Harcèlement islamiste au Québec
Le 26 septembre 2016, s’ouvre, à
Montréal, le procès de Djemila Benhabib, poursuivie par un établissement
scolaire privé, subventionné à hauteur de 425 000 $ par le ministère de
l’éducation, portant le nom d’Écoles musulmanes de Montréal (EMMS) pour des
déclarations soi-disant « diffamatoires » et « anti-islamiques » : » J’ai
dénoncé le fait qu’on fait réciter à des petits enfants des verstes coraniques
appelant à l’extermination des mécréants. Je me suis également opposée contre
le port du voile imposé à des fillettes de moins de neuf ans. L’2cole qui me
poursuit est l’établissement islamique le plus important du Québec. L’établissement « Écoles musulmanes de Montréal (EMMS) », créé
par un immigrant pakistanais accueillent
aussi les sessions du Conseil de la Charia qui fait pression sur les institutions
pour que le droit islamique soit pris en compte. D’origine algérienne, ayant du
fuir l’intégrisme dans son pays d’origine, Djemila Benhabid est bien placée
pour reconnaître le type d’enseignement donnée dans le laboratoire de l’intégrisme
islamiste qu’était l’Algérie des années
90, et qu’elle voit resurgie dans sn nouveau pays d’ accueil, où elle avait trouvé
refuge.
Elle est victime d’une stratégie bien au
point de harcèlement judiciaire, poursuivie de manière systématique et avec de grands
moyens dans de nombreux pays. Au Canada, révèle Marianne du 24 septembre 2016. Au Canada également, un journaliste
romain immigré, Mihai Cristea photographie sur un marché une femme en niqab,
aux côtés d’un compagnon en tenue estivale, rapporte les propos de prédicateurs
conseillant aux maris des « tapes correctrices » et déconseillant aux
femmes de serrer a main des hommes, ce qui serait comme « forniquer ».
Condamné pour atteint à l’identité d’une femme pourtant intégralement voilée…
il a choisi de rentrer en Roumanie. « On veut nous affaiblir, nous ruiner,
nous effacer, nous empêcher d’écrire, de parler, de participer au débat public,
de diffuser nos idées « explique Djamila Benhabid. Marianne rappelle comment
des islamistes ont obtenu l’annulation du mariage d’un écrivain « apostat »,
puis poursuive procès après procès des actrices qui refusaient la mise au pas islamistes
pour finir par des attentats contre des écrivains.
Trudeau, le complice
La situation au Canada et au Québec
devient vraiment inquiétant tant l’offensive islamiste trouve des idiots utiles
comme complice, dont le moindre n’est pas le premier ministre Justin Trudeau. Il
n’a pas hésité à affirmer que « le port du niqab est acceptable en tous
temps et en tous lieux » ; il accepte régulièrement les invitations
de moszquées et d’organisations islamiste extrémistes, dont l’Islamic Society
of North America qui militent pour la polygamie et l’imposition de la charia-
même le Congrès musulman canadien s’en est inquiété ; lors d’une de ses
dernières visites une mosquée, il a
accepté que les femmes qui l’accompagnaient enfilent un voile et entrent par
une porte distincte. S’opposant à la charte de neutralité proposée par la Parti
Québécois, il l’a mise en parallèle avec rien moins que la « ségrégation
raciale aux USA » ! En 2014, Mme Fatima Houda-Pepin, alors la seule députée de confession musulmane,
a démissionné du Parti Libéral dont Trudeau est le chef, parce qu’elle était
partisan de l'interdiction des signes religieux ostentatoires pour les juges,
les policiers et les gardiens de prison, de l'Assemblée nationale, et qu’il s’y
opposait.
Vive le Québec libre !
Le Parti Québecois apparait ferme dans
sa volonté de défendre une laïcité menacée en promouvant une charte de la laïcité assez
modérée reposant sur les principes suivants :
-
Énoncer un devoir de réserve et de neutralité pour le personnel de l'État,
-
Prohiber le port des signes religieux ostentatoires par le personnel de
l'État,
-
Rendre obligatoire le visage à découvert lorsqu'on donne ou reçoit un
service de l'État,
-
Établir une politique de mise en œuvre pour les organismes de l'État.
Il existe d’ailleurs un clivage assez
prononcé entre francophones et anglophones sur le sujet puisque 59 % des
francophones sont favorables à la Charte de la laïcité proposée par le Parti
Québecois contre à peu près 50% ou un peu moins des anglophones. Non sans raison,
le Parti Québecois voit dans l’attitude de Trudeau,le fils après le Père, la poursuite du vieux projet libéral de
considérer au Québec les francophones comme une communauté comme une autre.
Alors, plus que jamais, Vive le Québec
libre, et surtout le Québec libre de l’islamisme !
Et
merci à la revue Argument (6 janvier 2016)
d’avoir accueilli sur son site ma contribution Les origines positivistes de la laïcité « à la française » : Dieu n’est
plus d’ordre public
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Commentaires
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.