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samedi 22 septembre 2018

Plus une seule éolienne en France ! 2 le grand échec de l’éolien terrestre


Mensonges sur le coût, mensonges sur les performances, mensonges sur les emplois, mensonges sur les nuisances !

Le chiffre d’affaires annuel de la boulangerie est strictement identique… à celui des promoteurs éoliens français !..., qui pèsent 15 fois moins d’emplois, et travaillent 5 fois moins, et font donc… 60 fois moins bien !!!!avec le même revenu,. Les promoteurs éoliens font au mieux 10 000 emplois, sans doute à peine 5000 durent sur un an, et moins de 650 pérennes à moyen terme. Les éoliennes ne tournent au mieux que 21% de l’année, selon les chiffres officiels de la fédération de l’Eolien. 

Compte-tenu de ce facteur de charge, il faut 2000 éoliennes pour remplacer un EPR, soit une double rangée tout le long de la côte méditerranéenne ! Et encore, bien évidemment, il faudra un certain nombre de centrales à gaz, pour pallier les intermittences de la production. Donc, si l’on remplace le nucléaire par de l’éolien, on ne lutte pas contre le dérèglement climatique, on l’aggrave !

« Nous ne sommes pas convaincus de la création d’emplois (nombre et haut niveau de qualification) dans les ENR éoliennes et solaires: aujourd’hui  la filière de conception et de fabrication est maîtrisée hors de France voire d’Europe. L’ouvrage rapidement assemblé ne nécessite que peu d’emplois qualifiés pendant sa phase d’exploitation. (CFE-CGC) »

Les coûts : En France, les analystes estiment les coûts de production à 70 euros/MWh pour les meilleurs parcs éoliens terrestres et 150 euros/MWh pour les plus mauvais. En comparaison les coûts du nucléaire historique estimés par la commission sénatoriale à l'été 2012 était de 50 à 70€/MWh. Le kWh éolien, produit dans de bonnes conditions et en tenant compte de la prime donnée par le marché à l'électricité « verte » (ni nucléaire ni fossile), peut aujourd’hui se vendre autour de 5 à 7 cents (centimes de dollars) 3, soit un surcout de 50% de plus que le nucléaire (3 à 4 cents).

C’est ruineux pour les citoyens, qui financent tout ça par l’impôt et pour les consommateurs. Mais c’est le gros lot pour les producteurs : lorsqu’ils produisent, EDF est obligé d’acheter leur courant en priorité à prix garanti et supérieur à celui du nucléaire… tout en continuant à faire tourner ses centrales nucléaires pour pallier à l’intermittence de l’éolien. Et tenez-vous bien ; lorsque les producteurs éoliens ne produisent pas, eh bien EDF est obligé de leur fournir de l’électricité nucléaire pas chère qu’ils revendent au prix de l’éolien à leurs clients On marche vraiment sur la tête, jackpot, ceinture et bretelle pour les margoulins de l’éolien.

Les nuisances : verbatim du Grand Débat sur la politique énergétique : « Les avis des plus hautes autorités en matière environnementale tels que le Conseil National pour la Protection de la Nature (CNPN) sont souvent ignorés, tels les deux avis donnés par ce dernier pour les projets éoliens de Brusque-La Baraque et Arnac-sur-Dourdou (Aveyron) le 22 novembre 2017. « … ne pas nuire à l’état de conservation favorable des espèces protégées dans leur aire de répartition, ce qui est déjà gravement mis en péril par la pression éolienne existante dans le secteur considéré. » « Les études d’impact ne prennent généralement pas en compte les impacts cumulés des projets, tant en matière de paysages que pour les espèces protégées. 

« Les effets cumulé liés à la forte pression éolienne sont sous-estimés alors qu’ils sont rédhibitoires dans (cette) zone à forts enjeux d’habitats et d’espèces patrimoniales. La sur-densification des parcs éoliens conduit à une fragmentation importante du milieu pour les espèces volantes, une réduction des domaines vitaux (aigle royal notamment) et une augmentation des risques de collision incompatibles avec le maintien des espèce dans un état de conservation favorable »

« Les paysages, « le patrimoine des pauvres », sont ravagés par l’installation anarchique de zones industrielles éoliennes. Il est capital que nos élus écoutent enfin les populations concernées spoliées par le lobby éolien et respectent les sites et les monuments remarquables »

L’échec inévitable de l’éolien terrestre

En matière d’éoliennes comme dans bien d’autres domaines, il est toujours bon de s’intéresser à ce qui s’est passé ailleurs. Et surtout avant. Le cas des États-Unis est éloquent. Le pays comptait quelques 14 000 éoliennes abandonnées au début des années 2010. La faute notamment à de nombreuses faillites parmi les sociétés qui en avaient la gestion. Comme souvent dans ce genre de situation, les responsabilités sont difficiles à établir et les fautifs disparaissent dans la nature.

En Allemagne, il y a eu la faillite en 2014 du fabricant d’éoliennes Prokon qui était financé par des « participations citoyennes ». Créé en 1995, cette entreprise avait la particularité d’avoir été financé par 75 000 petits investisseurs privés. Elle les avait alléchés avec un investissement présenté comme « éthique », et accompagné d’intérêts élevés (de 6 % à 8 %). Ce dépôt de bilan s’est soldé par de très grosses pertes pour de nombreux petits épargnants et a poussé le gouvernement allemand à demander aux autorités des marchés financiers (Bafin) un contrôle plus strict de ce type d’investissement… à haut risque. En 2018, les faillites continuent… malgré le durcissement des règles après la celle retentissante de Prokon.

Nouvelles magouilles des margoulins de l’éolien : le financement participatif

Les margoulins de l’éolien sont déjà parmi les plus compromis en matière de corruption d’élus locaux, et de condamnations d'élus pour prise illégale d'intérêt. Le Service central de prévention de la corruption (SCPC) avait déjà officiellement alerté les pouvoirs publics en 2014 sur ce phénomène massif. Espagne, Italie, Belgique, Hollande... aucun pays européen n'échappe à la corruption généralisée dans ce domaine. Mais ils se heurtent maintenant à de plus en plus de résistances et de moins en moins de naïveté. Alors, ils ont inventé un  nouveau truc, le financement participatif (un système analogue à celui qui a cpnduity à la faillite de Prokon. C’est ce qui est prévu par exemple dans le sud des Côtes d’Armor, sur la commune de Merdrignac ou encore pour le  parc éolien de Botsay. Ainsi, les habitants des communes de Merdrignac, Ménéac, Trémorel et Illifaut pourront prêter jusqu’à 3 000 euros avec un taux d’intérêt annuel de 7 %. Ceux des communes de Loudéac Communauté Bretagne Centre seront plafonnés à 1 000 euros prêtés à 6 %. Enfin, les simples habitants des trois départements mentionnés, eux aussi limités à 1 000 euros, prêteront à 5 %.

Oh le bel argument, on promet aux habitants de participer à l’équipement en « énergie propre » ( propre, ça dépend quand même des conditions d’extractions des métaux rares utilisés dans la construction), de lutter contre le réchauffement climatique ( là, c’est carrément faux, voir ci-dessus) tout en réalisant un placement parmi les  plus rémunérateurs du marché !

Oui, sauf que les cas de faillites se sont déjà multipliés.  Sauf qu’un jour, et il y a de grandes chances que ce jour  arrive plus rapidement que ce que prétendent les margoulins de l’éolien, l’exploitation s’arrêtera- la durée de vie d’une éolienne n’est pas celle d’une centrale nucléaire. Et là que ce passe-t-il ? Le coût complet d’un démontage  d’éolienne est évalué entre 650 000 et 850 000 euros, et il n’est jamais provisionné à ce niveau. Le plus grave problème, ce sont les immenses blocs de bêton souterrains qui servent de socle (2 à 3 000 tonnes de bêton) !, qui ont de grandes chances de rester à perpétuité dans le terrain du propriétaire tant leur démantèlement est coûteux. C’est dire que les modestes gains du propriétaire qui aura prêté son terrains aux margoulins de l’éolien risquent fort de se transformer en perte abyssale à la fin de l’exploitation !
C’est dire que le propriétaire d’un terrain où s’implantent des éoliennes a plutôt intérêt à lire méticuleusement son contrat avant signature. Et même, cela ne le protègera guère, car la plupart des sociétés risquent de faire faillite… avant la cessation d’exploitation.

La loi de Transition énergétique sert de terrain de manœuvre à des affairistes sans scrupules. M. Hulot ne manque pas de  culot ou  d’inconscience quand il dénonce les lobbys, lui qui a tant aidé l’un des plus absurdes et des plus néfastes, le lobby de l’éolien, au point de tordre la loi pour faciliter ses méfaits et limiter les recours possibles. Il était temps que s’arrête tant d’incompétence, un tel manque de connaissances scientifiques de base qui  rend incapable de remettre en cause ce qui doit l’être et de promouvoir une politique scientifiquement fondée de lutte contre le réchauffement climatique.

Plus une éolienne, maritime ou terrestre en France ! (sauf éventuellement sur les îles)

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