La
grande pagaille du 30 juillet 2017 du jamais vu ! de l’inédit
Retour de Bretagne Dimanche 30 juillet. Arrivée en
gare de Lorient. 10 minutes avant le départ, mon TGV ( et le suivant) sont
annulés- alors qu’ils étaient confirmés sur le système informatique. Ne reste
qu’un seul TGV à partir vers 20h30. Les voyageurs qui le peuvent sont invités à
essayer de partir le lendemain- sans trop de garanties sur les TGV qui existeront
ou pas- les autres peuvent tenter leur chance sur le dernier TGV. Pour
celui-ci, les arrêts annoncés varient (Rennes prévu au début, ensuite abandonné
à Vannes d’où un TGV supplémentaire est annoncé plus tard. Un train plus
que bondé, avec de nombreux voyageurs debout, où les appels des controleurs
à prendre un train plus tard ou le le lendemain restent largement ignorés et
qui devra avancer à petit vitesse ( TGV : Tortue à grande vitesse ?).
Un trajet de 9 heures, (au lieu de 3 théoriques) arrivée à Montparnasse vers 4h
du matin et la noria des taxis.
Sans ironie aucune, Merci au personnel de la SNCF en gare et dans les trains, aux taxis
parisiens, aux policiers mobilisés, pour leur aide, leur disponibilité, leur
calme, leur efficacité au milieu de l’effondrement.
Mais je n’en dirai pas autant pour la direction de
la SNCF, dont l’inénarrable Guillaume Pepy au premier plan. La catastrophe du
week end noir du 30 juillet, (le moment où il de doit pas y avoir de pannes, 55.000
voyageurs touchés par les annulations et les retards des trains) était tout
sauf inattendue : Ces
derniers mois, les incidents se sont multipliés sur les lignes au départ de
Montparnasse. Le Paris-Rennes du 24 juillet a eu huit heures de retard, en
raison d’une panne électrique liée à une caténaire défectueuse après Le Mans.
Le 17 juillet, la circulation des TGV était perturbée à la suite d’un problème
d’alimentation électrique de la gare parisienne. Dix jours auparavant, le
premier TGV reliant Saint-Brieuc était arrivé avec deux heures de retard en
raison d’une panne de signalisation à Chartres.
Le 4 avril, un dysfonctionnement de l’alimentation
électrique, à la sortie de Montparnasse a bloqué le trafic pendant plus d’une
heure. En janvier, la casse d’un aiguillage à la gare de Clamart entraînait la
fermeture complète de la circulation vers Paris…
Déjà, en février 1995, la SNCF avait été condamnée
pour des retards à répétition. Deux associations d’usagers s’étaient plaintes
de leur caractère systématique sur des lignes de banlieue, imputables à des
incidents techniques affectant le matériel mais aussi à la signalisation.
Bon, c’est pas l’accident de Brétigny, ses 7 morts
et 70 blessés, la mise en examen de la SNCF et de réseau Ferré de France et ces
éléments révélés par Media Part : la direction de la SNCF a, pendant plusieurs
mois après l'accident, refusé de réduire la vitesse sur des tronçons dangereux,
ceci afin de cacher sa connaissance du mauvais état des voies en question.
D’où un vrai mystère : comment le très nocif
Guillaume Pepy a-t-il pu survivre à la tête de la SNCF ?
Mais
bon sang, quand est-ce que Pepy est viré ?
Et sans indemnités ?
Avec un pareil bilan , n‘importe qui d’autre aurait
été viré
Alors faut-il supposer que M. Pepy serait
intouchable en raison de son appartenance au milieu gay dont il ne se cache
pas. Lui est-il tout permis comme à son
très cher ami Richard Descoings, feu le mirifique directeur de Science Po Paris,
contre qui personne n’osait la moindre critique
et dont il a été révélé, après sa mort à quel point il avait abusé da sa
situation, tant au point de vue financier ( cf. Le rapport de la Cour des
Comptes fustigeant l'opacité de la gestion de l'IEP pendant sa présidence, l'augmentation
très importante des primes que la direction s'est accordées et le fait que la
politique de développement de Sciences Po n'a pu être mise en œuvre qu'au prix
d'une fuite en avant financière et d'une gestion peu scrupuleuse des deniers
publics ».) qu’au point de vue personnel- sa cour privilégiée de mignons ?
Il y aurait en Chine les Princes Rouge et en France
les Princes de l’Etat Gay (cf. Richie de Raphaëlle Bacqué) également
intouchables ???
Je préfère une autre hypothèse. M. Pepy s’est fait
le serviteur très docile, le bon petit soldat de l’absurde politique de la
libéralisation des transports exigée par la Commission Européenne et endossée
par nos gouvernements successifs, et qui conduira la SNCF à devoir abandonner
le monopole du trafic passager sur son réseau, après celui des marchandises. Nous
voyons déjà les effets de cette politique avec l’indépendance imposée de Réseau
ferré de France et de la SNCF avec pour résultat la façon totalement indécente,
comme pour la catastrophe de Brétigny ou les pagailles successives telles
celles du 30 juillet, dont les deux entités se rejettent les responsabilités l’une
sur l’autre. Tout le monde peut aussi savoir combien cette même politique de
libéralisation du transport ferroviaire a été catastrophique en Grande
Bretagne.
Mais peu importe aux thuriféraires béats du libéralisme
et aux idiots utiles de quelques puissances financières. Et pour eux, comme pour
leur fidèle agent M. Pepy, moins ça va à la SNCF, mieux ça va, car il est alors
plus facile de remettre en cause le monopole,, même si tous les exemples
montrent que la libéralisation conduira au pire !
Lobby gay ou lobby financier libéral ?
Quoi qu’il en soit, ma seule revendication, , même
si je n’y crois plus guère : Mais
bon sang, quand est-ce que Pepy est viré ?
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