Mensonges sur le
coût, mensonges sur les performances, mensonges sur les emplois, mensonges sur
les nuisances !
Le
chiffre d’affaires annuel de la boulangerie est strictement identique… à celui
des promoteurs éoliens français !..., qui pèsent 15 fois moins d’emplois, et
travaillent 5 fois moins, et font donc… 60 fois moins bien !!!!avec le même
revenu,. Les promoteurs éoliens font au mieux 10 000 emplois, sans doute à
peine 5000 durent sur un an, et moins de 650 pérennes à moyen terme. Les
éoliennes ne tournent au mieux que 21% de l’année, selon les chiffres officiels
de la fédération de l’Eolien.
Compte-tenu de ce facteur de charge, il faut 2000 éoliennes pour
remplacer un EPR, soit une double rangée tout le long de la côte
méditerranéenne ! Et encore, bien évidemment, il faudra un certain nombre
de centrales à gaz, pour pallier les intermittences de la production. Donc, si l’on remplace le nucléaire par de
l’éolien, on ne lutte pas contre le dérèglement climatique, on l’aggrave !
« Nous ne sommes pas convaincus de la
création d’emplois (nombre et haut niveau de qualification) dans les ENR
éoliennes et solaires: aujourd’hui la
filière de conception et de fabrication est maîtrisée hors de France voire
d’Europe. L’ouvrage rapidement assemblé ne nécessite que peu d’emplois qualifiés
pendant sa phase d’exploitation. (CFE-CGC) »
Les coûts : En France, les analystes
estiment les coûts de production à 70 euros/MWh pour les meilleurs parcs
éoliens terrestres et 150 euros/MWh pour les plus mauvais. En comparaison les
coûts du nucléaire historique estimés par la commission sénatoriale à l'été
2012 était de 50 à 70€/MWh. Le kWh éolien, produit dans de bonnes conditions et
en tenant compte de la prime donnée par le marché à l'électricité « verte » (ni
nucléaire ni fossile), peut aujourd’hui se vendre autour de 5 à 7 cents
(centimes de dollars) 3, soit un surcout de 50% de plus que le nucléaire (3 à 4
cents).
C’est
ruineux pour les citoyens, qui financent tout ça par l’impôt et pour les
consommateurs. Mais c’est le gros lot pour les producteurs : lorsqu’ils
produisent, EDF est obligé d’acheter leur courant en priorité à prix garanti et
supérieur à celui du nucléaire… tout en continuant à faire tourner ses
centrales nucléaires pour pallier à l’intermittence de l’éolien. Et tenez-vous
bien ; lorsque les producteurs éoliens ne produisent pas, eh bien EDF est
obligé de leur fournir de l’électricité nucléaire pas chère qu’ils revendent au
prix de l’éolien à leurs clients On marche vraiment sur la tête, jackpot,
ceinture et bretelle pour les margoulins de l’éolien.
Les nuisances :
verbatim du Grand Débat sur la politique énergétique : « Les avis des plus hautes autorités
en matière environnementale tels que le Conseil National pour la Protection de
la Nature (CNPN) sont souvent ignorés, tels les deux avis donnés par ce dernier
pour les projets éoliens de Brusque-La Baraque et Arnac-sur-Dourdou (Aveyron)
le 22 novembre 2017. « … ne pas nuire à l’état de conservation favorable des
espèces protégées dans leur aire de répartition, ce qui est déjà gravement mis
en péril par la pression éolienne existante dans le secteur considéré. »
« Les études d’impact ne prennent généralement pas en compte les impacts
cumulés des projets, tant en matière de paysages que pour les espèces protégées.
« Les effets cumulé liés à la forte pression éolienne sont sous-estimés alors
qu’ils sont rédhibitoires dans (cette) zone à forts enjeux d’habitats et
d’espèces patrimoniales. La sur-densification des parcs éoliens conduit à une
fragmentation importante du milieu pour les espèces volantes, une réduction des
domaines vitaux (aigle royal notamment) et une augmentation des risques de
collision incompatibles avec le maintien des espèce dans un état de
conservation favorable »
« Les paysages,
« le patrimoine des pauvres », sont ravagés par l’installation anarchique de
zones industrielles éoliennes.
Il est capital que nos élus écoutent enfin les populations concernées spoliées
par le lobby éolien et respectent les sites et les monuments remarquables »
L’échec inévitable de
l’éolien terrestre
En
matière d’éoliennes comme dans bien d’autres domaines, il est toujours bon de
s’intéresser à ce qui s’est passé ailleurs. Et surtout avant. Le cas des
États-Unis est éloquent. Le pays comptait quelques 14 000 éoliennes abandonnées
au début des années 2010. La faute notamment à de nombreuses faillites parmi
les sociétés qui en avaient la gestion. Comme souvent dans ce genre de
situation, les responsabilités sont difficiles à établir et les fautifs
disparaissent dans la nature.
En
Allemagne, il y a eu la faillite en 2014 du fabricant d’éoliennes Prokon qui
était financé par des « participations citoyennes ». Créé en 1995, cette
entreprise avait la particularité d’avoir été financé par 75 000 petits
investisseurs privés. Elle les avait alléchés avec un investissement présenté
comme « éthique », et accompagné d’intérêts élevés (de 6 % à 8 %). Ce dépôt de
bilan s’est soldé par de très grosses pertes pour de nombreux petits épargnants
et a poussé le gouvernement allemand à demander aux autorités des marchés
financiers (Bafin) un contrôle plus strict de ce type d’investissement… à haut
risque. En 2018, les faillites continuent… malgré le durcissement des règles
après la celle retentissante de Prokon.
Nouvelles
magouilles des margoulins de l’éolien : le financement participatif
Les
margoulins de l’éolien sont déjà parmi les plus compromis en matière de
corruption d’élus locaux, et de condamnations d'élus pour prise illégale
d'intérêt. Le Service central de prévention de la corruption (SCPC) avait déjà
officiellement alerté les pouvoirs publics en 2014 sur ce phénomène massif.
Espagne, Italie, Belgique, Hollande... aucun pays européen n'échappe à la
corruption généralisée dans ce domaine. Mais ils se heurtent maintenant à de
plus en plus de résistances et de moins en moins de naïveté. Alors, ils ont
inventé un nouveau truc, le financement
participatif (un système analogue à celui qui a cpnduity à la faillite de
Prokon. C’est ce qui est prévu par exemple dans le sud des Côtes d’Armor, sur
la commune de Merdrignac ou encore pour le parc éolien de Botsay. Ainsi, les habitants
des communes de Merdrignac, Ménéac, Trémorel et Illifaut pourront prêter
jusqu’à 3 000 euros avec un taux d’intérêt annuel de 7 %. Ceux des communes de
Loudéac Communauté Bretagne Centre seront plafonnés à 1 000 euros prêtés à 6 %.
Enfin, les simples habitants des trois départements mentionnés, eux aussi
limités à 1 000 euros, prêteront à 5 %.
Oh
le bel argument, on promet aux habitants de participer à l’équipement en
« énergie propre » ( propre, ça dépend quand même des conditions
d’extractions des métaux rares utilisés dans la construction), de lutter contre
le réchauffement climatique ( là, c’est carrément faux, voir ci-dessus) tout en
réalisant un placement parmi les plus
rémunérateurs du marché !
Oui,
sauf que les cas de faillites se sont déjà multipliés. Sauf qu’un jour, et il y a de grandes chances
que ce jour arrive plus rapidement que
ce que prétendent les margoulins de l’éolien, l’exploitation s’arrêtera- la durée
de vie d’une éolienne n’est pas celle d’une centrale nucléaire. Et là que ce
passe-t-il ? Le coût complet d’un démontage d’éolienne est évalué entre 650 000 et 850 000 euros, et il n’est
jamais provisionné à ce niveau. Le plus grave problème, ce sont les immenses
blocs de bêton souterrains qui servent de socle (2 à 3 000 tonnes de
bêton) !, qui ont de grandes chances de rester à perpétuité dans le
terrain du propriétaire tant leur démantèlement est coûteux. C’est dire que les
modestes gains du propriétaire qui aura prêté son terrains aux margoulins de
l’éolien risquent fort de se transformer en perte abyssale à la fin de
l’exploitation !
C’est
dire que le propriétaire d’un terrain où s’implantent des éoliennes a plutôt
intérêt à lire méticuleusement son contrat avant signature. Et même, cela ne le
protègera guère, car la plupart des sociétés risquent de faire faillite… avant
la cessation d’exploitation.
La
loi de Transition énergétique sert de terrain de manœuvre à des affairistes
sans scrupules. M. Hulot ne manque pas de
culot ou d’inconscience quand il
dénonce les lobbys, lui qui a tant aidé l’un des plus absurdes et des plus
néfastes, le lobby de l’éolien, au point de tordre la loi pour faciliter ses
méfaits et limiter les recours possibles. Il était temps que s’arrête tant
d’incompétence, un tel manque de connaissances scientifiques de base qui rend incapable de remettre en cause ce qui
doit l’être et de promouvoir une politique scientifiquement fondée de lutte
contre le réchauffement climatique.
Plus une éolienne,
maritime ou terrestre en France ! (sauf éventuellement sur les îles)
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