C’est ici de certains écologistes dont il s’agit, parfois menteurs et
manipulateurs, pour le bien de la planète, croient-ils ou prétendent-ils, au
mépris des hommes, et de certains profiteurs aussi, qui savent fort bien utiliser
les peurs ou les lois, les dispositifs, les normes improvisées, mal ficelées,
votées à la hâte sans réflexion sous le poids des lobbies et de la manipulation
des émotions.
Seralini, l’écotaxe, les quota carbones
Quelques exemples ? La pseudo-étude Séralini et ses photos en gros
plans de rats rendus difformes par de gigantesques tumeurs, prétendument
provoquées par un maïs transgénique, dénonçée par tous les scientifiques. Cet
aveu publié par Marianne (9 février
2013): « Aucune équipe de biologistes ne peut dépenser autant que nous… Nous
devions absolument publier, sous peine de devoir rembourser les crédits alloués
par nos partenaires ». Donc 3 millions d’euros dépensés en vain dans une étude
mal conçue dès le départ qui ne pouvait apporter aucun résultat
scientifiquement fondé. Mais il fallait que Carrefour, Auchan, Biocoop,
Naturalia et le CRIIGEN de Corinne Lepage en aient pour leur argent. Ainsi
s’explique la divulgation spectaculaire à des medias généralistes, avec
embargo, pour le moins inédite et sujette à caution, en violation – et pour
cause- de toute bonne pratique scientifique. Manipulation intéressée des peurs !
Manipulation encore que l’écotaxe, avec ces portiques démesurés et fort
coûteux, son système informatique top niveau prétendument pour taxer quelques poids lourds.
Là encore, c’est Marianne (31
janvier) qui dévoile le loup (tiens le loup, justement, on va en parler aussi !) ,
du moins un rapport officiel du gouvernement français révélant que « les
projets d’équipement de péages satellitaires n’ont pas vu le jour que pour les
poids lourds, que l’on réfléchit à) l’application du principe
utilisateur-payeur à plus grande échelle et à l’apparition à plus ou moins long terme de système de
péages pour d’autres usagers ». Traduction : ce qui est (était ?
) bel et bien prévu à terme, c’est bel et bien une tarification du trafic
automobile pour tous les utilisateurs, sur toutes les routes, selon l’intensité
du trafic (« yield management », comme pour la SNCF. Vous devez vous
servir de votre voiture un jour où les routes sont encombrées, vous paierez une
taxe (bien entendu, ce seront les plus modestes, ceux qui sont le moins maître
de leur temps qui paieront davantage !). Lorsqu’on prétend aller vers de
telles mesures, sans qu’elles soient discutées, sans que personne en soit
averti, qu’on ne s’étonne pas de la colère que l’on suscite.
Et il y a aussi l’escroquerie caractérisée, avec la fraude à la taxe carbone,
qui a coûté, pour ce qui en est connu, 5 milliards à l’Europe, dont 1.5
milliards pour le seul Etat français. Le système consistait à acheter à l’étranger
des quotas de CO² hors taxe et à les revendre, après un circuit compliqué
destiné à déjouer les contrôles à un prix incluant la TVA en France -sauf que
ladite TVA n'était jamais reversée à l'Etat. L’un des plus actifs de ces
fraudeurs, Cyril
Astruc, longtemps réfugié en Israël, vient d’être arrêté (Le Monde, 11 février).
Et encore, ces subventions délirantes sur le solaire et sur l’éolien, qui ont
bien enrichi d’habiles entrepreneurs écologistes, au détriment d’EDF forcé de racheter très cher
une électricité plus encombrante qu’utile, et par conséquent, aux consommateurs
et aux contribuables.
Le retour des loups : les éleveurs
ou les loups ?
Manipulation encore que la réintroduction du loup sans que personne, et
moins que tous autres les éleveurs, ait été le moins du monde consulté, une
réintroduction qui résulte d’un véritable complot de militants extrémistes
écolos et de complices fonctionnaires à l’environnement, de mensonges, dénoncés
par une enquête courageuse d’Anne Vallaeys (Le
loup est revenu, Fayard). En 2013, plus de cinq mille bêtes égorgées par
900 loups, 12 millions d’euros dépensés en indemnisation (sans inclure les salaires
des fonctionnaires chargés du dossier). Dans les Alpes de Haute Provence, on
dépense autant pour les loups que pour les chômeurs ; et lorsque
après 117 attaques et 564 brebis, les
maires de la vallée ont menacé de démissionner pour obtenir une autorisation de
chasse, il a fallu mobiliser 120 agents
de l’Office National des Forêts, 38 lieutenants de louvèterie, 131 chasseurs
bénévoles pour parvenir à tuer…une seule louve. Marianne,
28 sep2013). De toute évidence, il sera plus difficile de se débarrasser du
loup que de le réintroduire, ce que nos ancêtres savaient bien.
Ce que révèle Anne Vallaeys, c’est que le retour du loup en France a été longtemps
tenu secret, dissimulé par des fonctionnaires et écologistes militants. La
présence d’un premier loup a été révélée le 5 novembre 1992 dans le Mercantour ;
or, les gardes du Mercantour avaient repérés un vrai premier loup dès 1987, et
pendant sept ans, ils ont gardé le silence, ils ont menti même aux éleveurs qui
voyaient se multiplier les attaques et
les carcasses, attribuées à des canidés genre bergers allemands. Le 21 mai
1992, en urgence, alors qu’avant la révélation officielle se multiplient les
témoignages, un arrêté ajoute le loup
sur la liste des animaux protégés…alors qu’il n’existe pas officiellement en France.
Cette dissimulation, ces mensonges ont été revendiqués : « Bienvenu
au loup ! Nous avons choisi, avec les responsables du Parc du Mercantour
et ceux du ministère de l’environnement, de garder le secret aussi longtemps
que cela serait nécessaire à la sécurité des loups. Un retraité de l’administration
du Mercantour a avoué : « On nous bombardait de notes de service,
nous avions mission de parcourir les villages pour prêcher la bonne parole :
le loup est moteur de biodiversité, ne vous inquiétez pas, il n’est pas
dangereux, il ne tue que pour se nourrir, pas par plaisir… Nous ne savions
rien, rien du tout. Le loup nous a dépassé ». Et aujourd’hui, en 2014, des
loups ont été vus dans la Meuse et dans la Meuse, à moins de deux cent
kilomètres de Paris.
Et aujourd’hui, dans une grande partie de la France, les éleveurs ont dû
renoncer à la liberté de pâture, parquer les animaux chaque nuit ; Les éleveurs
perdent leurs animaux, mais ne sont indemnisés que pour les animaux tués, par
pour les troupeaux traumatisés. Et surtout, aucune des protections recommandées
par les officiels et les écologistes ne fonctionne, pas même les chiens patous,
bien que certains bergers s’en soient fait imposer parfois trois, quatre,
neufs, pris en charge par le contribuable. Rien n’y fait : les loups,
lopin de se cantonner aux espaces refuges gentiment proposés continuent à se
répandre, et contrairement à ce que certains prétendaient, tuent en masse. A
ceci, leurs défenseurs répondent que «
pour le loup, le mouton est un animal débile, aberrant, qui ne sait ni se défendre,
ni s’enfuir ; du coup, ça les rend fous» et « qu’il n’est pas raisonnable
de s’échiner à élever des agneaux de terroir… les bergers devront abandonner le
métier , de toute manière, ils n’arriveront pas à éliminer le loup, il y en a
partout ».
Les loups ont atteint l’Aveyron, le premier département pour l’élevage des
moutons, s’approchent de Roquefort. Cela a fait réagir José Bové : « Si
le loup risque d’attaquer un troupeau, la meilleure façon de faire, c’est de
prendre un fusil et de tirer. » Cela lui a valu, par plus écolo que lui,
une plainte pénale et une menace d’exclusion des Verts, mais il persiste et
signe : « Ce qui se passe est quelque chose d’absolument intenable pour
les éleveurs. Il faut savoir : veut-on qu’il y ait encore des bergers, des
éleveurs ? Etre les éleveurs à l’année et le désert, je choisis les
éleveurs »
Donc oui, assez des écolos menteurs, truqueurs, manipulateurs, profiteurs,
et des fanatiques qui se détestant détestent l’Humanité (comme l’auteur de
l4humanité disparaitra, bon débarras).
Or, tout de même, il existe des défis écologiques séreux qu’il nous faudra
bien relever, sans mensonges, sans truquages, sans manipulation. Et je voudrais terminer par un hommage à des journalistes sérieux
tels Stéphane Foucart, du Monde, qui connaissent très bien leur sujet,
dénoncent depuis longtemps l’indifférence vis-à-vis du changement climatique,
les rapports complaisants de la Commission Européenne sur la mortalité des
abeilles qui évitent soigneusement le sujet des pesticides, les atermoiements
sur les perturbateurs endocriniens, mais sont aussi capables de dénoncer les manœuvres
d’un Séralini et de ses sponsors, ou de ne pas rejeter a priori l’utilisation
de moustiques transgéniques pour combattre la dengue
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