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dimanche 23 septembre 2018

L’Autriche et sa transition énergétique – Grosse Propaganda !


Un modèle vraiment ? Pas en ce qui concerne les gaz à effet de serre !

Pour les antinucléaires, l’Autriche, qui a mis fin, le 5 novembre 1978, à la mise en service effective de la centrale nucléaire de Zwentendorf qui a interdit depuis toute construction de centrale nucléaire en Autriche, qui a voté une  loi « interdisant la fission nucléaire à des fins énergétiques » et qui  attaque la Commission Européenne lorsqu’elle subventionne la construction de centrale nucléaires plus performantes et plus sûres (les EPR) est un modèle enthousiasmant décrit en terme . Par exemple,  Sortir du Nucléaire : « il est loin, le temps où le chancelier Kreisky sur la centrale de Zwentendorf, diffamait les adversaires du nucléaire comme n’étant que « quelques extrémistes de gauche et de droite » !

Mais quelle est la réalité ? Constatons d’abord que tous les écologistes ne sont pas aussi élogieux. Ainsi, Johannes Wahlmüller, Global 2000 – Les Amis de la Terre Autriche : » Au premier regard, les performances de l’Autriche dans le secteur de l’énergie semblent brillants : en 2015, environ 32 % de la consommation finale brute d’énergie étaient issus de sources renouvelables. Dans l'UE, seules la Lettonie, la Finlande et la Suède ont des parts d’énergie renouvelable plus élevées. Par ailleurs, environ 78 % de la consommation d’électricité en Autriche sont d’ores et déjà issus d’énergies renouvelables. Pourtant, la situation est loin d'être une réussite dans la politique énergétique et climatique autrichienne. Ainsi, l’Autriche n’a pas été en mesure d’atteindre ses objectifs découlant du protocole de Kyoto : au lieu de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 13 % par rapport à leur niveau de 1990, c'est une hausse de 2,5 % qui a eu lieu en 2012. En conséquence, l’Autriche est tenue de payer des certificats de CO2 d’un montant de 71,55 tonnes de CO2.

L’Autriche dispose d’un atout compétitif majeur, son énergie hydraulique ; elle se place au 4e rang des producteurs d’énergie hydraulique en Europe. Elle profite largement de cette possibilité pour attirer dans ses vallées alpines des industries fortement consommatrices comme l’aluminium- comme nous le faisions en France avec Péchiney. Fort bien qu’elle profite de cette chance ; mais lorsqu’elle prétend interdire à ses voisins et aux pays européens d’avoir leur propre énergie compétitive en l’occurrence nucléaire, c’est un peu fort de café.

Du point de vue climatique, la politique autrichienne est tout simplement catastrophique. Les énergies fossiles représentaient encore 64,9 % de la consommation d'énergie primaire en 2014.  Les émissions de CO2 liées à l'énergie de l'Autriche étaient en 2014 de 7,11 t CO2 par habitant, niveau supérieur de 59 % à la moyenne mondiale et de 65 % à celui de la France. Pour un pays dont les principales industries connues sont les valses de Vienne, les Sacher Torte et les cristaux Swaroski, c’est un peu beaucoup !

En matière d’électricité, l'Autriche est largement importatrice : en 2015, ses importations nettes d'électricité atteignaient 10,1 TWh ; sa production nationale ne couvrait que 81,8 % de sa consommation d'électricité. Voilà le bilan du non-nucléaire ! Mais là où c’est encore plus drôle, ou plus exactement plus tragique, c’est que du coup, dépendant pour ses importations de son voisin allemande, la très vertueuse Autriche est « saturée d’électricité sale », pour reprendre le titre d’un article de l’Humanité. « Vienne s’insurge contre l’exportation des « surplus » d’électricité « low cost » produits dans les centrales au charbon et au lignite allemandes, qui ruinent les investissements de l’Autrichedans ses… énergies renouvelables. »

Faute de nucléaire, la vertueuse Autriche inondée d’électricité sale allemande !

Que se passe-t-il ? Non seulement le criminel arrêt du nucléaire en Allemagne a placé celle-ci à la tête des nations développées émettrices de CO2, mais elle empoisonne même ses voisins, annihilant les efforts de la très vertueuse et très antinucléaire Autriche : «  les énergies du moment les plus compétitives, mais aussi les plus polluantes, le charbon et le lignite, exploité outre-Rhin dans de gigantesques mines à ciel ouvert, ont pris une place considérable en contrepoint de la montée en puissance de l’éolien et du solaire. Et ceux-là ont été stimulés par des financements prélevés directement sur la facture des usagers ordinaires, nombre d’entreprises en étant, elles, exemptées afin de… « préserver leur compétitivité ». Triple peine : des usagers qui paient plus chers, pour une énergie plus (et même extrêmement polluante) et un bilan très négatif pour les gaz à effet de serre et le climat.

En fait, le problème du « tournant » germanique – destiné à accompagner l’abandon progressif du nucléaire – réside dans le cadre qui le contraint, celui de l’ordolibéralisme. L’État y joue seulement un rôle d’arbitre et laisse aux marchés le dernier mot sur la régulation du système. Ce montage génère de formidables surproductions. Car les centrales thermiques classiques, qui doivent fournir une production d’électricité suffisante pour garantir l’approvisionnement du réseau en cas d’absence de vent et/ou de soleil, fonctionnent aussi à plein quand les éoliennes turbinent et les cellules photovoltaïques scintillent. Berlin s’étant opportunément démené pour enclencher la libéralisation du marché de l’électricité à l’échelle du continent, les réseaux des pays voisins doivent absorber ses surplus…ceux provenant des sources d’énergie les plus polluantes (Merci pour les épisodes de pollution en France).

Conclusion : Trop c’est trop. Le ministre de l’Environnement autrichien, Andrä Rupprechter, tape du poing sur la table. Il revendique des règles nouvelles pénalisant les énergies polluantes pour que l’Allemagne cesse d’inonder ses voisins de ses surplus d’électricité à très haute teneur en carbone…
D’accord, très bien, mais cela ne résoudra pas le fait que l’Autriche est incapable d’arriver à l’autonomie de sa production électrique, et que cela ne s’arrangera pas car tous les scenari impliquent une augmentation important de la production électrique si l’on veut  avoir la moindre chance d’éviter le dérèglement climatique.

Le résultat du choix idéologique du non nucléaire sur le réchauffement climatique. Des courbes valent mieux que de longs discours, voir ci après ! La France est le seul pays au monde à avoir près de 80 % de son électricité nucléaire, elle est le seul pays au monde à avoir cette courbe décroissante de production des gaz à effet de serre, elle est parmi les meilleurs pays développés au monde en ce qui concerne la production de gaz à effets de serre. L’Autriche ( un très grand pays industriel ?) est l’un des pires, derrière l’Allemagne.

Claro !

France : 5.80 tonnes CO2 par habitant

Autriche : 6.87 tonnes CO2 par habitants
Allemagne : 8.8 tonnes CO2 par habitant





samedi 22 septembre 2018

Politique climatique et énergétique : retour au sérieux ?


La démission de Nicolas Hulot aura eu au moins un effet heureux (en fait même) plusieurs, dont celui de libérer un certain nombre de paroles sur la politique énergétique (cf. aussi mon blog précédent à propos du grand débat sur la loi de programmation de la politique énergétique, finalement  assez instructif). Deux exemples récents du Monde :

Julien Aubert (30 août 2018) : « Le départ de Nicolas Hulot est une chance pour revenir à un développement raisonnable » Extraits :

Caution libérale et zig-zag permanents

« Plutôt que de protéger la planète, la politique engagée par Nicolas Hulot servait de paravent pour faire oublier la politique néolibérale d’Emmanuel Macron… Emmanuel Macron, en maître funambule, avait choisi l’écologie pour faire contrepoids à ses penchants néolibéraux. L’opération était doublement bénéfique : premièrement, elle permettait de rallier à son panache Nicolas Hulot, un homme engagé et respecté pour son parcours loin des sirènes politiciennes ; deuxièmement, Emmanuel Macron endossait le rôle de leader de la communauté internationale sur le sujet du réchauffement, imitant le style de Barack Obama. »

Sur le fond, en prônant des taxes sur les émissions de CO2, Macron ne faisait pas violence à ses convictions profondes. Il ne faisait que défendre une politique écologique fondée sur un raisonnement néolibéral d’incitation à la modification des comportements individuels pour sauver la planète. Les mêmes recettes vantées depuis vingt ans par le G7 et qui n’ont, au passage, strictement rien enrayé dans la progression des émissions. Une fois sur la route, l’attelage Macron-Hulot a cependant abouti à des zigzags permanents. »

Des choix technologiques absurdes  et la filière nucléaire dénigrée :

Loin de se voir offrir une visibilité industrielle, la filière nucléaire a été dénigrée avec la complicité de certains membres du gouvernement, en laissant entendre que la réduction du nombre de centrales se poursuivrait, comme cela avait été voté sous le mandat Hollande, ou en publiant au Parlement des rapports alarmistes sur la sûreté et la sécurité nucléaires. Le gouvernement a tordu le bras d’EDF pour que l’entreprise annonce des investissements massifs dans l’énergie solaire alors qu’elle peine à faire face à ses projets nucléaires actuels et aux défis futurs. Si nous voulons sécuriser notre avenir énergétique, lors nous devons amorcer le remplacement du parc nucléaire par la troisième génération et donner de la visibilité aux sites pour éviter une catastrophe sociale ».

« Dans le même temps, Emmanuel Macron a fait tout son possible pour faciliter  les projets éoliens terrestres, levant texte après texte tous les obstacles juridiques, les recours et abaissant les coûts de raccordement. Pour l’éolien posé en mer, il a validé des concessions qui coûteront aux contribuables des dizaines de milliards d’euros, sur vingt ans avec le rachat de l’électricité produite. Là encore, personne n’a pris le temps de regarder la catastrophe allemande qui, en faisant le pari de l’éolien, a fait exploser nos gaz à effet de serre. »

« Si l’on veut vraiment réduire les émissions de CO2, alors redéployons les financements actuels des énergies renouvelables vers le nucléaire et l’hydroélectrique. Si l’on veut vraiment protéger les paysages, interdisons l’éolien terrestre, maritime posé et luttons contre l’artificialisation des terres victimes du bétonnage marchand. (NB : un socle d’éolienne terrestre est fabriqué en coulant dans le sol 1 500 !!! tonnes de béton sur une armature composée d’un treillis de ferraille mise dans une cavité creusée par des bulldozers et des pelleteuses)

Conclusion : «  le départ de Nicolas Hulot est salutaire, car l’écologie est une idéologie »

Autre tribune : Marc Fontecave, Professeur au Collège de France, Le Monde (4 septembre 2018) N’attendons pas de révolution écologique, avançons à petits pas. Extraits :

Ecologie : « Il n’y a aucune chance de voir une révolution se réaliser »

« Nicolas Hulot a quitté son poste en déplorant la faiblesse des moyens engagés pour l’écologie, mais la sauvegarde de l’environnement exige des avancées technologiques et politiques qui ne se décrètent pas »

« La preuve est faite à nouveau. Un militant « vert » ne peut pas être ministre de l’écologie. Tout simplement parce que l’idéologie environnementale sur laquelle est construit son engagement s’accommode difficilement des contraintes non seulement économiques, politiques et sociales, mais également scientifiques et technologiques dans lesquelles le monde réel peut effectivement évoluer. Cette idéologie semble en effet partir de trois principes fondamentaux, à la fois profondément faux et inopérants.

Le premier, c’est que la catastrophe, dont l’homme par essence poison pour la nature serait le seul responsable, est imminente et qu’il faut agir dans une urgence extrême pour à la fois transformer en profondeur le système économique mondial, redonner sa chance à la biodiversité et changer les modes de vie des 7 milliards d’habitants de la planète.
Le second, c’est que chacun de ces habitants serait déjà convaincu de la nécessité de ce changement, convaincu que la seule question digne d’intérêt serait celle de l’écologie, ce qui est malheureusement inexact.
Le troisième, c’est que toutes les solutions technologiques appropriées, notamment pour décarboner l’énergie (remplacement des énergies fossiles et du nucléaire par les énergies renouvelables ; stockage des énergies intermittentes ; mobilité électrique ; etc..), condition supposée unique pour limiter le réchauffement climatique, seraient déjà disponibles et qu’il n’y aurait plus qu’à les exploiter. »

« De sorte que, si après un an ou deux en responsabilité, ce ministre « vert » ne constate que des « petits pas », comme l’a déploré Nicolas Hulot en annonçant sa démission, il ne peut en effet que désespérer, accuser son adversaire préféré, les lobbys, sans qu’on sache vraiment ce qui est lobby et ce qui ne l’est pas, et finalement démissionner »
(NB : et en effet, consciemment ou bien manipulé, Nicolas Hulot a bien servi le lobby des margoulins de l’éolien ! »)
« La réalité, disons-la clairement, car il vaut mieux que le citoyen la connaisse au lieu de croire à la possibilité d’un grand soir écologique. En matière de système énergétique et de comportement humain, les changements possibles ne sont pas de nature révolutionnaire. La tâche est colossale et les transformations souhaitées occuperont plusieurs générations. L’éveil des consciences à ces enjeux énergétiques, climatiques et environnementaux, compliqué par la très grande diversité  des situations économiques, sociales et culturelles de chacun , demande une pédagogie ouverte et un très grand optimisme dans l’homme, pour essentiel absent des discours des représentants de cette idéologie environnementale. Le temps du progrès scientifique et technologique, celui des transitions énergétiques est un temps long… Aucune révolution technologique dans l’histoire de l’humanité ne fur le produit d’une décision politique ou d’un décret. »
«  Enfin, l’impact de la France sur le dérèglement climatique est si faible, si on le compare à celui des Etats- Unis, de la Chine ou de l’Inde qu’on ne cesse d’être étonné par l’importance données aux mesures que pourraient prendre nos gouvernements seuls. La France ne compte environ que pour 1 % du CO2 produit par l’ensemble des activités humaines de la planète ( cette situation particulièrement vertueuse s’explique par notre choix historique et qu’une politique de lutte contre le gaz à effet de serre ne peut pas, comme c’est le cas aujourd’hui, être une politique antinucléaire, l’exemple de l’Allemagne illustre cette contradiction ».

Il n’y a en réalité qu’une seule politique, c’est celle, réaliste, pragmatique et optimiste des « petits pas » Cette somme de petits pas pendant des dizaines d’années constituera « un bond de géant pour l’humanité » pour reprendre ce message merveilleux de Neil Armstrong sur la Lune »

Commentaire : 

Le changement climatique et la transition énergétique, également rendue obligatoire par la raréfaction des ressources non renouvelables, doivent être pris très au sérieux, et pour cela reposer sur des bases scientifiques et technologiques solides – et cela est tout simplement incompatible avec l’idéologie verte et la présence des représentants de cette idéologie en responsabilité  à l’environnement et à l’énergie, incompatible avec des politiques antinucléaires.  
Reconnaissance de l’urgence oui, mobilisation nécessaire, oui, besoins de recherche et d’innovation technologiques majeures, oui. Mais pas la panique,  dont savent très bien profiter de très louches intérêts idéologiques et financiers.
Si l’on prend au sérieux le changement climatique, dont la réalité a été établie par les scientifiques du GIEC, il serait peut-être temps de confier aussi la responsabilité de sa conduite aux scientifiques et non aux idéologues, ou, en tous cas, de les écouter davantage.



Plus une seule éolienne en France ! 2 le grand échec de l’éolien terrestre


Mensonges sur le coût, mensonges sur les performances, mensonges sur les emplois, mensonges sur les nuisances !

Le chiffre d’affaires annuel de la boulangerie est strictement identique… à celui des promoteurs éoliens français !..., qui pèsent 15 fois moins d’emplois, et travaillent 5 fois moins, et font donc… 60 fois moins bien !!!!avec le même revenu,. Les promoteurs éoliens font au mieux 10 000 emplois, sans doute à peine 5000 durent sur un an, et moins de 650 pérennes à moyen terme. Les éoliennes ne tournent au mieux que 21% de l’année, selon les chiffres officiels de la fédération de l’Eolien. 

Compte-tenu de ce facteur de charge, il faut 2000 éoliennes pour remplacer un EPR, soit une double rangée tout le long de la côte méditerranéenne ! Et encore, bien évidemment, il faudra un certain nombre de centrales à gaz, pour pallier les intermittences de la production. Donc, si l’on remplace le nucléaire par de l’éolien, on ne lutte pas contre le dérèglement climatique, on l’aggrave !

« Nous ne sommes pas convaincus de la création d’emplois (nombre et haut niveau de qualification) dans les ENR éoliennes et solaires: aujourd’hui  la filière de conception et de fabrication est maîtrisée hors de France voire d’Europe. L’ouvrage rapidement assemblé ne nécessite que peu d’emplois qualifiés pendant sa phase d’exploitation. (CFE-CGC) »

Les coûts : En France, les analystes estiment les coûts de production à 70 euros/MWh pour les meilleurs parcs éoliens terrestres et 150 euros/MWh pour les plus mauvais. En comparaison les coûts du nucléaire historique estimés par la commission sénatoriale à l'été 2012 était de 50 à 70€/MWh. Le kWh éolien, produit dans de bonnes conditions et en tenant compte de la prime donnée par le marché à l'électricité « verte » (ni nucléaire ni fossile), peut aujourd’hui se vendre autour de 5 à 7 cents (centimes de dollars) 3, soit un surcout de 50% de plus que le nucléaire (3 à 4 cents).

C’est ruineux pour les citoyens, qui financent tout ça par l’impôt et pour les consommateurs. Mais c’est le gros lot pour les producteurs : lorsqu’ils produisent, EDF est obligé d’acheter leur courant en priorité à prix garanti et supérieur à celui du nucléaire… tout en continuant à faire tourner ses centrales nucléaires pour pallier à l’intermittence de l’éolien. Et tenez-vous bien ; lorsque les producteurs éoliens ne produisent pas, eh bien EDF est obligé de leur fournir de l’électricité nucléaire pas chère qu’ils revendent au prix de l’éolien à leurs clients On marche vraiment sur la tête, jackpot, ceinture et bretelle pour les margoulins de l’éolien.

Les nuisances : verbatim du Grand Débat sur la politique énergétique : « Les avis des plus hautes autorités en matière environnementale tels que le Conseil National pour la Protection de la Nature (CNPN) sont souvent ignorés, tels les deux avis donnés par ce dernier pour les projets éoliens de Brusque-La Baraque et Arnac-sur-Dourdou (Aveyron) le 22 novembre 2017. « … ne pas nuire à l’état de conservation favorable des espèces protégées dans leur aire de répartition, ce qui est déjà gravement mis en péril par la pression éolienne existante dans le secteur considéré. » « Les études d’impact ne prennent généralement pas en compte les impacts cumulés des projets, tant en matière de paysages que pour les espèces protégées. 

« Les effets cumulé liés à la forte pression éolienne sont sous-estimés alors qu’ils sont rédhibitoires dans (cette) zone à forts enjeux d’habitats et d’espèces patrimoniales. La sur-densification des parcs éoliens conduit à une fragmentation importante du milieu pour les espèces volantes, une réduction des domaines vitaux (aigle royal notamment) et une augmentation des risques de collision incompatibles avec le maintien des espèce dans un état de conservation favorable »

« Les paysages, « le patrimoine des pauvres », sont ravagés par l’installation anarchique de zones industrielles éoliennes. Il est capital que nos élus écoutent enfin les populations concernées spoliées par le lobby éolien et respectent les sites et les monuments remarquables »

L’échec inévitable de l’éolien terrestre

En matière d’éoliennes comme dans bien d’autres domaines, il est toujours bon de s’intéresser à ce qui s’est passé ailleurs. Et surtout avant. Le cas des États-Unis est éloquent. Le pays comptait quelques 14 000 éoliennes abandonnées au début des années 2010. La faute notamment à de nombreuses faillites parmi les sociétés qui en avaient la gestion. Comme souvent dans ce genre de situation, les responsabilités sont difficiles à établir et les fautifs disparaissent dans la nature.

En Allemagne, il y a eu la faillite en 2014 du fabricant d’éoliennes Prokon qui était financé par des « participations citoyennes ». Créé en 1995, cette entreprise avait la particularité d’avoir été financé par 75 000 petits investisseurs privés. Elle les avait alléchés avec un investissement présenté comme « éthique », et accompagné d’intérêts élevés (de 6 % à 8 %). Ce dépôt de bilan s’est soldé par de très grosses pertes pour de nombreux petits épargnants et a poussé le gouvernement allemand à demander aux autorités des marchés financiers (Bafin) un contrôle plus strict de ce type d’investissement… à haut risque. En 2018, les faillites continuent… malgré le durcissement des règles après la celle retentissante de Prokon.

Nouvelles magouilles des margoulins de l’éolien : le financement participatif

Les margoulins de l’éolien sont déjà parmi les plus compromis en matière de corruption d’élus locaux, et de condamnations d'élus pour prise illégale d'intérêt. Le Service central de prévention de la corruption (SCPC) avait déjà officiellement alerté les pouvoirs publics en 2014 sur ce phénomène massif. Espagne, Italie, Belgique, Hollande... aucun pays européen n'échappe à la corruption généralisée dans ce domaine. Mais ils se heurtent maintenant à de plus en plus de résistances et de moins en moins de naïveté. Alors, ils ont inventé un  nouveau truc, le financement participatif (un système analogue à celui qui a cpnduity à la faillite de Prokon. C’est ce qui est prévu par exemple dans le sud des Côtes d’Armor, sur la commune de Merdrignac ou encore pour le  parc éolien de Botsay. Ainsi, les habitants des communes de Merdrignac, Ménéac, Trémorel et Illifaut pourront prêter jusqu’à 3 000 euros avec un taux d’intérêt annuel de 7 %. Ceux des communes de Loudéac Communauté Bretagne Centre seront plafonnés à 1 000 euros prêtés à 6 %. Enfin, les simples habitants des trois départements mentionnés, eux aussi limités à 1 000 euros, prêteront à 5 %.

Oh le bel argument, on promet aux habitants de participer à l’équipement en « énergie propre » ( propre, ça dépend quand même des conditions d’extractions des métaux rares utilisés dans la construction), de lutter contre le réchauffement climatique ( là, c’est carrément faux, voir ci-dessus) tout en réalisant un placement parmi les  plus rémunérateurs du marché !

Oui, sauf que les cas de faillites se sont déjà multipliés.  Sauf qu’un jour, et il y a de grandes chances que ce jour  arrive plus rapidement que ce que prétendent les margoulins de l’éolien, l’exploitation s’arrêtera- la durée de vie d’une éolienne n’est pas celle d’une centrale nucléaire. Et là que ce passe-t-il ? Le coût complet d’un démontage  d’éolienne est évalué entre 650 000 et 850 000 euros, et il n’est jamais provisionné à ce niveau. Le plus grave problème, ce sont les immenses blocs de bêton souterrains qui servent de socle (2 à 3 000 tonnes de bêton) !, qui ont de grandes chances de rester à perpétuité dans le terrain du propriétaire tant leur démantèlement est coûteux. C’est dire que les modestes gains du propriétaire qui aura prêté son terrains aux margoulins de l’éolien risquent fort de se transformer en perte abyssale à la fin de l’exploitation !
C’est dire que le propriétaire d’un terrain où s’implantent des éoliennes a plutôt intérêt à lire méticuleusement son contrat avant signature. Et même, cela ne le protègera guère, car la plupart des sociétés risquent de faire faillite… avant la cessation d’exploitation.

La loi de Transition énergétique sert de terrain de manœuvre à des affairistes sans scrupules. M. Hulot ne manque pas de  culot ou  d’inconscience quand il dénonce les lobbys, lui qui a tant aidé l’un des plus absurdes et des plus néfastes, le lobby de l’éolien, au point de tordre la loi pour faciliter ses méfaits et limiter les recours possibles. Il était temps que s’arrête tant d’incompétence, un tel manque de connaissances scientifiques de base qui  rend incapable de remettre en cause ce qui doit l’être et de promouvoir une politique scientifiquement fondée de lutte contre le réchauffement climatique.

Plus une éolienne, maritime ou terrestre en France ! (sauf éventuellement sur les îles)

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dimanche 16 septembre 2018

Plus une seule éolienne en France ! 1 l’ éolien maritime


La grande escroquerie de l’éolien en mer-Floatgen

Mensonge sur le financement : La première éolienne flottante en mer (dite “off-shore“) en France a été inaugurée en grande pompe à Saint-Nazaire le 12 octobre 2017 par le secrétaire d’État à la Transition énergétique Sébastien Lecornu et quelques célébrités locales. Le coût total de l’aventure nommée “Floatgen” est estimé autour de 40 millions d’euros (M€), dont la moitié pour l’éolienne elle-même. L’autre moitié se répartit entre le flotteur en béton, les divers raccordements et les ancrages. Le projet bénéficie d’une subvention de 10 M€ apportés par l’Union européenne, et de 8 M€ par le Programme d’investissements d’avenir de l’État.

En clair, près de la moitié du coût prévisionnel de ce projet est financé par les impôts des Français alors que les principaux bénéficiaires sont étrangers (allemands et danois).

Mensonge sur les performances : Bien que cette éolienne de 140 mètres de haut en bout de pale soit censée alimenter de 2000 à 4000 foyers selon les sources, qu’en est-il exactement ? Tout d’abord, les jours sans vent, ce qui arrive aussi de temps à autre en mer au large de Saint-Nazaire, cette éolienne n’alimentera strictement personne. Ensuite, ses concepteurs annoncent un facteur de charge prévu de 32%. Donc cette éolienne est censée fonctionner un jour sur trois à sa puissance nominale. Et ce chiffre est optimiste puisque même en Écosse (où il y a beaucoup de vent…), les éoliennes atteignent à peine ce rendement (le parc de Robbin Ring atteint 30%). Mais admettons. La puissance de l’éolienne étant de 2 MW, la production annuelle serait d’environ 5600 MWh. Pour produire autant de MWh que le futur réacteur nucléaire EPR de Flamanville (11 millions MWh par an, même s’il n’y a pas de vent ni de soleil), il faudra plus de 2000 éoliennes “Floatgen” pour un coût de 40 à 80 milliards d’euros ! Le coût pourrait être divisé par deux par un effet d’échelle. Mais même en divisant par deux… le prix du kilowatt-heure payé par le consommateur augmentera rapidement.

Mensonge sur les coûts : Enfin, cerise sur le gâteau, la production de cette machine sera officiellement achetée obligatoirement à 240 €/MWh (!)… quand elle produira, soit six fois le prix actuel du marché qui est d’environ 40 €/MWh. Là encore, la différence sera payée par le consommateur / contribuable via une taxe (la Contribution au Service Public de l’Electricité, CSPE) sur sa facture d’électricité. Avec ce prix d’achat préférentiel (et démentiel) de 240 €/MWh, pourquoi faut-il encore des subventions pour la construction ? 

L’EPR est prévu pour durer 60 ans. Quelle sera durée de vie pour cette éolienne en mer ? Faudra-t-il la changer dans 20 ans ou 30 ans, si elle a résisté jusque là aux assauts des tempêtes maritimes ?
Alors que l’économie de la France est dans une phase critique, des milliards d’euros vont être dilapidés pour fabriquer quelques pourcents d’une électricité intermittente, inappropriée à la demande de l’utilisateur, et donc de mauvaise qualité. De plus, elle est cinq à six fois plus chère que le prix du marché actuel (rappel : 240€/MWh contre 40 €/MWh). Ces sommes démentielles seront prélevées sur la facture d’électricité des Français pour être englouties en mer. Une hausse vertigineuse du tarif de l’électricité a déjà commencé via la CSPE, alors que 9 millions de consommateurs sont déjà en situation énergétique précaire et doivent être socialement assistés…. Ce qui contribue aussi à l’augmentation de la CSPE dont c’était l’objectif à l’origine !

Le naufrage du bon sens

Le coût complet de mise en place des moyens complémentaires (réseau électrique, aménagement d’infrastructure portuaire, subventions, construction de nouvelles centrales thermiques de production d’électricité pour compenser l’intermittence) est aujourd’hui encore mal identifié. Il représente cependant, à l’horizon 2030, plusieurs dizaines de milliards d’euros que devra supporter le contribuable français. La commission de régulation de l’énergie (CRE) a déjà prévu un surcoût de 8 milliards d’euros dû aux énergies renouvelables (incluant le solaire) pour la seule année 2018.
Le développement de ces éoliennes “off-shore“, encore moins compétitives que les éoliennes terrestres, est un non sens économique qui conduit à une destruction d’emplois par atteinte de la compétitivité des entreprises de notre pays. Comment des idéologues œuvrant habilement en coulisses (gouvernement, Commission européenne,…) sur le dos des citoyens contribuables ont-ils pu gangréner l’esprit de nos dirigeants à ce point ?
L’éolienne flottante “Floatgen” inaugurée à Saint-Nazaire représentera le premier totem en mer qui matérialise le naufrage du bon sens.
Cet article est repris quasi intégralement de Éolienne offshore : le naufrage du bon sens !" Par Michel Gay. (http://www.politique-actu.com/osons/eolienne-offshore-naufrage-sens-michel/1703297/)

On peut le compléter par cette remarque et cette question extraits du Grand débat sur la Politique de Transition énergétique :
« Pour l’heure, les seuls retours dont on dispose concernent les parcs éoliens en mer à l’étranger, notamment en Mer du Nord. Or les professionnels britanniques ont fait part aux pêcheurs français de retours inquiétants concernant certains parcs éoliens en mer.. »
« Pour le site de Paimpol, NAVAL GROUP avoue 300 M€ , mais il a été précédé sur le site par EDF. L’évaluation totale sera sans doute difficile à effectuer si on veut tenir compte des différentes aides reçues, régionales ou en provenance des collectivités, tant pour les machines que pour les infrastructure à terre : usine à Cherbourg, aménagements de terre-pleins, en particulier à Brest (220 M€). Pouvez-vous confirmer ces performances, très faibles : moins de 0,2 % de productivité pour NAVAL GROUP et à notre connaissance du même ordre pour SABELLA ? Ces résultat sont-ils suffisants pour engager un développement industriel ?
Commentaire des modérateurs du Débat : « L’absence de réponse du maître d’ouvrage dans le temps du débat et les déboires industriels récents de l’usine de Cherbourg semblent avoir d’une certaine façon répondu au questionnement du débat public ».

Pas d’autres commentaires !

M. Hulot ne manque pas de  culot ou  d’inconscience quand il dénonce les lobbys, lui qui a tant aidé l’un des plus absurdes et des plus néfastes, le lobby de l’éolien, au point de tordre la loi pour faciliter ses méfaits et limiter les recours possibles. Il était temps que s’arrête tant d’incompétence, un tel manque de connaissances scientifiques de base qui  rend incapable de remettre en cause ce qui doit l’être et de promouvoir une politique scientifiquement fondée de lutte contre le réchauffement climatique.
Bye bye M. Hulot, et plus une éolienne ni terrestre, ni maritime en France !

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mercredi 12 septembre 2018

Jours de colère


Une petite explication  sur ce blog.

Ce blog  naguère assez sage et visant à une vulgarisation intéressante  des sciences et techniques  et de leurs enjeux culturels, politiques, historiques, sociétaux est certainement en train de dériver. Les enjeux de politique énergétique et climatique y ont pris une place prépondérante, et cela me parait assez justifié en raison de l’urgence et de l’importance pour l’Humanité, et, pour répondre à cette urgence, de la nécessité d’effectuer les meilleurs choix politiques scientifiquement fondés. J’essaie depuis plusieurs années de m’informer honnêtement et je reporte ce que je trouve. Et je suis de plus en plus inquiet et, oui, en colère, de voir me semble-t-il la manipulation par de louches intérêts idéologiques et financier de l’urgence environnementale transformée en panique bien profitable pour certains. Ainsi, lorsqu’on voit un ministre de l’environnement peut-être sincère mais à coup sûr scientifiquement ignorant démissionner en dénonçant les lobbies alors qu’il a lui- même tordu les lois et limité les recours au profit du lobby des margoulins de l’éolien, catastrophique pour l’environnement et le changement climatique, alors qu’on voit des militants, des pays entiers prétendre lutter contre le changement climatique en menant une politique antinucléaire, il est difficile de rester calme. On voit d’ailleurs très bien, dans le cas du nucléaire à quelle étrange alliance on assiste entre l’ignorance scientifique et  le commerce de la peur et l’avidité des intérêts financiers – le nucléaire est le seul secteur énergétique dont même les plus extrêmes des libéraux n’envisagent pas, au moins en Europe, la privatisation. 

Aucune bonne politique énergétique et environnementale, pas plus que de santé, ni agricole, ne peut reposer sur une telle ignorance ou un tel déni des connaissances scientifiques, sur une telle haine de l’humanisme et du progrès. Il n’y a dans cette voie, que la régression la plus absurde et la plus sombre, et aucun solution.

De même, aucune bonne politique ne peut sortir de  la mise en concurrence de tous contre tous et l’affrontement débridé des intérêts, sur fonds de méthodes politiques de voyou consistant à désigner à la vindicte publique et à la chaine de prétendus privilégiés – les agents du service public, ceux de la Sncf, les cadres chômeurs, les « bénéficiaires » d’arrêts de travail…), à ignorer et disqualifier les corps intermédiaires, à vicier les pratiques politiques et contourner les méthodes délibératives, sans lesquelles il n’est pas de démocratie possible, pas de possibilité de fonder une opinion publique, pas d’opinion commune, « de doctrine sociale commune sans laquelle  il ne reste d’autre expédient, pour maintenir une harmonie quelconque, que la triste alternative de la force ou de la corruption » (Auguste Comte), pas de conciliation entre « la spécialisation des fonctions et la convergence des efforts (toujours Auguste).

Alors, de temps en temps,  ce blog cèdera à la tentation de la colère, passion non pas mauvaise, mais au pire inutile, au mieux soulageant et réveillant.. ;

Jour de colère n°1 :  Déclaration d’Edouard Philippe : «  En trois ans, le nombre de journées indemnisées est passé de 11 à 12 par an et par salarié du privé. C'est comme si notre pays avait instauré un jour de congé supplémentaire ».

Commentaire 1 : « Les plus de 55 ans ont le taux d'absentéisme le plus fort, en raison de la longueur de leurs arrêts de travail. En juin, les chiffres de l'Assurance Maladie montraient l'augmentation des arrêts maladies de longue durée, c'est-à-dire supérieurs à trois mois, une hausse attribuée au recul de l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans ».

Commentaire 2 : « Un lien très clair entre l’absentéisme au travail/les arrêts maladie et les conditions de travail » : Sur la question des indemnités journalières (IJ), la CFE-CGC a rappelé en préambule qu’il existe, dans les entreprises, un lien très clair entre l’absentéisme au travail/les arrêts maladie et les conditions de travail. « Nous souhaitons donc prendre le temps d’examiner précisément ce sujet et attaquer également le problème sous l’angle de l’organisation du travail », explique François Hommeril.

Commentaire 3 : Non un jour de maladie n’est pas un jour de congé, et le très grande majorité des médecins se plaignent plutôt (et plaignent) de patients qui ne prennent pas leurs arrêts maladies, préférant, sous la pression, réelle ou intériorisée, mettre leur santé en danger et celle de leurs collègues. Et ce n‘est surement en organisant la disparition progressive des médecins du travail des entreprises que ça s’améliorera.

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Jour de colère n° 2 : Condamnation de la France dans l'affaire de la crèche Baby-Loup : le comité Théodule et le machin.

Excellente tribune de Guy Konopnicki dans Marianne du 02 septembre. Extraits ( mais SVP lire l’intégralité » : La France a donc été condamnée par le comité des droits de l'homme de l'ONU parce que la crèche Baby Loup, association disposant d'une délégation de service public, n'a pas permis qu'une employée arbore un signe religieux pour se transformer en panneau publicitaire de l'islam. La crèche a été créée à Chanteloup-les-Vignes en 1991, et les enfants qui l'ont fréquentée ont eu le temps de grandir dans une République laïque. Depuis le début de l'affaire, en 2008, un comité Théodule n'a eu de cesse de multiplier les procédures, avec l'objectif de faire reconnaître l'interdiction du port du voile comme une atteinte à la liberté religieuse.

Débouté par la Cour de cassation, ce comité Théodule est allé dénicher un organisme croupion de ce que de Gaulle appelait « le Machin ». Si bien que le Monde peut titrer : « L'ONU critique la France »
« Voici la France coupable de bafouer la liberté de voiler les femmes, et, pourquoi pas, celle de leur imposer le mariage dès l’âge de douze ans, conformément à la loi coranique ? La réaction d’une partie de la presse, répercutant la condamnation comme s’il s’agissait d’une résolution solennelle, plaçant la France au ban des nations, laisse songeur. La laïcité, cette vieillerie, ferait donc de nous d’affreux liberticides, interdisant les marques ostentatoires de discrimination sexiste. Tout se passe comme si certains journalistes se sentaient coupables d’appartenir à cette France qui ne s’aligne pas sur le modèle communautaire ».. « Le Machin onusien peut bien condamner la France, il y trouve des coupables volontaires pétris de contrition. »

Bravo et très bien écrit ! Mais Konopnicki, et d’autres qu’ils l’ont lu et suivi, a bien tort de traiter par le simple mépris le Machin Onusien qui a condamné la France à indemniser la provocatrice voilée de la crèche Baby- Loup. Ils ont expliqué que cette condamnation n’a aucune valeur en France.

Eh bien, ce n’est pas l’avis du Président de la Cour de Cassation : « la France peut néanmoins difficilement ignorer une telle décision qui lui reproche de ne pas respecter un pacte international qui l’engage. La Cour de cassation va tenir compte de cette interprétation divergente du droit. Le premier président de la plus haute juridiction du pays, Bertrand Louvel, en a officiellement averti les magistrats du siège et du parquet lundi 3 septembre… le Comité des droits de l’homme des Nations Unies a constaté que notre assemblée plénière elle-même avait méconnu des droits fondamentaux reconnus par le Pacte international des droits civils et politiques dans l’affaire connue sous le nom de Baby Loup … Même si cette constatation n’a pas, en droit, de force contraignante, l’autorité qui s’y attache de fait constitue un facteur nouveau de déstabilisation de la jurisprudence »
Oui, le mépris ne suffit plus- jours de colère !

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Jour de colère n°3 : 700 ruches à Paris. La Maire de Paris a fixé comme objectif de renforcer la place de la nature à Paris, notamment à travers l’installation de ruches et la valorisation de leur miel, au cours de cette mandature.

 Paris compte au recensement de 2015 près de 700 ruches et un patrimoine municipal de 143 ruches réunies dans 23 ruchers, gérés par des associations ou des particuliers apiculteurs dans le cadre de conventions d’occupation du domaine public. Ces apiculteurs se sont engagés à développer des ruchers pédagogiques afin d’informer le public sur la question des abeilles domestiques et plus largement sur les insectes pollinisateurs.

Expérience vécue : Impossibilité de déguster une tarte aux framboises à certaines terrasses à Paris sans se voir entouré d’une dizaine d’abeille qui viennent vous disputer votre pâtisserie favorite jusqu’à la bouche, et une voisine affolée et finalement piquée.

Une autre qui est sérieusement piquée, mais ça on le sait depuis longtemps, c’est la maire de Paris. Merdre ; les abeilles c’est à la campagne, pas à Paris. Amateurs de miels parisiens, à qui on le vend sûrement très cher ( ch’sais pas, j’en ai jamais acheté), sachez- le : le miel que vous mangez, c’est ma tarte aux framboises ! Bon appétit.

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