Europe et
Eurokom
Dans un de mes précédents blogs,
je m’enflammais sur les propos de Macron à Epinal sur « l’Europe qui nous a
donné la Paix ». Face aux politiciens truqueurs qui sciemment mélangent
l’Europe, réalité géographique, historique, culturelle et la Communauté
européenne et ses institutions (notamment la Commission européenne), vouées
uniquement à construire un grand marché selon le dogme d’une véritable secte
libérale, je propose donc de différencier l’Europe réelle des peuples et des
nations et l’Eurokom, les institutions de la Communauté Européenne
Presse : la
fin du sanctuaire et le contrôle par les puissances d’argent
A la Libération, le Conseil
National de la Résistance avait mis en place des ordonnances sur la presse,
visant essentiellement à éviter que ne se remette en place l’extraordinaire
vénalité de la presse française d’avant-guerre, selon le titre d’un célèbre
pamphlet. Les ordonnances des 22 et 26 août 1944 fixent les critères
économiques, financiers et moraux pour la réorganisation du secteur de la
presse écrite. Celle du 26 août 1944 a pour objectif de sanctuariser la presse
vis-à-vis des puissances de l'argent et de l'influence de l'État, tout en
assurant l'indépendance des journaux et leur transparence, afin que la presse
devienne "une maison de verre". La Fédération nationale de la presse
française (FNPF), adopte en novembre 1945 une "Déclaration des droits et
des devoirs de la presse", qui affirme que "la presse n'est pas un
instrument d'objet commercial mais un instrument de culture". Donc, une
idée simple : l’information n’est pas une marchandise comme une autre, et
les moyens légaux de défendre le pluralisme et les libertés réelles.
On sait comment en France,
certains se sont donnés comme programme très moderne et très libéral de
détricoter le programme du CNR. Et ils y sont largement parvenu, et sur bien
des plans, ils ont été constamment appuyés, voire précédés et dépassés par la
politique de la secte libérale au pouvoir dans les institutions européennes, à
l’Eurokom.
L’Eurokom n’a pas défendu la presse contre une concentration hallucinante
et la mainmise des intérêts financiers
.
En France, un petit groupe de
personnes contrôle l’essentiel des moyens privés de production de l’information
télévisuelle et radiophonique (ainsi que leurs sites internet). Ces personnes
appartiennent au même univers, celui des PDG d’entreprises transnationales, des
capitaines d’industrie, des financiers et des gestionnaires de conseils
d’administration. Leurs activités les amènent à échanger régulièrement leurs
parts dans les diverses entreprises qu’ils possèdent afin de consolider leurs
positions ou leurs stratégies respectives. En 1998, déjà, Vincent Bolloré avait
revendu les parts qu’il détenait chez Bouygues à… François Pinault et à son
groupe Artemis ; en 2004, Bernard Arnault entre au conseil d’administration de
Lagardère, il y restera jusqu’en 2012 ; en 2010, Bernard Arnault rachète Le
Journal des finances (devenu Investir-Le Journal des finances au sein du groupe
Les Echos) à… Serge Dassault ; en 2012, Vincent Bolloré devient le premier
actionnaire de Vivendi en revendant au groupe Canal+ ses chaînes D8 et D17
contre des actions ; la même année, c’est Lagardère qui cède sa participation
dans Canal+ France (20%) au groupe Vivendi (de Vincent Bolloré …) ; en 2013,
Amaury rachète au même Lagardère sa participation dans le groupe familial (25%)
; en 2014, Vivendi, dirigé par Vincent Bolloré, cède 80% de l’entreprise de
télécommunications SFR au groupe Altice de Patrick Drahi, les 20% restants
suivront le même chemin en 2015…
Le Monde est contrôlé par
Pigasse, Libération par Rotschild, TF1 par Bouygues, Le Figaro par Dassault. Lagardère, également présent dans l’armement, a aussi
une position dominante dans la presse au travers de Hachette-Filipacchi
(Paris-Match, Elle, le Journal du Dimanche, La Provence, Ici Paris, Nice
Matin,...), Qui peut croire que ces prises de contrôle d’organes souvent
structurellement déficitaires se font sans contreparties ? Comme au temps
de la presse vénale, c‘est de l’influence que ces patrons d’industries
s’achètent. Et là où ça devient vraiment problématique, c’est lorsque de
surcroît, ces médias sont détenus par des groupes industriels et financiers qui
dépendent économiquement pour leurs marchés de l’Etat, donc du pouvoir
politique. Là, il y a une réelle menace pour notre démocratie.
Au Royaume Uni, l’empire Murdoch
contrôle l’ensemble des médias les plus influents du royaume (TV, radio, presse
écrite, fournisseurs d’accès Internet). En Italie, on a assisté à un dangereux
mélange des genres, la concentration économique des médias de masse au sein du
groupe Mediaset, détenue par la famille Berlusconi, ayant été mise au service des intérêts politiques du
Cavaliere.
Sans compter les ex pays de
l’est : cette année, Reporter sans frontière alerte sur le fait que la concentration des médias a fortement
augmenté en Bulgarie, le pays européen le plus mal noté dans classement mondial
de la liberté de la presse 2018 (111e sur 180) : l’homme d’affaires Deylan
Peevski, propriétaire du New Bulgarian Media Group édite 6 quotidiens et
contrôle près de 80% de la distribution de la presse écrite du pays.
En Allemagne, le groupe de presse
Springer contrôle près de 200 journaux et magazines, dont le tabloïd Bild
Zeitung, qui informe entre 20 et 25% des Allemands. Devant les difficultés
financières, Süddeutsche Zeitung, le journal d’actualité allemand de référence,
est en passe d’être cédé par ses sociétaires à des investisseurs financiers.
L’Europe, qui affiche fièrement
tant de beaux principes sur la liberté d’opinion et la liberté d’informer n’a
rien fait contre cette prise en main systématique et massive des moyens
d’informations par les intérêts
économiques ; au contraire, elle l’a parfois encouragé ! En fait le
pluralisme ne l’intéresse absolument pas, surtout s’il conduit à des critiques
contre les institutions européennes. L’Europe préfère visiblement le contrôle
par de grands groupes financiers, bien alignés sur l’idéologie de la secte
libérale.
L’inquiétude de Jürgen Habermas : l’information n’est pas un marché
comme un autre, elle conditionne la démocratie !
Les contraintes économiques qui
pèsent sur les grands journaux d’information, derniers animateurs de l’espace
public selon lui, risquent de mener à leur disparition et à un réel danger pour
la démocratie. Extraits :
« Sans l’afflux
d’informations, dont la recherche peut être coûteuse, et sans une reprise de
cette information au moyen d’arguments qui supposent une expertise qui n’est
pas non plus précisément gratuite, la communication publique ne peut que perdre
sa vitalité discursive. La sphère publique risque alors de n’être plus à même
de résister aux tendances populistes et de remplir la fonction qu’il est de son
devoir de remplir dans le cadre d’un État de droit démocratique. (…)
Sans controverses qui ouvrent sur
la délibération, il devient en effet impossible de fonder en raison l’hypothèse
selon laquelle le processus démocratique peut déboucher sur des résultats à
long terme plus ou moins raisonnables. La formation démocratique de l’opinion a
une dimension épistémique, car il s’agit à travers elle de critiquer des affirmations
et des appréciations fausses. Tel est l’enjeu pour une sphère publique qui tire
sa vitalité de la discussion. (…)
La sphère publique contribue à la
légitimation démocratique de l’activité de l’État en choisissant ce qui doit
faire l’objet d’une décision politique, en lui donnant la forme d’une
problématique et en réunissant les prises de position plus ou moins informées
et fondées de manière qu’elles forment des opinions publiques concurrentes.
C’est de cette manière que la communication
publique développe une force qui, en même temps, stimule et offre des
orientations à la formation de l’opinion et de la volonté des citoyens, et ce,
en contraignant le système politique à la transparence et à l’adaptation. Sans
l’impulsion d’une presse d’opinion qui informe de manière fiable et commente
avec soin, la sphère publique ne peut plus fournir cette énergie. »
Cette réflexion conduirait à une conclusion : avant que d’être un
marché, la presse, et plus généralement l’information, est un service
public ! Et cela est totalement contradictoire avec l’idéologie de la
secte libérale,
si acharnée par ailleurs à la disparition des services publics ( je traiterais
ce sujet dans un autre blog)
Assassinats et Menaces sur les journalistes. Corruption et intégrisme
islamique.
En Europe même, on menace et même
parfois on assassine des journalistes ! Pour 2018, Reporter sans
Frontières signale à Malte, Daphne Caruana Galizia, en Slovaquie, Ján Kuciak,;
en Bulgarie, de Viktoria Marinova. En Italie, plusieurs journalistes sont
menacés pour avoir enquêtés sur les réseaux mafieux ou des gangs criminels et
doivent vivre sous la protection des services de sécurité. RSF pointe une
détérioration du climat qui n’épargne pas, dans une certaine mesure, les pays
nordiques. En Finlande, le domicile d’une journaliste renommée a fait l’objet
d’une perquisition rocambolesque qui a failli divulguer l'identité de certaines
sources. La plupart de ces meurtres, menaces et pressions concernent des
journalistes enquêtant sur des faits de corruptions (et lié parfoiss aux fonds
européens !). Non seulement les intérêts financiers contrôlent le capital
de la presse à un point inouï, mais les pires d’entre eux n’hésitent pas
tuer !
Et puis, il faudrait quand même
revenir sur l’atroce attentat contre Charlie Hebdo du 7 janvier 2015 (huit
membres de la rédaction tués, 11 victimes en tout) , l’assassinat aux
Pays-Bas du réalisateur Theo van Gogh (huit balles, suivies d’égorgement),
après la réalisation d’un court-métrage intitulé Submission avec Ayaan Hirsi ;
les menaces contre cette dernière, qui l’on contraint à un exil provisoire (À la suite du refus du gouvernement des
Pays-Bas d'assurer sa protection et sur le fait que la France pourrait assurer
cette protection, le quotidien néerlandais Volkskrant titre « Le message est
clair : la France s'engage contre les fanatiques religieux alors que les
Pays-Bas préfèrent lâchement, encore une fois, regarder de l'autre côté ».
Et encore, les tentatives d’assassinat, les violences, les menaces contre sont les douze caricaturistes qui ont publié
les « caricatures de Mahomet » le 30 septembre 2005 dans le
Jyllands-Posten ( en réponse, rappelons-le, à Kåre Bluitgen, un écrivain se
plaignant que personne n'ose illustrer son livre sur Mahomet depuis
l'assassinat de Theo van Gogh aux Pays-Bas en 2004). Et encore les menaces
contre Michel Houellebecq, après la parution de Soumission.
La liberté de la presse, la liberté d’expression, la liberté tout court
sont menacés à un degré inédit par la montée de l’intégrisme religieux
islamiste, et l’Europe détourne largement les
yeux ; et même parfois se rend complice des assassins au nom du
concept mortifère d’islamophobie. Bien courageusement, le Danemark a supprimé
le délit de blasphème en 2017, après la France et la Belgique (vers 1880), mais
ce délit existe encore en Allemagne, en Italie, en Pologne…
L’Eurokom n’a jamais demandé l’abolition du
délit de blasphème. En 2008, lors d’une réunion
des ministres de l'Intérieur de l'UE, Franco Frattini annonce l'intention des
États membres de l'Union d'assurer la protection de toute personne menacée pour
ses opinions lors de déplacements en Europe. L'écrivaine Chahdortt Djavann,
considérant que le droit de critiquer les religions et leurs dogmes est un
droit essentiel, indispensable à l'existence de la démocratie, a publié en 2008
une tribune dans lequel elle demande que l'Union
européenne reconnaisse les fatwas incitant au meurtre comme un acte criminel et
engage des poursuites internationales contre ceux qui décrètent de telles
fatwas.
L’Eurokom, les institutions très
libérales de l’Europe, n’a jamais rien fait de tel !
Des lois et interventions liberticides.
La directive secret des affaires : attention, lois dangereuses
En 2016, la Commission européenne
a publié une directive secret des affaires qui n’a été transcrite en droit
français qu’en 2018. Cette directive vise à protéger les entreprises contre le
vol de leurs secrets industriels ou leur divulgation à des concurrents ou au
grand public. Secrets de fabrication, données économiques stratégiques, listes
de fournisseurs ou de client…, ces informations confidentielles peuvent être
stratégique et leur divulgation
malveillante mettre à mal une entreprise.
D’accord, sauf que, signe
infaillible de l’influence des lobbies, la directive va beaucoup plus loin et
couvre toute information qui n’est pas
connue ou aisément accessible à des personnes extérieures à l’entreprise ; qui
a une valeur commerciale ; qui a fait l’objet de mesures de protection «
raisonnables » de la part de l’entreprise. Le magistrat Eric Alt,
vice-président d’Anticor, estime que le texte place le journaliste « en
position de défense pour démontrer au juge que la divulgation des faits a un intérêt
général ». A tout le moins, il renforce le pouvoir d’intimidation des
entreprises sur les journalistes, pouvoir dont elles usent déjà abondamment,
soit par la loi (Conforama a récemment réussi à faire retirer un article de
l’hebdomadaire Challenges faisant état de ses difficultés financières), soit
par les pressions sur les budgets publicitaires, très efficaces. Mais de cela,
la Commission européenne ne se préoccupe guère !
La directive menace aussi les
lanceurs d’alerte ; peut-être pas lorsqu’ils dénoncent des faits illégaux,
mais des comportements contraires à
l’intérêt général, comme dans le cas dans l’affaire LuxLeaks, révélation
d’accords fiscaux secrets conclus entre l’administration luxembourgeoise et de grandes multinationales, qui n’étaient
pas illégaux à l’époque. « La transparence doit devenir la règle et le
secret l’exception », avait déclaré Daniel Lebègue, directeur de l’ONG
Transparency International. C’est la logique inverse qui s’appliquera aux
lanceurs d’alerte qui, contrairement aux journalistes, devront faire la preuve
de leur bonne foi pour être protégés.
Il y avait un moyen simple de limiter la directive à son
objet premier (enfin officiel) : restreindre son champ d’application au vol d’informations dans un but de
concurrence déloyale, afin de protéger les informations révélées au nom de
l’intérêt général. Certains parlementaires l’avaient proposé ; cela n’a
pas été retenu.
Répression des fake news : attention, lois dangereuses !
De nombreux gouvernements en
Europe mettent en place des lois contre les fake news- et non seulement la
Communauté Européenne n’y voit aucun inconvénient, mais même les encourage.
Le gouvernement britannique a mis
sur pied une unité spéciale. L'Italie s'est dotée d'un outil de signalement en
ligne. En Allemagne une loi très
controversée prévoit des amendes jusqu'à 50 millions d'euros pour les réseaux
sociaux. En France, Emmanuel Macron a eu très à cœur de faire voter une loi
visant notamment des interventions possibles de réseaux russes. Le texte prévoit
que, durant la période électorale, la justice puisse faire cesser en urgence la
diffusion de fausses informations, d’imposer des obligations de transparence
renforcées aux plateformes numériques et de se donner les moyens d'interrompre
la diffusion de services de télévision contrôlés ou influencés par un État
étranger.
Pour Jérôme Fenoglio, directeur
du Monde, «le risque est trop
important…Les périodes électorales doivent être d'une grande liberté, ce sont
des périodes où sortent des informations importantes». Le recours en urgence à
un juge qui statuera en seulement 48 heures, posent également question. Le juriste
Vincent Couronne pointe une loi «non seulement imparfaite et inutile, mais
aussi dangereuse pour la sérénité et la diversité du débat public». Cette loi
«place le juge des référés en arbitre du vrai et du faux, au risque de donner
un blanc-seing à des manipulateurs par manque de compétence ou de recul»,
abonde Patrick Eveno, professeur en histoire des médias à la Sorbonne. Quant à
la possibilité de mettre hors-jeu un média étranger, Jérôme Fenoglio est très
mal à l'aise. «Je ne peux pas défendre un dispositif qui considérerait comme
normal de bloquer tout type d'info parce que réputé proche d'un gouvernement
étranger», explique le directeur du Monde en rappelant que son propre journal
est «bloqué et invisible en Chine».
En effet !
Il y a un domaine, un seul dans
lequel la Commission Européenne, fait preuve d’une très grande vigilance quant
à la liberté d’information – c’est
celui des relations parfois un peu rudes avec la presse de certains
gouvernements ou leaders opposés à la politique européenne et qualifiés de populistes, Viktor Orban, Jean-Luc Mélanchon
Nickel Farrage, Beppe Grillo, Marine Le Pen, les Polonais…On a bien compris que
pour elle, les journalistes doivent forcément être de son côté, et non de celui
des peuples. Et lorsque la Commission s’en prend à Viktor Orban qui tente,
assez vainement, de limiter les activités de la fondation Soros, véritable,
puissant et très riche centre de
propagande en faveur de l’ultralibéralisme, une espèce d’ultralibinform comme
il y avait un Kominform, qui, au juste
défend le pluralisme et la liberté de l’information ?
Il faut sortir de cette Eurokom
là.
Annexe : les demandes de la fédération Européenne des journalistes
Pas de démocratie en Europe sans indépendance des
journalistes ; pas de liberté d’information sans pluralisme !
Le pluralisme de la presse doit constituer un des piliers
essentiels de la démocratie en Europe. Car c’est la liberté de chacun qui est
en jeu….
On constate que les droits des journalistes sont remis en
cause, la précarisation gagne notamment parmi les pigistes, globalement les
conditions de travail se dégradent. Les salaires stagnent. Les plans de
licenciements sont légion. Le dogme de la rapidité et la course au buzz -
contraire aux principes déontologiques de la profession - sont incompatibles
avec une information complète, vérifiée, hiérarchisée et mise en
perspective. Il s’ensuit une baisse qualitative des contenus avec pour conséquence
une perte de confiance des citoyens dans l’information. Les journalistes sont
de plus en plus assimilés pour le grand public aux lignes éditoriales de
leurs médias. Les pressions politiques et économiques accentuent les risques
de censure ou d’autocensure des journalistes eux-mêmes, dans toute l’Europe,
notamment là où les journalistes sont précarisés.
1. Pas de démocratie sans indépendance des journalistes.
2. Pas de liberté de la presse sans pluralisme de l’information. 3. Pas de
liberté des journalistes sans respect des droits d’auteur. 4. Pas de
journalisme de qualité sans respect des conditions de travail. 5. Renforcement
du service public.6. Pas de liberté de la presse sans transparence.7. défendre
l’avenir du journalisme. 8. pas de presse libre sans sécurité des journalistes.
9. Le journalisme garant d’une information crédible.
Les citoyens en Europe doivent pouvoir disposer d’une
information sûre et vérifiée fournie par des journalistes en
responsabilité, en leur assurant de pouvoir exercer leur rôle social sans
entrave. Cela suppose la reconnaissance juridique des équipes rédactionnelles
et des garanties légales d’indépendance vis-à-vis des actionnaires
On ne sache pas que l’Europe ait apporté la moindre
réponse à ces demandes formulées lors des dernières élections européennes
aussi sur https://eurokomonaimepas.blogspot.com/2019/01/raisons-de-detester-leurokom-18-la.html
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