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vendredi 21 octobre 2022

Mensonge et propagande antinucléaire sur France Inter- comme d'hab : la Terre au Carré, 20 octobre 2022

 Une fois de plus, une fois de trop des militants anti-nucléaires ont pu raconter n’importe quoi  entre ignorance crasse et mensonges flagrants  sur France Inter sans aucune contradiction, antenne ouverte ! Emission  La  Terre au Carré, Jeudi 20 octobre, fin de l’émission. Un militant de Sortir du Nucléaire et de l‘ ACRO,a été interviewé sur les dosages de tritium dans la Loire. 

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-du-jeudi-20-octobre-2022-7638630

Extraits 

«  Dans cette eau, il y a de la radioactivité, vous l’avez mesurée. Pour le tritium, on est à 20 Becquerel/L à chaque fois qu’on fait des prélèvements, donc ça veut dire que c’est l’ambiant… C’est normal ? Ben moi, je trouve que c’est pas normal, pour moi, la Loire, ça doit être de l’eau et puis c’est tout, de l’eau et des poissons ?… de l’eau pure.."

"Et en 2019, vous avez mesuré jusqu’à 300 Bq/L ? .Oui 310 à Saumur… Et on a pu prouver que c’était la centrale de Chinon qui avait fait un rejet"

Mensonge démenti par l’IRSN, voir la suite

"Est-ce qu’il faut s’en inquiéter ? Je ne sais, pas , là on va prendre de la radioactivité, mais elle est faible, forcément qu’elle est faible . Mais sur le long terme, elle est forcément importante"

Retour sur la valeur « anormale » (en effet ! ) de 2019  et les  méthodes détestables de l’ACRO qui, a provoqué une panique idiote et  dangereuse

 Titres de la presse  AFP : «Du tritium dans l’eau potable de millions de personnes » ; Canard Enchainé : «De l’eau potable assaisonnée à la radioactivité». Sur quatre colonnes, l’hebdomadaire évoque ces «6,4 millions de Français, dans 268 communes, [qui] boivent sans le savoir de la flotte au tritium ; Parisien : contamination » radioactive de l'eau alimentant 6,4 millions personnes en France. Selon elle, 268 communes sont concernées, dont de « grandes agglomérations » comme Orléans, Blois, Tours, Angers, Nantes, et 122 communes d'Ile-de-France)

Au moins le Parisien a-t-il fait amende honorable en titrant finalement   « Gare aux fake news».

Car fake news il y avait : « Aucune valeur ne dépasse le critère de qualité de 100 Bq/L instauré par les autorités sanitaires », reconnaît l'association elle-même alors que la moyenne de ces relevés est de 9 Bq/L !!!!

Et au lieu de « Du tritium dans l’eau potable de millions de personnes », c’est bien plutôt :

« Une association confirme que 6 millions de français ont accès à une eau qui respecte le critère de qualité de 100 Bq/L (Becquerel par litre) » qu’il fallait dire

Ajoutons que le critère de 100 Bq/l n’est pas une alerte saniatire, mais une alerte de l’ASN indiquant u niveau anormal de radioactivité sur lequel il faut enquêter

Pour un ordre de grandeur qu’il sera utile de faire connaitre à vos auditeurs,

- Pour qu’une eau tritiée mesurée à 500 Bq/L provoque sur un adulte les mêmes « dommages » qu’une seule banane, il faudrait en boire quelque… 40 litres ! »

- le seuil de potabilité pour l'eau de boisson fixé par l'OMS est de 10.000 Bq/l.

Et rappelons : le rapport de l'ACRO concernait des mesures réalisées entre décembre 2017 et mai 2019. On court donc sur 18 mois de données, sur toute cette période, sur la Vienne et la Loire (deux cours d'eau, 5 centrales, 14 réacteurs), ils ont eu UNE mesure dépassant 60 Bq/L, atteignant 310 Bq/L)

Et voilà la fameuse courbe. C’est louche, en effet !


Une enquête a été faite qui a couté 500.000 euros pour rien, la valeur anormale de l’ACRO n’a jamais pu être retrouvée, cf l’article de France Bleu : Rejets anormaux de tritium dans la Moire et la Vienne, un problème de méthodologie selon l’IRSN

L’ACRO séme volontairement des paniques dangereuses et injustifiée, elle  cultive les peurs et l’ignorance. Son financement public doit cesser !

NB : l’avis très policé de l’IRSN : « En effet, les modélisations monodimensionnelles et bidimensionnelles de la dispersion du tritium dans la Loire, calées à partir des mesures d'EDF, de l'IRSN et de l'ACRO et intégrant les conditions (rejets déclarés, débits) de janvier 2019, conduisent à une concentration maximale en tritium dans la Loire au pont Cessart à Saumur variant entre 70 Bq/L et 160 Bq/L le 21 janvier 2019. Ces modélisations n'ont donc pas permis, même dans des conditions majorantes, de retrouver le niveau de la mesure atypique (310 Bq/L). »

https://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/20220119_tritium-eaux-Loire-Saumur.aspx#.Y1Jrl3VByM8

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