Lire bien sûr Valls avec Hamon.
Manuel Valls, parce qu’une République
forte et une France juste est un beau mot d’ordre, qui rappelle l’ordre juste
de Ségolène Royal ; pour la défense de la laïcité ; pour une politique
responsable de sécurité, pour une politique économique qui n’entraine pas la
ruine de la France et des Français, pour la capacité à gouverner, pour la politique
de la feuille de paix contre celle de la feuille d’impôt, parce que, non, le
travail ne disparaît pas dans nos sociétés, Cré non ! ( ce serait plutôt
le burn out qui menace !), mais que de nouvelles formes d’organisation
apparaissent, et qu’il faudra lutter pour qu’elles respectent une indispensable
justice sociale.
Manuel Valls, parce que le revenu
universel est une aberration et une catastrophe économique, parce qu’il revient
au partage de la misère et à la résignation face aux changements de l’ordre d’un
monde que l’on renonce à comprendre et à organiser. A-t-on noté qu’il sera
financé par des transferts du patrimoine des français ? Quel patrimoine ?
Pas celui des plus riches, qui peut si facilement s’enfuir à la moindre menace ;
non, bien évidemment, le patrimoine taxable, enraciné, celui des classes moyennes. Oui, un partage de
la misère et aussi l’effondrement des classes moyennes dont l’histoire enseigne
ce qu’il produit : l’effondrement des classes moyennes produit des
monstres politiques : fascisme, trumpisme.
Manuel Valls, parce qu’il est
indispensable que la gauche, soit en capacité de gouverner ; parce que,
compte-tenu du manque d’appétence des Français pour le programme ultra libéral de Fillon et de l’effondrement
de sa réputation de prétendue probité (lui qui condamnait tant les Tibéri !),
il est même possible que la gauche gagne l’élection présidentielle et qu’il
ne faut pas qu’elle soit éliminée du premier tour- en cas de confrontation
Fillon Le Pen, maintenant, nul ne sait ce qui pourrait se passer. Les Français
méritent autre chose qu’un tel choix. Parce qu’il peut seul éviter un
effondrement du PS.
Donc oui, Manuel Valls, mais avec
un PS où Hamon a pleinement sa place. Car, même si ses solutions sont
catastrophiques et absurdes, il a bien senti à quel point le monde du travail
est devenu toxique et barbare, à quel point la santé au travail devient un
problème, des caissières contraintes de
rester à leur caisse pendant une fausse couche aux cadres désespérés par la
parcellisations des tâches, le burn out causé tant par l’accumulation que par l’absurdité
du travail.
Oui Valls, avec Hamon, oui à un
PS où coexistent ces deux directions si nécessaires, la capacité à gouverner et
la réflexion à long terme et l’utopie, qui indiquent un chemin, un espoir. Mais
à chacun son rôle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Commentaires
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.