La grande escroquerie de l’éolien
en mer-Floatgen
Mensonge sur le financement : La première éolienne
flottante en mer (dite “off-shore“) en France a été inaugurée en grande pompe à
Saint-Nazaire le 12 octobre 2017 par le secrétaire d’État à la Transition
énergétique Sébastien Lecornu et quelques célébrités locales. Le coût total de
l’aventure nommée “Floatgen” est estimé autour de 40 millions d’euros (M€),
dont la moitié pour l’éolienne elle-même. L’autre moitié se répartit entre le
flotteur en béton, les divers raccordements et les ancrages. Le projet
bénéficie d’une subvention de 10 M€ apportés par l’Union européenne, et de 8 M€
par le Programme d’investissements d’avenir de l’État.
En clair, près de la
moitié du coût prévisionnel de ce projet est financé par les impôts des
Français alors que les principaux bénéficiaires sont étrangers (allemands et
danois).
Mensonge sur les performances : Bien que cette éolienne de
140 mètres de haut en bout de pale soit censée alimenter de 2000 à 4000 foyers
selon les sources, qu’en est-il exactement ? Tout d’abord, les jours sans vent,
ce qui arrive aussi de temps à autre en mer au large de Saint-Nazaire, cette
éolienne n’alimentera strictement personne. Ensuite, ses concepteurs annoncent
un facteur de charge prévu de 32%.
Donc cette éolienne est censée fonctionner un jour sur trois à sa puissance
nominale. Et ce chiffre est optimiste puisque même en Écosse (où il y a
beaucoup de vent…), les éoliennes
atteignent à peine ce rendement (le parc de Robbin Ring atteint 30%). Mais
admettons. La puissance de l’éolienne étant de 2 MW, la production annuelle
serait d’environ 5600 MWh. Pour produire autant de MWh que le futur réacteur
nucléaire EPR de Flamanville (11 millions MWh par an, même s’il n’y a pas de
vent ni de soleil), il faudra plus de
2000 éoliennes “Floatgen” pour un coût de 40 à 80 milliards d’euros ! Le
coût pourrait être divisé par deux par un effet d’échelle. Mais même en
divisant par deux… le prix du kilowatt-heure payé par le consommateur
augmentera rapidement.
Mensonge sur les coûts : Enfin, cerise sur le
gâteau, la production de cette machine sera officiellement achetée obligatoirement
à 240 €/MWh (!)… quand elle produira, soit six
fois le prix actuel du marché qui est d’environ 40 €/MWh. Là encore, la
différence sera payée par le consommateur / contribuable via une taxe (la
Contribution au Service Public de l’Electricité, CSPE) sur sa facture
d’électricité. Avec ce prix d’achat préférentiel (et démentiel) de 240 €/MWh,
pourquoi faut-il encore des subventions pour la construction ?
Alors
que l’économie de la France est dans une phase critique, des milliards d’euros
vont être dilapidés pour fabriquer quelques pourcents d’une électricité
intermittente, inappropriée à la demande de l’utilisateur, et donc de mauvaise
qualité. De plus, elle est cinq à six fois plus chère que le prix du marché
actuel (rappel : 240€/MWh contre 40 €/MWh). Ces sommes démentielles seront
prélevées sur la facture d’électricité des Français pour être englouties en
mer. Une hausse vertigineuse du tarif de l’électricité a déjà commencé via la
CSPE, alors que 9 millions de consommateurs sont déjà en situation énergétique
précaire et doivent être socialement assistés…. Ce qui contribue aussi à
l’augmentation de la CSPE dont c’était l’objectif à l’origine !
Le naufrage du bon
sens
Le
coût complet de mise en place des moyens complémentaires (réseau électrique,
aménagement d’infrastructure portuaire, subventions, construction de nouvelles
centrales thermiques de production d’électricité pour compenser
l’intermittence) est aujourd’hui encore mal identifié. Il représente cependant,
à l’horizon 2030, plusieurs dizaines de milliards d’euros que devra supporter
le contribuable français. La commission de régulation de l’énergie (CRE) a déjà
prévu un surcoût de 8 milliards d’euros dû aux énergies renouvelables (incluant
le solaire) pour la seule année 2018.
Le
développement de ces éoliennes “off-shore“, encore moins compétitives que les
éoliennes terrestres, est un non sens économique qui conduit à une destruction
d’emplois par atteinte de la compétitivité des entreprises de notre pays.
Comment des idéologues œuvrant habilement en coulisses (gouvernement,
Commission européenne,…) sur le dos des citoyens contribuables ont-ils pu
gangréner l’esprit de nos dirigeants à ce point ?
L’éolienne
flottante “Floatgen” inaugurée à Saint-Nazaire représentera le premier totem en
mer qui matérialise le naufrage du bon sens.
Cet
article est repris quasi intégralement de Éolienne offshore : le naufrage du
bon sens !" Par Michel Gay. (http://www.politique-actu.com/osons/eolienne-offshore-naufrage-sens-michel/1703297/)
On
peut le compléter par cette remarque et cette question extraits du Grand débat
sur la Politique de Transition énergétique :
« Pour
l’heure, les seuls retours dont on dispose concernent les parcs éoliens en mer à
l’étranger, notamment en Mer du Nord. Or les professionnels britanniques ont fait
part aux pêcheurs français de retours inquiétants concernant certains parcs éoliens
en mer.. »
« Pour
le site de Paimpol, NAVAL GROUP avoue 300 M€ , mais il a été précédé sur le
site par EDF. L’évaluation totale sera sans doute difficile à effectuer si on
veut tenir compte des différentes aides reçues, régionales ou en provenance des
collectivités, tant pour les machines que pour les infrastructure à terre : usine
à Cherbourg, aménagements de terre-pleins, en particulier à Brest (220 M€).
Pouvez-vous confirmer ces performances, très faibles : moins de 0,2 % de
productivité pour NAVAL GROUP et à notre connaissance du même ordre pour
SABELLA ? Ces résultat sont-ils suffisants pour engager un développement
industriel ?
Commentaire
des modérateurs du Débat : « L’absence de réponse du maître d’ouvrage
dans le temps du débat et les déboires industriels récents de l’usine de
Cherbourg semblent avoir d’une certaine façon répondu au questionnement du
débat public ».
Pas d’autres commentaires !
M.
Hulot ne manque pas de culot ou d’inconscience quand il dénonce les lobbys,
lui qui a tant aidé l’un des plus absurdes et des plus néfastes, le lobby de
l’éolien, au point de tordre la loi pour faciliter ses méfaits et limiter les
recours possibles. Il était temps que s’arrête tant d’incompétence, un tel manque
de connaissances scientifiques de base qui rend incapable de remettre en cause ce qui
doit l’être et de promouvoir une politique scientifiquement fondée de lutte
contre le réchauffement climatique.
Bye
bye M. Hulot, et plus une éolienne ni terrestre, ni maritime en France !
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