Défendre la liberté de pensée et les libertés universitaires
Même si ce blog est plutôt consacré aux sciences exactes et à leurs enjeux, il ne peut se désintéresser des sciences humaines et d’enjeux aussi grave que les libertés intellectuelles et universitaires.
J‘ai donc cru nécessaire de rappeler l’action de l’association Liberté pour l’Histoire et ses principes fondateurs :
« L’’histoire ne doit pas être l’esclave de l’actualité, ni s’écrire sous la pression de mémoires concurrentes. Dans un Etat libre, il n’appartient à aucune autorité politique de définir la vérité historique et de restreindre la vérité de l’historien sous la menace de sanctions pénales… En démocratie, la liberté de l’histoire est la liberté de tous ».
Voir aussi la remarquable tribune de Pierre Nora dans le Monde du 28 décembre 2011 dans laquelle Pierre Nora qualifie de « funeste » la loi « pénalisant la contestation des génocides établis par la loi », votée par l’Assemblée nationale en décembre 2011 principalement pour réprimer la contestation du « génocide arménien ».
Il rappelle que le mot génocide a une aura magique, mais que les historiens sérieux sont réticent à l’utiliser, lui préférant, selon les cas « anéantissement », « extermination », « crime de masse ». Et aussi que ces lois mémorielles, « sport législatif purement français », sont à extension indéfinie : génocide vendéen, ukrainien (1932-33) et plus généralement soviétique,
Les français d’origine arménienne peuvent-ils être vraiment satisfait d’une loi liberticide, votée par moins de cinquante députés pour des motifs démagogiques ? N’est-ce pas au fond leur faire injure ?
Il faut donc dénoncer une loi d’essence totalitaire s’attaquant à la liberté de pensée et aux libertés universitaires. A gauche (Jean Glavany, Hubert Védrine…) comme à droite (Alain Juppé) , des hommes politiques s’y sont courageusement opposé.
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