Fin des véhicules
diesel et à essence d’ici à 2040
« Le gouvernement entend en finir avec la
commercialisation des voitures roulant à l’essence ou au gazole en France d’ici
2040 » a déclaré M. Hulot. Faisons
la part des choses et de l’expression approximative du ministre, les voitures
hybrides essences électrises sont comprises dans ses prévisions.
N’empêche,
pour se rendre compte du problème, aujourd’hui les voitures hybrides et
électriques représentent 1,33% du marché (27 000 voitures électriques et
hybrides rechargeables sur 2,015 millions). Compte-tenu de l’évolution prévisibles
dans les années à venir, il risque d’y avoir encore pas mal de voitures thermiques
en 2040 ; par exemple l’organisme de la Plateforme de la filière automobile, les ventes de voiture
électrique n’atteindraient que 25% du
marché, soit environ 500.000 voitures, en
2030.
Donc
Hulot a fumé la moquette. Et surtout PSA et Renault sont restés silencieux et
quelques peu atterrés. Si la voiture électrique peut trouver sa place dans les
transports urbains, la preuve est loin d’être faite en dehors des grandes
villes, tant en ce qui concerne l’autonomie que les infrastructures. Non
seulement la faisabilité technique pose problème, mais si la France avançait
seule de manière aussi drastique, cela condamnerait ses constructeurs à
renoncer à une très grande part de leurs exportation.
Enfin,
Hulot, en toute incompétence, raye d’un trait de plume beaucoup d’autres évolution possibles
et d’ailleurs plus probables et plu prometteuses : les améliorations conduisant à des moteurs à très basses consommation,
la production de biocarburant ou de carburant renouvelable, par exemple par des
microalgues, et surtout la filière des moteurs à hydrogène, sans aucune
pollution, très prometteuses et expérimentées notamment pour des bus.
Et
si l’on passe au tout électrique pour les voitures ( après l’avoir tenté pour
les appartements), alors c’est trois quatre, cinq EPR type Flamanville qu’il
faut construire ! Ce qui nous conduit à la seconde huloterie
Fermeture de 17
réacteurs nucléaires
« On va fermer un certain nombre de
réacteurs et non pas un seul réacteur [...] peut être jusqu'à 17 » a annoncé Nicolas Hulot sur
RTL le lundi 10 juillet 2017.
Ah oui, on fait comment ?
Au-delà
du simple démantèlement, il faudra trouver de quoi compenser la perte d'une
puissance installée d'environ 15 gigawatts liés à la fermeture de 17 réacteurs !!!
On
prend les Français pour des gogos", a estimé mardi la CGT mines énergie,
la CFE-CGC parlant "d'hérésie" et FO d'une "sortie de
route" du ministre. "Annoncer comme cela à court terme la fermeture
de moyens de production aussi importants, c'est juste prendre les Français pour
des gogos, en ne leur disant pas qu'il va falloir changer de mode de vie
complètement", a estimé auprès de l'AFP Philippe Page Le Mérour, de la CGT
Mines énergie, première fédération du secteur. C'est-à-dire "regarder la
télévision, s'éclairer et se chauffer uniquement quand les éoliennes
tourneront".
Le
ministre de la Transition écologique n'explique "pas comment on remplace
la capacité de production nucléaire supprimée" (et il serait bien en peine
de le faire !) ; "ce n'est pas sérieux de fermer les moyens
de production pilotables", dont on peut être sûrs de disposer quand on en
a besoin, alors que "le 21 janvier, on a failli passer des régions
entières dans le noir car nous n'avions plus de marge".
De
son côté, la CFE-CGC Energies (deuxième organisation) évoque "une
expression surprenante et malheureuse", "incohérente" notamment
"par rapport au plan climat qui fait de la décarbonation la
priorité". "C'est aussi une
hérésie industrielle" car il n'est "pas possible de construire des
moyens de production pour se substituer réellement à 17 réacteurs en 2025",
FO Energies et mines a dénoncé dans un
communiqué des "propos irresponsables", une "provocation et l'irrationalité la plus
totale", qui "suscitent une vive inquiétude" parmi les
personnels".
En
effet, c’est complètement idiot, car les énergies renouvelables (solaires et éolienne)
sont intermittentes. Donc, plus il y a d’énergies renouvelables, plus il faut
de sources constantes d’énergie, sans quoi le réseau risque des effondrements à
répétition- des ruptures de courant). Donc, soit plus de gaz ( mais alors on s’assoit
sur les engagements climatiques de Paris), soit plus de nucléaire, soit plus d’importation
( mais d’où), ce qui serait une hérésie économique.
Hulot
a encore fumé la moquette, mais il n’est pas tout seul. Il se base sur un
scénario de l’ADEME qui prévoit …une
diminution de la consommation d’énergie de 20% en 2030 et 50% en 2050 !
Tout le monde sait que ces chiffres sont complètement bidons (ça serait déjà un
bel exploit de simplement stabiliser
population et consommation d’énergie). C’est du pur bullshit, une « vérité alternative » écolo,
quelque chose d’assez semblable aux prévisions des plans quinquennaux de l’ex-URSS,
que personne ne prend même la peine de contredire tant le mensonge est gros.
Si
vous avez envie de frémir, regardez les scénari de l’ADEME….Le futur s’annonce
préhistorique.
Troisième
huloterie : Les néonicotinoïdes
Troisième
huloterie d’un ministre qui a décidément besoin de vacances. Le ministre de l’agriculture
Stéphane Travert, a indiqué que l’interdiction des insecticides néonicotinoïdes
« excèdent les normes européennes », que leur interdiction « n'est
pas conforme au droit européen" et que « Nous devons pouvoir
autoriser des dérogations pour permettre leur autorisation » lorsqu’on est
dans une impasse technique, sans substitution possible.
C’est
le bon sens même, et d’ailleurs la dynamique présidente de la FNSEA, Mme
Lambert, a rappelé que « la loi sur la biodiversité votée
en faveur de l’interdiction des néonicotinoïdes en 2018 donne des possibilités
de dérogations jusqu’en 2020. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Ces dérogations, déjà dans la loi, devront être activées dès que
ce sera nécessaire. »
.
Mais
Hulot, montant sur ses grand chevaux, a fais savoir que non et que la France devait
être le seul pays à bannir les néonicotinoides, soit dit en passant les plus
efficaces et les moins toxiques des insecticides. On peut, on doit remettre en
question leur utilisation à grande échelle, dans des semences enrobées qui les
rendent persistante, et promouvoir une utilisation responsable. Le Plan
pesticide de M. Le Foll, bon connaisseur lui des problèmes agricoles allait
dans cette direction. Mais l’interdiction totale des néonicotinoïdes est une ânerie
et un scandale- combien de suicides supplémentaires chez des agriculteurs
ruinés par des « pestes » qui anéantiraient leur récolte
Au
fait qu’est-ce qu’un pesticide ? C’est un tueurs de pestes, (insecte,
herbe parasite, autres parasites), de ces pestes qui ont si longtemps affligé l’humanité
en lui imposant de terribles famines.
Oui,
M. Hulot a besoin de vacances. Très longues
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