pourquoi la France a mis 5 ans à le déclarer à la Commission européenne (sous la contrainte de la plainte déposée par le collectif PULSE), pourquoi la Commission européenne a mis plus de 2 ans à l’approuver….
Toutes
ces aides aux promoteurs, illégalement octroyées avant leur notification à la
Commission européenne (sauf Dunkerque), sont financées par le budget de l’État.
Plus précisément, elles seront financées à partir du compte d’affectation
spéciale « Transition Énergétique », qui est alimenté par une partie des recettes
des taxes intérieures de consommation sur les produits énergétiques (TICPE). »
Arrêter et indemniser la seule solution raisonnable !
« Aujourd’hui, le bon sens, comme la raison d’État, voudraient que les projets des appels d’offres de 2012 (Fécamp, Courseulles, Saint-Brieuc, Saint-Nazaire) et 2014 (Le Tréport, Yeu-Noirmoutier) soient abandonnés le plus rapidement possible en indemnisant les promoteurs. L’addition serait plus légère pour les Français qui vont tous devoir payer alors que pouvoir d’achat et chômage sont en tête de leurs priorités.
Le
3 juillet dernier, à l’audience du Conseil d’État examinant le projet de
Saint-Brieuc, l’avocat du promoteur Ailes Marines (Iberdrola-RES) a
spontanément cité la somme de 100 millions d’euros d’investissements et de
dépenses depuis 2012.
Il est donc toujours possible (et très rentable !!!)d’abandonner ces projets qui vont coûter plus de 25 milliards d’euros d’argent public en contrepartie d’une maigre production électrique intermittente, et dans le même temps, qui vont dévaster la biodiversité marine, chasser les pêcheurs artisans de leur zone de pêche, ruiner une filière économique vitale gérée de manière responsable par les Comités des Pêches depuis 40 ans. »
Rappelons les commentaires de Jean-Marc Jancovici ( Fondation Nicolas Hulot, X-environnement, Shift Project, Haut Conseil pour le Climat…). sur l’éolien off shore devant la Commission Aubert :
:« L’éolien offshore aujourd’hui, c’est 25 milliards d’euros qui vont partir dans ce dispositif qui a encore moins d’intérêt que l’éolien terrestre. S’il y a un truc qu’il faut arrêter tout de suite, c’est bien ça ! Avec ces 25 milliards d’euros vous avez de quoi payer 6000 euros de prime de conversion du fuel en pompe à chaleur aux quatre millions de ménages français qui sont chauffés au fuel, qui sont souvent des ruraux, souvent précaires. Qu’on augmente mon taux d’imposition pour ça, moi je veux bien ! Mais qu’on me prélève un centime de plus pour payer l’éolien offshore, ce truc de Shadock…il faut arrêter tout cela !
En nous ne parlons là que d’éolien off shore classique. L’éolien flottant, en termes de coûts, ce sera encore bien pire !
L’éolien, off shore, flottant ou pas est donc en
France une aberration écologique, climatique, économique qui
pénalise les populations littorales et coûte un pognon de dingue pour une
production ridicule ! Il faut arrêter tout cela d’urgence !
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